Chapitre 17 " L'amour est une interrogation continuelle".

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-Salut, dit Julian en entrant dans la cuisine.

-Hey you, lui répondit Lena qui préparait le petit déjeuner.

-Tu nous prépares quoi de bon ?

-Qui a dit que ça vous était destiné ? Nan je rigole, pancakes, cookies et bien d’autres choses, va sur la terrasse je te rejoins.

-Ok mais dépêche toi je crève de faim.

Une fois le petit déjeuner préparé, Lena rejoignit Julian sur la terrasse.

-Qui l’eut cru ? Sortit Julian.

-De quoi ?

-Que je prendrais un petit déjeuner face à la mer et en charmante compagnie.

-Haha, fut le sol que su sortir Lena, les joues en feu.

-Pour hier soir, tu sais le baiser je…

-Ne t’inquiètes pas il n’aura aucune incidence sur notre amitié, ce n’était qu’un jeu.

-Je sais bien mais je voulais être sur.

-Détends toi, j’ai l’impression d’être face à un étranger c’est assez bizarre.

-S’cuse ce n’était pas mon but, mais ça fait tellement longtemps.

-Tellement longtemps que j’avais oublié qu’on avait des marmottes avec nous.

-En même temps il n’est que 9h30 et on ne s’est pas couchés très tôt.

-C’est vrai mais il me semble que parler d’eux les réveille, bonjour Adèle.

-Bonjour, purée vous avez l’air de péter la forme vous, répondit-elle.

-Mange le bon petit déjeuner préparée par la maitresse de maison et tu l’auras autant que nous, dit Julian.

-J’avais bien senti, huuum pancakes !!! cria Charlotte.

-Bonjour à toi aussi Cha’, dit Lena.

-Ouais bonjour à vous, vite passe le sirop d’érable.

- Hé beh y en a qui n’y vont pas de main morte, dit Adèle. Au fait ça fait longtemps que vous êtes levés ?

-Perso ça doit faire une demi-heure mais Lena ça fait bien plus, lui répondit Julian.

-Il fallait bien quelqu’un pour vous préparez le petit déj’ non ? répondit cette dernière.

Peu à peu les trois autres garçons se levèrent et rejoignirent la table. Une fois le petit déjeuner finit et la table rangée les trois filles se retrouvèrent devant l’immense garde de robe de Lena.

-Han je crois que je vais t’en piquer quelques uns durant mon séjour, avoua Adèle.

-Servez-vous, lui répondit Lena.

-Apple je mets quoi ? demanda Charlotte.

-Etant donné qu’on va aller se balader tu pourrais mettre ce short, le débardeur tie and die bleu et les vans de même couleur, en plus ça devrait plaire à Ethan.

-On veut plaire à Ethan hein ? demanda Adèle.

-Pas du tout, je demandais pas ça pour ça, lui répondit Charlotte.

-Il te plait et il ne reste qu’une semaine, fonce, lui dit Lena.

-Non mais j’ai bien réfléchi et ça ferait très bizarre d’avoir quelconque relation avec ton ex Apple.

-Ca me dérange pas Cha’, tout est clair entre nous, lui dit Lena.

-Ma décision est prise.

-Et toi tu comptes aller où avec ce putain de look ? demanda Adèle.

-Bah me promener pourquoi ça ne va pas ensemble ?

-Tu rigoles, t’es canon, lui répondit Charlotte.

-Tu vas en faire tomber plus d’un, acheva Adèle.

-N’importe quoi c’est juste une jupe et un haut hein.

-Si tu le dis, finit par dire Adèle.

-LES FILLES VOUS ETES PRETES ? cria Pablo déjà devant le portail.

