Partie XXII - Pour le meilleur comme pour le pire, on se l'ai promis.

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Je montai dans le bus qui sans le vouloir allait me conduire à ma perte.

Plus j'voyais les bâtiments de mon lycée s'approcher, plus mon coeur se contractait dans ma poitrine comme i à chaque instant, il pouvait sortir.

J'descendis du bus avec le regard plein de compassion D'Abdel car la détresse et l'appréhension devait se sentir à dix km autour de moi ce jour là.

A peine le pied au sol, je me sentais déjà oppressé, j'avais l'impression que le monde entier se resserait autour de moi dans le seul but de m'ettoufer. Je sentais les regards sur moi, je sentais les regards s'arrêter sur moi.

Je savais que ça allait être dur mais en vrai j'avais pas le choix.

J'montai le son dans mes écouteurs et me dirigea vers ma salle de cours.

Quelques filles de ma classe étaient déjà au courant donc ça ne m'a pas étonné quand je les ai toutes vue s'approcher de moi, leurs regards plein de pitié et c'est bien ça qui me dégoûtaait le plus car pitié est un synonyme de faiblesse, ne l'oublions pas.

Elles étaient toutes la a s'agglutiner autour de moi avec leur phrase pleine de réconfort " t'inquiète pas cava aller " " tiens le coup bébé " " si t'as besoin on est là ".

Je ne répondais que par des oui, merci, c'est gentil car quoi dire d'autre ?

Il y en avais qu'une qui savait l'histoire entière et j'preferais pas que ça s'ebruite mais elle j'étais tranquille, c'était ma go sur sans soucis.

J'étais un fantôme cette journée là. J'allai de salle en salle pour suivre des cours que je n'écoutais même pas puisque des que je fermais les yeux, son visage m'apparaissait encore plus net que la dernière fois.

Pourquoi t'as fais ca ? T'avais pas le droit de me laisser, qu'est ce que j'allais devenir ? J'étais sur de ne pas pouvoir surmonter ça mais pourtant on survit à tout.

Il allait comparaître ce vendredi 03 octobre à 14heures au palais de justice. Je n'attendais qu'une chose,le voir malheureusement cela n'allait pas arriver avant un long moment.

Cette semaine là, j'ai survécu à tous les sens du terme. Entre les papiers, ma peine et la peine de sa famille, j'ai du gérer. J'essayais de mettre toutes les chances de notre côté pour alléger la peine mais malheureusement ça n'a pas suffit..

Léannah - Jusqu'à la fin des temps, ce sera nous contre le reste du monde.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant