Je me levai de ma chaise direct pour regarder à la fenêtre et c'est la que j'ai aperçu son visage.
J'ai même pas chercher à comprendre, j'ai couru comme une malade jusqu'à la porte d'entrée. S'il était la c'est qu'il avait des nouvelles et en ce moment, c'était ce dont j'avais le plus besoin.
Sofiene, physiquement il était la copie conforme de Youness. Très grand, fin, les traits du visage similaires.
Il avait le regard angoissé, comme quelqu'un de déçu mais aucune surprise ou choque sur son visage car, j'pense que mis à part moi, sa mère et sa soeur, les autres savaient qu'à force de jouer il allait perdre.
Jouvris directement le portail pour sortir avec lui et Bahia, la chienne qu'il avait du sûrement du sortir le temps que les chiens des stups étaient à l'intérieur.
Sofiene - Waah arrête de pleurer Léannah.
Il me fis m'asseoir sur un muret face à lui en essayant tant bien que mal de me calmer mais moi la seule chose que je voulais qu'il me dise, c'était comment Youness allait.
Sofiene - Il va bien tkt, maintenant faut que tu te calme et que tu me dise exactement ce que les flics ont trouvé à l'appartement. Est ce que mon frère avait de la drogue sur lui ?
- Non mais ils ont trouvé 1800 euros en liquide dans sa sacoche et la chienne avait marqué dessus donc c'est qu'il y a eu avant..
Il détourna la tête en serrant les dents tout en lâchant un putain.
Entre temps, Jess et mon père était sorti nous retrouver pour en savoir plus et surtout pour pas me laisser seule.
Padre - Oh Sofiene, y spasse quoi ? C'est quoi cette histoire ?
Sofiene - Rien de grave j'pense t'inquiète.
Padre - Ne me dis pas rien de grave, ma fille elle rentre en pleurant chez moi parce qu'ils se font fouillé chez eux alors il a forcément fais quelque chose de grave.
J'regardais Sofiene, j'voyais ses traits se durcirent. Il en savait plus qu'il ne voulait en dire, peut être qu'il préférerait que je lapprenne de la bouche de Youness plutôt que de la sienne.
- Et ils ont trouvé quoi chez vous ?
Sofiene - Rien, ils étaient dégoûté. Ils on trouvé des armes mais c'est à mon père, des armes de collection zehma avec les papiers en règle et tout donc y peuvent rien faire. Juste ils ont pris tous les téléphones, t'sais les vieux que tu gardes la, pour faire j'sais pas quoi les analyser ou un truc comme ça.
Jressenti un certain soulagement car au moins, y avais rien de plus chez lui. J'avais peur que en fouillant chez lui, il retrouve d'autres preuves contre lui.
- Mais qu'est ce qu'il a fait Sofiene sérieux J'conprends pas..
Sofiene - Il a fait la conneris de s'associer avec la mauvaise personne, Nadir ça fais trente fois que j'y répète que c'est pas quelqu'un de bien, de plus le ramener à la maison mais lui il écoute pas, il croit trop jdis les choses pour lui casser les couilles.
Jlaissais échapper des larmes à certains moments car j'realisais pas encore, j'voulais pas comprendre.
Sofiene - T'inquiète ça va aller ma belle.
Il me pris la main dans la sienne avant d'essuyer mes larmes.
J'me suis jamais vraiment entendu avec mon beau frère mais ce soir là, il avait réussit à me calmer, à me rassurer plus ou moins enfin du mieux qu'il pouvait.
On est resté un certains temps dehors avec lui, Jessica et mon père, peut être bien 30-40 minutes.
J'essayais de comprendre et lui voulait que je lui dise exactement tout ce que les condé avaient dit mais j'pouvais pas tout dire devant mon père et puis j'avais toujours une phrase en tête, j'voulais juste voir son expression quand je le dirais.
- Sofiene, vasi viens steuplais.
On se decalai assez loin pour que mon père ne m'entende pas.
- Les flics ils ont parlé de cocaïne taleur et ils m'ont dit que You il sniffait ça.
Sofiene - Pff, déjà sois sur Youness il touche pas à ça.
- Et le condé quand il est sortie il m'a dit qu'ils allaient me faire écouter des enregistrements de lui avec des filles au téléphone, zehma ils allaient me faire écouter comment il parlait de moi..
Il me coupa directement, sans même me laisser le temps de finir.
Sofiene - Mais Léannah tu vois pas y essaient de te monter la tête, en sah il veulent te tourner contre mon frère pour que zehma tessaye de te venger en disant la vérité que tu sais mais sauf que ce qu'ils ont pas compris, c'est que tu sais rien donc y a rien à dire. En tout cas, moi je te le dis et je te le redirai, mon frère il parle à personne d'autre, t'es la première qu'il ramène chez moi et qu'il me présente donc t'as pas de soucis à te faire. Il est sérieux avec toi et il t'aime mon frère, c'est tout ce que je peut te dire.
Ses paroles me rassurait, en vrai il m'a apaisé ce soir là.
Sofiene - Wallah qu'il y a que toi pour lui, ne t'inquiète pas.
Il me prit dans ses bras tout en me chuchotant à l'oreille de me calmer.
Sofiene - Maintenant ils vont l'emmener à l'hôtel de police et jusqu'à la comparution au tribunal, on en saura pas plus donc le mieu, tu va rentrer te coucher, t'as besoin de dormir et mon frère n'aimerait pas te voir comme ça. Des que j'ai des nouvelles, je t'appelle et en attendant, au moindre problème ou quoi que ce soit, tu viens direct me voir d'accord ?
- Oui tkt c'est bon.
Sofiene - Allez rentre à la maison.
Il serrai la main de mon père et de jess avant de rentrer chez lui.
J'suis directement partit me coucher mais ce soir là, le sommeil n'est jamais venu..
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Léannah - Jusqu'à la fin des temps, ce sera nous contre le reste du monde.
Lãng mạnDurant cette épreuve, j'ai appris que la liberté ne se vendait pas mais que quand la juge s'en emparait, elle valait très chère ! Même les murs les plus épais, même les distances les plus longues, ne m'empêcherons jamais de t'aimer. Jusqu'à la fin d...