Une fois les filles descendues, ils se mirent tous en route pour faire un tour de la célèbre ville américaine. Les plages, Hollywood inscrit en gros, Hollywood Boulevard émerveillaient les invités. Ils avaient ensuite fait une virée à Venice Beach et avaient terminés à l’eau. Arrivés à la maison les garçons avaient proposés de faire à manger tandis que les filles vaquaient à des occupations purement féminines. Ce fut le moment que choisit Ethan pour demander à Julian qu’elle était sa décision.

-Alors Julian ? demanda Ethan.

-Quoi, pourquoi tu me regardes comme ça ?

-Avec Lena ?

- Tu ne veux pas me lâcher avec ça ?

-Il se passe exactement avec Apple ? demanda Pablo perdu.

- Absolument rien, lui répondit Julian.

-BIP menteur, il est fou amoureux d’elle et il ne fait rien pour qu’elle le sache, répondit Chad.

-Hé bah mec je pense que tu devrais mettre les bouchées doubles, dit Pablo.

-Mais ça va pas, je préfère prendre mon temps, je ne vais pas lui sauter dessus.

-Bah tu ne vas pas aller loin alors, t’es pas le seul sur ce parcours, lui répondit Pablo.

-Pourquoi ? demanda Ethan intéressé.

- Ce n’est pas le seul c’est tout, je ne pense pas qu’Apple apprécierait que je dévoile sa vie, répondit Pablo.

-Aller, ce n’est pas comme si on ne la connaissait pas, je te rappelle qu’on a passé plusieurs mois avec elle et qu’on a tout suivit de sa petite vie, lui dit Chad.

-Vous n’en parlez pas alors, si elle le sait je suis mort. Disons qu’il y a un ami à nous qu’elle a rencontré et ils ont bien accrochés et tout ce que je peux vous dire c’est qu’ils se correspondent sur pleins de points, il y a un truc entre eux et ça ne m’étonnerait pas que d’ici quelques temps ils finissent par conclure, du moins c’est le but d’Andy. Si j’étais toi je profiterais du fait qu’il soit à l’autre bout du monde, maintenant vos gueules parce qu’elles arrivent.

Effectivement les filles étaient descendues voir l’avancée du repas car la faim commençait à guetter. Une fois que les garçons eurent terminés, ils se mirent tous à table et dégustèrent ce repas. L’ambiance était quelque peu bizarre, les filles discutaient entre elles et les garçons lançaient des regards à Julian pour qu’il prenne les devants, parfois ils discutaient tous ensemble de sujets comme les autres, puis le silence refaisait surface.

Ils finirent la soirée à regarder un film puis allèrent se coucher sans rester discuter par petits groupes comme ils l’avaient fait la veille. Seul Julian était réveillé, sur la terrasse de sa chambre, une photo de ses amis à la main. Il se demanda s’il prenait la bonne décision, fallait-il qu’il laisse faire le temps ou devait-il foncer ? Puis il se rappela de la première fois où il l’avait vu, il s’en souvenait comme si c’était hier, elle arrivait à l’école, perdue et elle dégageait cette image de mélancolie, il avait bien vu que sa vie passée lui manquait déjà alors qu’elle ne l’avait quitté que depuis quelques heures. Ce fut ce jour là qu’il tomba amoureux d’elle mais il mit du temps à se l’avouer, puis il y avait eu Ethan, alors il s’était efforcé de ne pas briser leur amitié et pourtant. Mais Julian ne regrettait pas, il avait vu la jeune femme s’épanouir, il avait pu avoir des moments d’intimités qu’il n’aurait jamais pensé avoir, l’écouter parler, rire, il savait qu’il avait eu de la chance de la côtoyer et maintenant il était sur qu’il prenait la bonne décision car au final elle revenait vers lui, même si pour elle il ne s’agissait que d’amitié. Il n’avait pas besoin qu'elle ressente quoi que ce soit pour l’aimer, il avait juste à la regarder vivre.

"L'amour est l'état où le bonheur d'une personne est indispensable au vôtre" Robert Heinlein.

Puisque tout nous sépare, l'amour nous rapprochera.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant