Chapitre 29.

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- DEMI ! DEMI JE T'EN SUPPLIE ATTEND MOI! Criais-je de toute mes forces.

La porte d'une des loges claqua, j'arriva à bout de souffle devant celle-ci. Impuissante devant la situation qui me précédait. J'avais littéralement tout gâché, et je ne savais pas si cette fois ci, tout rentrerait dans l'ordre.

- Je te jure que je peux tout t'expliquer Demi, c'est pas ce que tu crois bordel ! Disais-je en tambourinent la porte de coup.

- DEGAGE TESS. Recevais-je comme toute réponse.

C'était évident qu'elle n'allait pas m'écouter. Mais d'un autre coté, elle n'avait pas réellement le choix.

- Je l'aime même pas ce type putain ! Tu le sais autant que moi !

- MAIS VA TE FAIRE FOUTRE, RETOURNE BAISER AVEC PUISQUE C'EST TOUT CE QUE TU SAIS FAIRE QUAND J'AI LE DOS TOURNÉ !

Avait-elle conscience de l'impact des mots qu'elle employait ? Cela me brisait de l'entendre me décrire de la sorte.

- Mais arrête ! Il s'est rien passé enfin ! Je tombais au sol face à la porte toujours fermer, je pouvais l'entendre pleurer d'ou j'étais.

- AH OUAIS ? ET LAUREN ? IL FAUT QUE JE TE METTE EN GARDE COMBIEN DE FOIS BORDEL ? Sa voix tremblait. Elle était en colère, mais à la fois attristée.

L'entendre dans cet état là me brisait le cœur et encore plus étant donné que j'étais l'unique cause de son malheur.

- Ce n'était pas la même chose. Je levais la tête face au plafond, les larmes coulaient sans que je ne m'en rend compte.

- Tu n'as pas besoin de me mettre en garde, je sais ce que je dois faire ou non. Repris-je.

- Tromper ne fait pas parti de mes principes. Entendis-je plus fort à travers la porte, pourtant elle ne criait plus. Elle devait être juste derrière cette porte de bois qui nous séparaient.

- Je pourrais en dire de même avec Wilmer. Lâchais-je à bout de souffle.

Après ça, je n'avais plus aucune réponse, j'étais seule face à cette porte faisant abstraction des membres de l'équipe de tournage de l'émission qui passaient plusieurs fois dans les coulisses voir si ils devaient intervenir ou non.

La porte s'ouvrit subitement, manquant de me faire tomber. Le crayon noir de Demi avait coulé, sa main posée sur la poignet tremblait. Je ne l'avais jamais autant vue énervée que maintenant. J'étais toujours au sol et elle perchait sur ses talons. Je me sentais impuissante et faible face à elle. Je l'avais déçue, réellement cette fois. Elle me souleva par le col de mon tee-shirt, me faisant entrer à l'intérieur comme une vulgaire merde afin d'éviter d'être entendu par les autres personnes aux alentours. Je l'avais mérité en même temps.

- Tu oses me reprocher de mettre taper Wilmer alors que tout ce que j'ai fais c'était de promouvoir mon album, ton single et de m'arranger pour te décrocher la meilleure équipe pour ton putain de clip. Elle articulait de façon à ne pas s'emporter, j'avais l'impression qu'elle allait me gifler encore une fois. Si elle ne tenait pas un minimum à moi, j'aurais rapidement été envoyée dans le mur, c'était certain.

Elle s'approchait dangereusement de moi jusqu'à ce que je me retrouve bloqué contre le mur. Sa poitrine comprimais la mienne. Dans un autre contexte, je l'aurais embrassé de toute mon âme pour me faire pardonner, mais la ce n'était pas la même chose. Je ne pouvais pas me permettre de le faire.

- J'ai entendu votre discussion téléphonique Demi. Tu lui disais que personne ne devait savoir et.. Balbutiais-je. Je n'aimais pas quand elle empiété sur mon espace privée comme cela, je me sentais mal à l'aise.

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