Chapitre 28

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***> 18h00 -Miami- <***


Assise dans la voiture de mon frère, je regardai la route défilée, la tête posée contre la vitre. Depuis mon renvoi de l'équipe, je n'ai pas dis un seul mot. Le directeur m'a tout de suite convoquée et m'a expliqué que la prochaine connerie était le renvoi définitif du lycée. Comme je vous le disais. Il a quand même accepté que j'aille au voyage qui se déroule en Australie mais c'est tout. Les prochaines sorties : interdiction. Je n'avais rien répondu, ni souris. J'étais restée neutre jusqu'à maintenant. En sortant des vestiaires pour aller rejoindre Zack et lui prendre les clés de sa voiture, Tiphaine m'attendait avec sa meilleure amie : Lucia. Cette fille est la cousine d'Erika. Elles sont toutes les deux des salopes et Tiphaine est pareil. Chouette, n'est-ce-pas ? A peine sortie des vestiaires que ces deux pestes m'ont craché à la gueule avec leurs insultes qui t'envoient direct en dépression. J'ai voulu leur répondre mais le coach est arrivé à ce moment là et a tendu son bras vers moi pour que je lui rendes mon maillot avec inscrit dessus MCLAUGHLIN 9. Ces pétasses ont, tout de suite, ricané en partant. Salopes. En donnant mon maillot, j'ai voulu hurlé, pleuré, tué ses deux salopes et ce coach. Mais à place, j'ai fait un sourire au coin et l'ait regardé de haut en bas. Comme si cela ne me faisait rien. Mon cul oui ! C'est mon sport préféré, c'était ma passion. C'était la seule raison pour laquelle je venais au lycée. Même si personne ne savait que je faisais du sport car regarder jouer des filles sur un terrain c'est de la merde, comme disent la plupart des gens de cette école. 

J'avais envie de ne plus rien faire. J'avais envie d'envoyer tout valser. Et en me disant ça, j'ai quitter Tristan devant mes amis. Je ne pouvais plus continuer ce jeu de faux couple. Je n'en pouvais plus. Il a ensuite essayer de me joindre en m'appelant quand je suis montée dans la voiture. A la place, j'ai éteins mon portable et l'ai mis au fond de mon sac. J'ai voulu cacher mon renvoi à mon père mais le directeur l'a immédiatement appeler. Je ne vous dis pas que je suis dans la merde. Oh non...

Zack finit par garer la voiture devant la résidence et je sortis rapidement. J'entrai dans la villa et vis mes parents m'attendre de pied ferme dans le salon. Je ne voulais plus les voir. Alors, je montais les escaliers en courant alors que mon père s'avançait avec des pas rapide derrière moi. J'accélérai le pas alors il fit de même. J'entrai dans ma chambre et l'a claquait rapidement en l'a fermant à clé.

- Ouvre cette porte, Spencer. s'écria mon père énervé.

- Ta gueule. hurlais-je hors de moi.

- Tu vas voir toi...

Et il donna des coups à ma porte pour la faire céder. Je hurlais en laissant couler mes larmes sur mes joues. Je me mis à genoux au sol en me tenant la tête. Sous mes hurlements, je pus entendre ma mère essayé de calmer mon père et Zachary l'empêché de continuer. Je m'allongeai au sol en continuant de hurler en pleurant. Je n'en pouvais plus.

- Si tu sors de cette chambre, tu es finie. T'as compris ? T'es finie. hurla mon père hors de lui.

- Mais ferme là ! Tu crois que c'est toi qu'on a viré ? Tu crois que c'est toi qu'on oblige à faire ton sale boulot ? Tu crois que c'est toi qui essaye de faire le mieux possible pour réussir ? Tu crois que c'est toi qui a été cocu pendant plus de deux ans ? Hein ? Tu crois que c'est toi ? Eh ben non ! C'est ta fille qui a tout ça. C'est ta fille qui essaye de s'améliorer pour ne pas faire d'erreur et regarde ! J'en fais qu'en même. Tu crois que c'est facile d'entrer dans ce putain de lycée et se dire que si je suis là c'est pour faire un travail dont je ne veux pas faire parce qu'on ne m'a pas accepté dans l'école de Photographie ? Tu crois que c'est facile ? Bah oui ! Puisque MONSIEUR veut être le roi de Miami. Il veut que son nom apparaisse sur toutes les publicités et film. Mais t'as cru en toi pour faire ça. Et moi... Moi ? A la moindre erreur, on me vire ! Pourquoi ? Parce que ces fils de pute te détestent et tout retombent sur moi mais pas sur ton fils car lui tout le monde l'adore. Alors ferme ta gueule, putain ! hurlais-je à mon tours.

Un silence s'installa après mon monologue qui ne veut, je suppose, rien dire avec mes pleurs. Je m'en foutais mais tout ça, restait  en moi depuis plusieurs jours. J'avais entendue le directeur appelé quelqu'un et il disait que si je faisais une erreur pendant que je jouais, j'étais renvoyer. Pour donner un avertissement à mon père. Comme pour détruire son image avec "sa fille chérie". Le fils du directeur était avec lui. Sur les réseaux sociaux, comme d'habitude. Et il donnait son avis sur ça. J'étais rester à côté du bureau jusqu'à qu'ils coupent la communication et que la sonnerie se déclenche. Le coach n'avait rien avoir avec tout ça. Il était là aussi dans la pièce et avait dit que j'étais le meilleur élément de cette équipe et que je ne pouvais pas partir. Comment a-t-il céder ? Avec l'argent tout simplement. Et aussi parce qu'il allait perdre son boulot. Enfoiré de directeur ! 

J'entendis des pas s'éloigner peu à peu de ma chambre. Un silence froid plainait dans la maison. Un silence qui pouvait donner des frissons à quiconque entrait ici. Mes larmes coulaient toujours. Je finis par me relever et ouvrir mon sac pour prendre mon portable. Je l'allumais et vis plusieurs messages et appels manqués. Je ne regardais pas de qui étaient ces messages et lançais de toute mes forces mon portable contre le mur. Il se cassait en milles morceaux. Je m'en foutais. Je m'allongeais au sol, face à mon lit et vis une boîte en-dessous de celui-ci. Je le pris et vis plusieurs bouteilles d'alcool. J'en avais toujours sous mon lit. Avec Calvin, on en buvait à chaque fois qu'il venait là et on faisait des conneries. C'était le passé. Je pris la première et vis que c'était de la vodka. J'essuyais rapidement mes larmes et m'assis contre mon lit, la bouteille à la main. Je suis pas si désespérer que ça, si ? Je l'a reposais dans la boîte et la remis sous mon lit. Je soufflai et les larmes recommencèrent. Si. Je repris la boîte, pris la bouteille et l'ouvris. Il fallait que je boive, que j'oublie tous. Ne serai-ce qu'une nuit. Une seule.

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⏰ Dernière mise à jour : May 08, 2016 ⏰

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Le Faux Couple ParfaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant