Partie IV - L'amour ca tue, la haine ça maintient en vie.

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Dès que j'ai vue ce message, j'ai desuite compris que c'était lui. La façon de parler, le clin d'oeil à la fin, ça pouvait être que lui.

J'rigolais mais en même temps j'comprenais vraiment pas où il avait réussit à pêcher mon numéro. Quand je lui disais qu'il le trouverai de lui même, c'était une blague. Jamais de la vie j'aurais pensé qu'il aurait réussi à l'avoir.

Mdrr putain ce mec était vraiment plein de ressources quand même. Après avoir eu le Facebook on sait toujours pas comment voilà maintenant qu'il avait mon numéro de téléphone.

J'lui répondis presque de suite.

- " Bah ouais j'vois sa mdr. Cst qui qui t'as passer ce numéro? Et pourquoi c'est pas le même que tu m'a donner hier ? "

Je pris pas le temps de rester tranquille un peu au lit car fallait pas que j'arrive en retard au taff puisque à squi paraît hier c'était limite d'après ma chef.

Cette femme, c'était la plus grosse des connasses. Un truc de fou, la fille elle avait quoi ? Deux ou trois ans de plus que moi mais j'crois elle se sentait pousser des ailes ou un délire comme ça. J'ai jamais pu me la voir mais bon tfacon c'est réciproque lol.

J'avais même pas pris le temps de répondre à Nasser car y avait quoi à dire svp ? Rien. On était arrivé à un stade où je crois on avait plus rien à se dire autant lui que moi.

En vrai dans ma tête, la seule chose que j'voulais c'était qu'il redevienne comme avant, juste qu'il pense à moi. Mais bon, faut pas trop en demander.

Pour une fois, j'ai préféré le laisser tranquille et attendre comme à chaque fois le moment où il voudrait me parler.

J'continuais de me préparer pour aller au travail mais rien que dans ma tête, je deprimais juste en y pensant.

Déjà, le travail que je faisais il était grave fatiguant et en plus voilà l'ambiance dans cette boîte. A part Samia, le reste c'était que des langues de putes. Elles te diront toutes bonjour, grand sourire et tout limite elles vont te sortir l'orchestre mais en vrai, par derrière, elles vont te la faire à l'envers.

Enfin bref, fallait quand même y aller.

Durant la matinée, enfin de 11h jusqu'à 13h, mon heure de pause, je guettais mon téléphone voir si Youness m'avais répondu mais non. En cas, normal aussi avec le ramadan, il dormait nerveux tard.

J'vous passe donc cette matinée car rien d'intéressant ni de particulier à part que j'avais réussi à feinter ma chef pour la pause. Normalement, on n'a le droit à 10 m de pause dans la journée et encore, ces 10 minutes c'est pas gratuit faut les déduire de ton heure de repas. Donc bref, ma chef était partie en réunion jusqu'à 15 heures et vue qu'avec Samia, on était en avance sur notre travail, à l'aise on s'est pris une demi heure de pause tranquille.

Vers 13 heures, j'allai me changer pour me poser dehors pendant l'heure repas. Beaucoup prenait pas le temps de se déshabiller pour se remettre après mais moi tant pis quitte à perdre 10 m ça me faisais trop du bien car chaussures de sécurité et tout au bout d'un moment, c'est plus possible.

Une fois posé sur une chaise dehors, c'est la que j'ai vue qu'il m'avait répondu.

Youness - " Ahah j'declare pas mes sources. Tfacon t'as pas besoin de savoir. Et pour le numéro, c'est juste que je l'ai changer hier soir. Supprime l'ancien et enregistre celui là. "

Mdrr putain j'sais pas d'où il les tirait ces infos mais c'était des sources sûrs.

J'ai jamais su comment il avait eu mon numéro, il a jamais voulu me le dire. Le Facebook, je l'ai appris un peu plus tard.

Léannah - Jusqu'à la fin des temps, ce sera nous contre le reste du monde.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant