Chapitre 17

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Lundi.

Rien que cinq lettres qui donnent des frissons.

Des affreux frissons.

Nous étions rentrés hier dans l'après-midi. Je n'ai pas réussi à dormir car je stressai tellement que je faisais des cauchemars. Oui, je suis bizarre... J'étais tellement stresser que je ne pouvais manger un truc. Et pourtant, je mange pour quatre et toutes les cinq minutes ! Donc, cela fit un gros choc (je sais, j'exagère beaucoup !) à la gouvernante et Zack. Je m'habillai d'un simple jean kaki tache militaire, t-shirt noir, veste comme le jean, Nike air force 1 noir. Je me coiffai les cheveux et les laissai naturel : lisses jusqu'au bas du dos. Mascara et fond de teins mit, je quittai la chambre après avoir pris mon sac, écouteurs et portable.

Je sortis et me mis dans la voiture de mon frère. Il démarra et quelques minutes après, nous fûmes au lycée. Il m'embrassa la joue et quitta la voiture. Je la quittai à mon tours et partie rejoindre Kim et Dan. En passant devant tous les lycéens qui étaient à l'entrée, je sentis pleins de chuchotements à mon égard y compris des regards noirs. Je m'approchai des filles et leurs fis la bise. Je déteste sentir tous ses regards sur moi.

- Retournez-vous ! hurla une voix derrière moi.

C'était mon frère. Pour une fois, qu'il a bien fait d'être dans le coin. Il s'approcha de moi et salua mes amies.

- Tu penses que ça va aller avec... tous ça ? Je ne veux pas que tu souffres, encore... me dit-il.

Je lui fis un petit sourire et le pris dans mes bras.

- T'inquiètes pas.

Il me serra un peu plus dans ses bras et mit sa tête dans mon cou après m'avoir embrassé la tempe. La cloche sonna et je partie en direction de la salle de physique. Dan était déjà assise à notre paillasse, celle du fond à côté de la fenêtre. J'allais donc la rejoindre. Jason et Tristan finissent par rentrer avec dix minutes de retards. Qu'est-ce qu'ils ont encore fait ?!

- Mr Miller et Mr Anderson... Qu'elle est votre excuse cette fois-ci ? demanda le prof de physique exaspérer par leurs retards.

- J'ai joué à Tarzan dans les chiottes. lâcha Jason, un sourire au coin. Mais j'ai donné un coup trop fort dans la porte qui s'est barrée !

- Je me suis pris la porte des chiottes dans la gueule. répliqua Tristan en lançant un regard noir à Jason qui rigolait.

Toute la classe explosa de rire. Les cons sérieux ! Le prof souffla et leurs fit signe d'aller s'asseoir. Ils se mirent à côté de nous. La paillasse donnait ça : Jason-Tristan-Moi-Dan. En effet, sur le visage de Tristan, on pouvait parfaitement voir une bosse se former sur le front. Je frappai Dan, doucement, sur les côtes, et lui pointe du doigt le visage de Tristan. Alors qu'il y avait un blanc dans la classe, moi et Dan, nous éclatâmes de rires. Toutes les têtes se retournèrent vers nous. Je rigolai tellement que je tombais en arrière de mon tabouret. La personne qui me sert d'amie, éclatait encore plus de rire. J'étais entrain de rouler par terre en riant alors qu'elle essayait de me relever.

- Mesdemoiselles Rodriguez et McLaughlin ? Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous avez rigoler comme des animaux non-identifiés ? demanda le prof alors que ma chère amie et moi s'étions calmer.

Les élèves rigolèrent discrètement en se moquant de notre rire. Tsss ! Connards !

- Euh... fit Dan en faisant un sourire au coin. Vous voulez vraiment savoir monsieur ?

- Cela pourrais vous traumatiser à vie ! ajoutai-je en souriant.

- C'est vrai que maintenant que vous dites ça, je pense qu'on va continuer le cours sans être déranger par des folles. Bien...

Folles ? Il se fout de notre gueule ? Alors qu'il continuait tranquillement le cours, je réfléchis à son mot. Était-on à ce point-là, folles ? Je regardai Dan alors qu'elle avait les yeux grands ouverts, regardant le prof, choquée. Oui, nous étions folles et pas qu'un peu !

- Pourquoi vous avez rigoler comme des imbéciles ? demanda Tristan en se tournant vers nous.

Jason, qui voulait entendre la réponse, se tourna à son tours. Je répliquai en regardant Tristan.

- On a vu ta gueule ! souris-je.

Dan rigola discrètement accompagné de Jason. Tristan sortit son portable et se regarda dessus.

- Putain ! On va plus me prendre au sérieux après !

- Et alors ? On s'en fiche ! Regarde ! Je sors avec un mec qui a une bosse. Sale dromadaire, va !

Tristan fit les gros yeux alors que les deux idiots, qui nous sert d'amis, explosèrent de rire. Et pas discrètement, fais chier...

- McLaughlin ! Rodriguez ! Anderson ! Miller ! Dehors ! cria le prof.

Merci Jason et Dan...!

- Au revoir, monsieur ! salua gentiment Dan.

- Hasta la vista, baby ! continua Jason en faisant un bisou volant en direction du prof, qui le prit et le jeta à la poubelle.

What ???!

- Ciao, amigos ! ajouta Tristan en faisant un salut militaire.

- Euh... commençais-je.

- Sortez, McLaughlin ! s'énerva le prof en me pointant la porte du doigt.

- Mais...? Je vous ai pas dis « au revoir »... dis-je avec une mine triste.

- Je m'en fou ! Sortez !

Je quittai la salle, et donc me retrouvai dans le couloir où était assis Dan, Jason et Tristan, quand le prof hurla :

- Et « au revoir », c'est pour les chiens ?

- Au revoir, monsieur ! dis-je en me retournant avec un grand sourire.

- Mademoiselle McLaughlin ! s'écria le prof.

Oups ?! Je crois que je suis dans la merde...








Le Faux Couple ParfaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant