Chapitre 4.

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-T’as l’air de bien t’intégrer dans ton école finalement Apple.

-Mouais, je préférerais de loin être près de ma petite maman.

-Ecoute je sais que c’est difficile mais vois le coté positif des choses, tu peux venir me voir pendant les vacances ce n’est pas comme si j’étais à Los Angeles et puis ton père sera en Australie pour son tournage alors bon.

- Je sais bien mais ce n’était pas nécessaire de m’envoyer dans cette école de riches et puis t’en a pas marre que James enchaine les tournages comme ça sans jamais rester sur Nice avec toi ?

Oui j’appelais mon père James, pour une seule et bonne raison c’est que jamais on ne s’est entendu, je ne l’ai quasiment jamais vu et donc par conséquent je ne l’ai jamais appelé papa mais tout simplement James.

-Il a cru faire bien Apple, après tout tu disposes d’un des meilleurs enseignements du pays et puis tu sais je préfère qu’il soit en tournage plutôt qu’ici à me traiter comme une étrangère. Bon ma puce je vais te laisser le devoir m’appelle j’ai un menu a créer pour la fin de la semaine, je t’aime mon ange.

-Je t’aime maman prend soin de toi.

-C’est touchant, me dit Jason.

-Qu’est-ce que tu fais là espèce de traitre ?

-Tu ne vas pas commencer Lena, comprend moi je ne pouvais pas lui dire.

-De toute façon vous ne pouvez jamais rien faire, vous êtes que des égoïstes.

-Si j’avais pu je l’aurais fait je te jure mais je ne pouvais pas rien que le fait de penser à la discussion ça m’en dissuadait.

-T’es qu’un con tu le sais ça, quand bien même tu ne pouvais pas lui avouer t’aurais pu arrêter ces rumeurs.

-J’ai essayé mais ce n’était pas franchement facile avec son comportement.

-Son comportement il t’emmerde et moi aussi par la même occasion donc maintenant tu es prié de sortir de ma chambre de suite.

Cette journée fut la plus longue de toute mon existence. Un mois plus tard rien ne s’était arrangé avec Ethan, il avait pris l’habitude de changer de douche pour ne pas me croiser, comme on ne se parlait plus Jason et Julian sacrifiaient leur repas ensemble pour manger l’un avec Ethan et l’autre avec moi. Autant dire que j’étais mal à l’aise à cause de cette situation, à mainte reprise j’avais dis aux garçons de me laisser manger seule et d’aller déjeuner avec leur ami mais dès qu’ils avaient quelque chose dans la tête difficile de leur enlever. Jason avait repris contact avec ma petite Adèle et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il était vraiment amoureux. En parlant d’Adèle j’allais partir la chercher pour qu’elle revienne à Paris Art School et je passerais donc les vacances de février chez elle.

Une fois n’est pas coutume je me trouvais dans ma chambre en compagnie de Julian et Jason et je préparais ma petite valise.

-Tu me l’a ramène entière et en plein forme, me commanda Jason.

-Oui chef autre chose ?

-Parler avec Ethan avant ton départ, me répondit Julian.

-On en a déjà parlé j’ai fait le premier pas je ne ferais surement pas le deuxième et puis d’après ce que j’ai compris mon amitié ne l’intéresse pas sur ce le sujet est clos messieurs.

-Quelle têtue cette petite Lena, dit Julian, mais moi tu me connais très mal.

Il me porta en sac à patate et se dirigea vers la chambre d’Ethan qui se trouvait être la chambre d’en face, elle est pas belle la vie ? (Big up à la petite de la pub fleurimichon qui date).

[PDV d’Ethan]

Cela  faisait maintenant un mois que je n’avais aucun contact avec Lena, bon si le contact visuel mais là ça compte pas. Un mois que je m’engueulais avec Jason et Julian parce qu’ils restaient beaucoup avec elle, parce que d’après eux j’avais laissé filer une fille bien juste à cause de mes envies d’homme et mon entêtement mais elle avait joué avec moi, elle m’avait blessé d’une certaine manière alors hors de question de revenir en arrière.

Pourtant je dois bien l’avouer je ne me lassais pas de la regarder «  de la reluquer tu veux dire », bon ouais je la reluquais mais je ne suis qu’un homme, comment ne pas regarder cette belle fille, brune foncée et les pointes plus claires, une peau bien métissée, un corps composé de formes bien proportionnées ( merci la douche ;) ), grande, une visage enfantin, que demander de plus.

Alors que je me repassais encore et toujours son image dans ma tête, Julian entra dans ma chambre avec cette belle plante sur son épaule droite. L’asseyant de force au bout de mon lit,  il retira la clé de la porte et nous enferma de l’extérieur.

-Tant que vous n’aurez pas discuter personne ne sortira de cette chambre, cria-t-il de l’autre coté de la porte.

-C’est pas comme si j’avais des choses à faire, dis-je.

-Ce n’était en rien mon idée, on m’a obligé.

-Je ne te reprochais rien Lena.

-Oh tu te souviens de mon prénom quel miracle parce que pendant un mois j’ai cru que tu l’avais oublié.

-Y avait de quoi nan ?

- Je ne suis pas la seule fautive, je m’excuse si je t’ai blessé dans ton ego soit dit en passant surdimensionné. Mais j’en ai assez de cette situation, y a des choses sur lesquelles j’étais sincère comme quand je te disais que je t’appréciais, quand je me glissais dans tes bras pour mon câlin journalier.

-Alors pourquoi avoir joué ?

-Tout simplement parce que la relation que tu cherches à avoir ce n’est pas celle que je veux, moi j’ai que mon amitié à t’offrir, mes bras aussi au passage.

- Pleins de câlins ?

-Tant que ça n’à rien avoir avec le sexe, pas de problème.

-Je vais réfléchir alors.

Lena ne semblait pas de cet avis là et me sauta dessus afin de se glisser dans mes bras et déposa tendrement un baiser sur ma joue.

Comment lui résister ?

-Réfléchis bien alors, me dit-elle avant de fermer les yeux.

-Si j’ai le droit de passer la soirée rien qu’avec toi dans mes bras alors j’accepte.

-Je n’attends que ça sincèrement et c’est avec plaisir que j’accepte ta requête.

-Pas de Jason, encore moins de Julian, juste toi et moi.

-Serait-tu jaloux ?

-Tellement, pour être honnête c’est ta proximité avec Julian qui me dérange.

-Je te préviens tout de suite, mon amitié avec lui ne sera en aucun cas la même qu’avec toi, maintenant je suis tactile comme fille alors normal qu’il y a des accolades par ci par là.

- Ouais sauf que lui ce n’est pas son genre ce comportement.

- Si ça te rassure, je préfère tes bras aux siens, tu mets plus d’amour dans tes câlins.

De l’amour, si tu savais Lena.

Puisque tout nous sépare, l'amour nous rapprochera.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant