Chapitre 50

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- J'avais raison.

Je pousse un soupir et me tourne vers Arjun.

- Oui, tu avais raison...

- Nous allons avoir une fille, Priya!

Je tente de rester la plus sérieuse possible. Et c'est vraiment dur, son sourire est carrément contagieux! Le voir si ravi, me transporte de bonheur.
Notre bébé sera une fille! Maintenant que j'ai cette nouvelle donnée, l'image que je m'en étais fait jusque là, a considérablement évolué. Je ne sais même pas s'il est possible d'éprouver un tel bonheur!
Je me vois déjà en train d'acheter un montagne d'habits pour nourrisson, et toutes ces minuscules  chaussettes! Oh la la! J'en ai déjà le tournis...

- Oui, nous allons avoir une fille!

Il me soulève alors et me pose sur ses genoux.
Nous sommes rentrés depuis une heure, et l'excitation n'est toujours pas retomber pour autant.
Au contraire, on accuse le coup, et c'est génial!

Je pose ma tête sur son épaule, ne désirant rien d'autre.

- Je vais prendre soin de vous deux. Je ferai en sorte que rien ne vous arrive, Priya. Tu verras.

Je me redresse et le regarde dans les yeux:

- Je sais. Tu n'as pas besoin de me prouver quoi que ce soit!

Je fixe mon mari dont le regard si profond me touche plus encore que ses paroles.
Je sais que je pourrais compter sur lui. Je sais qu'il sera là pour tout, qu'il protégera notre famille, et ce qu'il y a entre nous deux. Et par dessus tout, je sais qu'il sera un père formidable.

- Est-ce que tu vas l'aimer plus que moi?

- Je t'aime plus que mes mots ne pourront l'exprimer, Priya.

- Mais tu n'as pas répondu à ma question!

- Pourtant tu devras t'en contenter.

*

Lorsqu'il frappe à la porte, je l'ouvre précipitamment, avant de me jeter dans les bras de mon père.

- Bonjour, ma chérie.

- Bonjour papa!

- Recule un peu, que je puisse te contempler... Grand Dieu! Tu es radieuse!

Un grand sourire apparaît sur mon visage. Je suis tellement heureuse de le voir!

- Entre donc!

Avant de fermer la porte, je scrute un moment la rue déserte: c'est devenu comme un automatisme, chez moi. J'ai toujours un peu d'appréhension à l'idée de tomber sur des journalistes...

- Comment tu vas?

- Fatiguée, mais ça peut aller. Tu veux du thé? Du café?

- Du thé, ma chérie. Et tu sais que dans ton état, tu ne dois pas prendre tout ce qui est caféine et théine, non?

- Oui papa, je le sais! Je dis en secouant la tête.

Nous nous installons dans le pièce à vivre, une fois que je lui ai servi du thé et un verre de jus de mangue pour moi.

- Comment tu vas, toi?

- Un peu fatigué aussi. Mais je vais m'en sortir! J'ai tellement hâte que ton frère Pag, revienne de New Delhi pour prendre la relève! Comme ça, je pourrais enfin amener ta mère en vacances, comme elle le mérite.

- Comment va-t-elle?

Mon père soupire, alors que la tristesse envahit son regard.

- Tu pourrais au moins l'appeler, pour lui demander comment elle se porte! Et lui dire que ta grossesse se passe mieux que prévu!

Ce que tu disOù les histoires vivent. Découvrez maintenant