Chapitre 1.

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Un bruit assourdissant me réveille. Merde c'est la rentrée. Putain de réveil de merde ! J'écrase cette machine infernale et essaie de me rendormir, mais IMPOSSIBLE. C'est la rentrée aujourd'hui. Putain.

 Je finis donc par me lever et traîne vers la salle de bain. Je me regarde dans le miroir : mon dieu la tête ! J'ai de grosses cernes sous mes yeux vert et les cheveux emmêlés. Je sors mon lisseur et essaie au mieux de me lisser les cheveux, bruns foncés, plutôt long.  Je mets du mascara de l'eyeliner et passe dans ma chambre récupérer mon sac longchamps noir.

Je descends et jette un regard vers ma mère déjà prête. Elle tourne les yeux vers moi et se met à rire aux éclats. Elle riait à gorge déployée. Je lui lançais un sale regard et je crachais :

- Pourquoi tu ris ? je lui lançais.

- T'as pas oublié quelque chose ? dit-elle entre deux éclats de rires.

- Euh.. 

Je me regardais dans le miroir du salon.

- Merde ! Mes fringues ! lançais-je avant de monter en courant.

J'entre dans ma chambre, enfile un jean slim noir troué au genou gauche, un tee-shirt unis blanc un peu large, enfile mes superstar et dévale les escaliers.

Arrivée en bas je trouve ma mère, impeccablement habillée, ses long cheveux blonds tirés à quatre épingles en un magnifique chignon. En me voyant, elle me dit :

- Elena sérieux, on m'attend à la galerie !

Ma mère est galeriste, mais dans notre petite ville, elle ne pouvait pas assouvir ses rêves. Elle était resté pour mon père, qui adorait cette ville tout comme moi, mais à la mort de mon père l'année dernière, les souvenirs étaient trop importants et douloureux. Voilà donc pourquoi j'ai quitté ma petite ville et que je me retrouve à habiter à Sydney. 

Nous sortons et je monte la magnifique BM de ma mère. Après 10 minutes de trajet, ma mère se décide à briser le silence :

- Elena..

- Oui ? fis-je, je faisait semblant de ne pas savoir ce qu'elle allait dire.

- Essaie de te faire des amis, tu sais c'est important à ton âge et puis..

- Maman non s'il te plaît ! lui criais-je.

- Elena s'il te plaît écoute moi. 

Je soufflais mais la laissais tout de même continuer.

- Depuis que Chris.. ton père est parti, tu t'es renfermée sur toi-même, tu ne parle plus à personne tu es devenue trop solitaire.. Ton père aurait voulu que tu t'amuse, que tu sorte avec des amis, que tu aies de merveilleux souvenirs de tes années lycée et même avoir un petit copain qui sait ! Sérieusement Elena, fais un effort, c'est un nouveau départ pour toi aussi.

Elle avait totalement raison. J'avais cette fameuse relation fusionnelle père-fille avec mon père, et son départ m'a beaucoup affecté. Ma mère savait exactement ce que je ressentais mais je ne voulais pas que ça change. J'étais bien seule !

Sauvée par le gong, avant que je n'ai réfléchis à une réponse, un batiment énorme et noir de monde se dessinait par le pare-brise. J'embrassais ma mère rapidement soufflait à ma mère :

- T'inquiète pas va.

Je sortis puis elle m'appela et me dis :

- Si c'est ni pour moi ni pour toi, essaie au moins pour ton père.

Et elle s'en alla. Je soufflais, génial le début de journée ! J'avançais vers l'entrée quand je rentrais dans quelque chose et mon sac se vida par terre. Ca y est, j'étais énervée. Je lançais :

- Putain mais tu peux pas faire attention merde ! Blaireau !

- Eh princesse tout doux je ne t'avais pas vu ! me répondit-il.

Je levais les yeux pour lui faire face, et il plaça ses yeux verts dans les miens, les tranperçant. Il était grand, les cheveux en bataille noir, je pouvais voir des tatouages qui dépassaient de son tee-shirt noir à travers lequel on pouvait facilement déceler ses muscles.  On se fixait pendant au moins 30 secondes -ce qui est long dans la vraie vie- puis je repris mes esprits et lui crachais :

- Eh beh regarde où tu vas la prochaine fois, p'tit con ! Il te faut des binocles ma parole !

Et je parti vers les listes. Je cherchais ma classe. Alors, Cally.. Cally.. Cally Elena ! J'étais en première 3 et j'avais cours en D36. Je montais donc dans la salle et me positionnais au fond. Je ne fis pas attention à qui était dans la salle, je m'en contre fichais. 

La prof entra dans la salle, petite, vieille les cheveux gris rassemblés en un chignon. 

- Bonjour à tous je suis madame Croiyi, votre proffesseur principal cette année. Alors déjà tous au fond et placez vous par ordre alphabétique ! 

Merde, cette prof était une connasse. Je me mettais donc à ma place, et, enfin une bonne chose, la personne sensée être à côté de moi n'était pas là. La prof commença les bla bla de début d'année quand un type entra dans la salle accompagné d'une fille, non, une barbie. Elle était blonde platine, orange tellement elle avait de fond de teint, et d'énormes paquets de mascara. Je me tournais vers le type et l'examinais.. NON. C'était lui. Le blaireau qui m'avait bousculé ce matin !

- Monsieur Carter, mademoiselle Coire, vous nous faîtes l'honneur de votre présence !

- Si j'avais le choix.. répondit le type ce qui déclencha un fou rire général.

- Enfin, Stan tu t'assieds à côté d'Elena ici et toi Britany derrière.

La grosse blague ! A coté de moi, pfff.. Il sembla perturbé, puis en croisant mon regard, il afficha un sourire satisfait et vint s'assoir à mes côtés. 

- Mais madame ! J'ai toujours été à côté de Stan ! 

- Le changement jeune fille, maintenant assieds-toi et je ne veux plus t'entendre.

Elle chercha du soutien dans les yeux de Stan qui visiblement était trop occupé à me dévisager. La prof repris la praprasse et nous devions nous présenter tour à tour. Je me levais :

- Elena Cally, 16 ans, je viens d'emménager à Sydney, j'habitais en Amérique. C'est tout.

La prof me remercie et je m'assis. Stan se leva à son tour :

- Stan Carter, 18 ans, beau gosse, bon parti envoyez un petit texto si interressé fit-il en ajoutant un clin d'oeil.

S'en suivit des sifflement et des applaudissements. Ce type est ahurissant. Il se rassit et je roulais des yeux. Il se tourne vers moi et me chuchote :

- Eh princesse, boude pas tu auras ton tour.

Je ne répondit même pas et le giflais. Il mis sa main sur sa peau rougit et son regard passa de la malice à la rage. Mais il ne me répondit pas et se retourna vers la prof. Ouf. Le reste du cours se passait en silence.

On entend la sonnerie et je range mes affaires avant de quitter la salle. J'avançais vers la salle pour le cours de Biologie quand quelqu'un m'attrapa le bras.


My Bad BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant