Chapitre 14

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Nous étions enfin arriver et j'étais toujours dans mes pensées. Mais merde quoi ! J'ai embrassé Tristan Miller. Je suis choquée ! On aurait dit... Un genre de professionnel ! Je pouffai de rire en sortant de la limousine et entrant dans le chalet sans attendre personne. Lui ? Un professionnel ! Ah ah ah ah... La blague !

- Tu m'expliques pourquoi tu rigoles toute seule ? me demanda maman.

Je sursautai et me tournai vers elle.

- Euh... C'est que je viens de penser à un truc... C'est pour ça...

Ma mère haussa un sourcil et partit rejoindre Karen qui était dans la cuisine. Je montai les escaliers et partie dans l'une des chambres du premier étage. Mes valises étaient déjà à l'intérieur et je commençais à ranger mes affaires dans les placards. Après avoir ranger la chambre, j'ouvris ma fenêtre et allai sur le balcon. Elle me donnait vue à la mer. Ce chalet était à deux heures de Miami. On était coupé au reste de la population. Le chalet était le seul bâtiment ici. Il n'y avait rien sauf la mer. Notre mer. Enfin... Techniquement celle de maman et Kristen. Elles l'avaient acheter quand elles étaient adolescentes pour que plus tard leurs enfants puissent jouer ici. Puis, papa et Xavier, le père de Tristan et Ana, sont arriver dans leurs vies. Malgré la rivalité entre les deux maris, maman et Kristen sont toujours rester amies. Et c'est ce que j'aime chez elles. Leurs amitiés. Elle dure depuis qu'elles sont en maternelle, alors que moi, j'ai dû attendre la fin de 4ème pour rencontrer Daniela et Kimberly. Les autres personnes que j'avais rencontrer avant c'était pour le fric. Les parents de Dan et Kim sont des amis à la famille. C'était lors d'un dîner pour fêter les 20 ans de mariages de mes parents que j'ai rencontrer les filles. Depuis, on ne se sépare plus. On est devenue un groupe soudé et près à tous pour aider l'une d'entre nous. Nous étions LE trio le plus connus dans notre collège et puis maintenant au lycée. On adorait répondre aux professeurs, élèves, montrés qui fait la lois et c'était drôle car on a préféré montrer notre vrai nature que à partir de la 3ème. Avant, on était typique les filles coincées, timides, qui avaient peur des jugements des autres mais mon frère m'a fait ouvrir les yeux. Mais en 3ème, j'étais comme même très naïve et ça a été mon plus gros défaut jusqu'à l'année dernière. Et c'est à partir de la fin de seconde que j'ai commencé à ne plus faire attention à mes notes.

Par contre pour les garçons avant Calvin, je sortais comme ça. Je n'ai jamais eu de sentiments avant lui. Je sortais pour montrer que je n'étais pas vraiment coincée. J'ai du sortir avec au moins une vingtaine de garçons depuis la primaire. Mais sans plus. Ça devait durer un mois ou moins. Calvin, lui, je pensais que c'était LE garçon parfait, celui avec qui je ferai ma vie, celui avec qui j'aurai des enfants... Mais maintenant je sais que c'était juste une vengeance d'Erika et qu'il sort avec depuis je-ne-sais-quand. En gros, j'ai été cocue pendant deux ans.

J'éclatais de rire en regardant les grosses vagues s'écraser contre les rochers. Cocue... J'étais cocue pendant 2 ans ! Je tournai la tête de gauche à droite en souriant au coin. Même si je souris à l'instant même, une larme coula sur ma joue. J'ai été cocue pendant 2 ans et je ne le savais pas...

Je m'écroulais au sol en laissant mes larmes couler. Il me trompait et j'étais si naïve et amoureuse que je n'ai rien vu...

Je sentis une main sur mon épaule ce qui me sursauter. Je n'ai pas entendue ma porte s'ouvrir pourtant elle grince... Je me retournai et vis mon frère. Dès qu'il vit mon visage, il se mit à genoux à côté de moi et me prit dans ses bras. Je me remis à pleurer. J'en ai marre de penser à lui. A ce qu'il m'a fait.

- Je n'arrive pas à l'oublier, Zack... chuchotai-je en pleurant encore plus.

- Chut... me souffla-t-il en me caressant le dos. Tristan va t'aider à te venger et je lui réglerai mon compte avec lui quand il ne si attendra le moins.

Je le serai encore plus d'en mes bras en laissant les larmes défiler. Il me porta jusqu'à mon lit et nous fit allonger. Je ne pensais plus à rien et écoutais la respiration de mon jumeau. Je finis par m'endormir.

PDV Tristan

Affalé sur le canapé, j'attendais Zack qui était monté pour aller chercher Harmony pour jouer à une partie de FIFA sur la Xbox, car c'était son jeu préféré d'après lui. Cela faisait un instant qu'il était partit sans jamais revenir une seule seconde me prévenir qu'il faisait chez-pas-quoi-d'autre. Je finis par me lever du canapé et monter en haut. J'ouvris sa porte de chambre mais personne. J'ouvris celle de Harmony et je l'a vis dans les bras de son frère. J'entrai et fermai la porte de chambre. Zack me fit un petit sourire et me hochai la tête pour que je m'allonge aussi. Je me mis derrière sa sœur et mis un bras protecteur sur sa hanche et me mis sur le coude pour mieux voir mon meilleur ami.

- Que c'est-il passer ? demandai-je en chuchotant.

- Elle a re penser à ce con et elle s'est mise à pleurer. Maintenant, elle dort.

- Je te promets que je l'aiderai à ce venger et aussi pour le tabasser.

Zack sourit et m'avoua :

- Merci mec, mais... J'étais trop aveugle pour voir que Calvin se foutait royalement de ma sœur... Pourtant, cela se voyait mais je n'ai rien fait... Et voilà le résultat... Un cœur brisé en mille morceaux. Cela va être très dur à le rendre jaloux...

- Je sais... Et on va devoir l'entraîner pour qu'elle remballe rapidement Calvin sans se rappeler ce qu'il lui a fait. Elle peut l'insulter de loin, mais face à lui...

Zack hocha la tête et regarda sa sœur. Les joues de Harmony avaient des traces de ses larmes. Ma main, qui était sur sa hanche, alla sur ses joues pour les essuyer. Je remis ma main sur sa hanche et Zack chuchota :

- Ne l'a fait pas souffrir, s'il te plait...

- Je ne pourrai pas... soufflai-je en m'allongeant en collant mon torse au dos de ma « fausse » petite-amie.

Zack ferma les yeux et s'endormit à son tours. La porte de la chambre s'ouvrit sur Laurence, la mère des jumeaux. Je lui fis signe qu'ils dormaient. Elle hocha la tête et sortit de la chambre en fermant la porte. Je me remis comme il faut et fermai les yeux à mon tours. Je crus entendre un bruit d'appareil photo avant de sombrer dans mon sommeil...

Je ne pourrai jamais faire souffrir la sœur de mon meilleur ami... Mais par contre, faire souffrir ce salaud de Calvin Peterson, mais se serait avec joie !

Le Faux Couple ParfaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant