The Maze Runner {Minho♥Kira}

Réveil

      Je me réveille dans l'infirmerie. Il fait sombre et il n'y a aucun bruit, ce qui me fait conclure qu'il fait nuit. Je sens un mouvement dans la pièce. Je passe ma main autour de moi pour qu'elle aille finalement caresser les cheveux d'un blocard. Le mouvement le réveille.

      - Kira, c'est toi ? Tu es réveillée ? me demande-t-il.

      - Minho ? m'étonné-je.

      Je sens qu'il hoche la tête. Il me serre dans ses bras, peut-être un peu trop fort, par contre.

      - Minho, arrête, tu vas m'étouffer.

      - Désolé, j'ai eu peur que se soit grave, dit-il en me lâchant.

      - T'inquiète, je m'en sortirais toujours, plaisanté-je. Depuis combien de temps suis-je ici ?

      - Depuis une semaine, heureusement que le griffeur ne t'as pas piqué.

      - Non, il ne m'a pas piqué, juste planté une de ses griffes dans le bras. Que se serait-il passé si il m'avait piqué ? Est-ce que j'aurais été bannie comme Ben ? m'inquiété-je.

      - Oui, répond-il en baissant les yeux. La dernière fois, Alby c'était fait piqué mais Thomas avait trouvé deux seringues qui servent à empêcher ceux qui se sont faits piquer de mourir mais nous les avons utilisés... comment allons-nous faire ?"

      - Alby s'est fait piquer, c'est ça ?

      - Oui.

      Je réfléchis. Pourquoi les créateurs nous en auraient-ils donné une fois mais pas deux ?

      - Il va... mourir ? balbutié-je.

      Je sens que Minho hoche la tête. Les larmes me montent aux yeux.

      - Je commence à en avoir marre... dis-je.

      Minho ne dit rien, mais je sens qu'il me jette un regard interrogateur.

      - J'en ai marre que mes amis meurent... Que les blocards meurent... Pourquoi nous a-t-on envoyés ici ? Pour nous faire péter un câble ? En tout cas si c'est le cas, ils ont réussit, dis-je avant d'éclater en sanglot. C'est n'importe quoi tout ça ! Les créateurs doivent bien se marrer en nous observant !

      Minho me prend dans ses bras.

      - Calme-toi, s'il te plaît, calme-toi, Kira.

      Mais, je ne peux, je ne veux plus que d'autres gens meurent. Au bout d'un moment, j'arrête de pleurer.

      - Ça va mieux ? demande-t-il.

      - Oui. Désolée...

      - Tu n'as pas à t'excuser. Tout le monde a craqué un jour. Tu devrais dormir, j'y vais, à demain.

      Il se lève mais je le retiens.

      - Je veux pas rester toute seule, ça te dérangerait de rester avec moi ? lui demandé-je.

      - Non, je te comprends.

      Il s'allonge à côté de moi et me serre contre lui. Me sentant en sécurité, je me blottis contre lui. Sans que je m'en rende compte, je m'endors.