Chapitre 12

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PDV Elena :

Je me lève en vitesse et arrange mes cheveux. Stan fait de même et sèche ses larmes. ma mère me lance :

- Chérie ? Tu sais à qui est la voiture dans l'allée ?

Puis elle avance, toute souriante dans l'entrée, un sourire qui s'intensifie lorsqu'elle croise le regard de Stan. 

- Et bien chérie ? Tu ne m'avais pas dis que Stan venait ce soir.

PDV Stan :

Je prend l'initiative et m'avance vers elle :

- Bonsoir madame.

- Et pouvez-vous m'expliquer la raison de votre présence ? rit-elle, comme si elle savait.

- MAMMMAAANN ! C'est impoli putain..

- Ce qui est impoli ma fille, ce sont ces grossièretés que tu lance à longueur de journée !

Je décide donc de me lancer.

- J'ai eu un soucis de famille et Elena a été là.

- Ah bon ? Un soucis ? Tout le monde à des soucis, et ce n'est pas parce-que je ne donne pas à ma fille ce qu'elle veut qu'elle se dépêche d'accourir chez toi mon petit !

Je baisse les yeux. Elle a raison.. Putain je viens gâcher son bonheur parce-que moi je ne l'ai pas. Elena se met à crier :

- Eh bien c'est ce que j'aurais dû faire ! Putain t'essaies même pas de savoir ! Tu sais ce qu'il y a là-haut ? Y a une gamine de quatre ans sûrement traumatisé parce-que son père l'a giflé et que son frère s'est fait battre devant elle en essayant de la protéger ! Tu penses qu'à toi, emprisonnée dans tes tailleurs à je ne sais pas combien ! Tu me dégoûtes, Papa a raison de partir loin de toi.

Sa mère la regarde, s'avance vers elle et la gifle. 

PDV Elena :

Ma joue me fait énormément souffrir. La gifle était tellement intense que j'en suis tombée par terre. Je lève les yeux vers Stan qui serre les poings. Il se jète sur ma mère, l'attrape par le col et lui lance :

- Je vais essayer d'être clair. Vous avez la fille la plus merveilleuse du monde, et vous la délaissez pour courir après de l'argent. Qui est-ce qui a passé plus de dix jours à son chevet ? C'est moi. Je n'ai pas besoin de votre hospitalité. Loin de là. 

Il la lâche et se tournant vers moi, il me chuchote :

- Je m'en vais. Viens avec moi si tu en as envie.

- Stan, je ne peux pas..

- Bien. Mais si elle lève encore la main sur toi, tu m'appelle de suite c'est clair ?

- Oui.

- Je vais chercher May.

Il se dirige vers l'escalier, et ma mère prend la parole, surement remise de ses émotions.

- Ne partez pas.

- Je vous l'ai dis, je n'ai..

- Ecoute moi bien petit, pense ce que tu veux de moi, mais je ne vais pas te laisser dehors avec une petite fille de quatre ans en plein hiver. Donc maintenant tu fermes ton claque merde et tu vas te coucher !

Stan se tourne vers elle, et lui dit :

- Merci. Pour May. Il pleure désormais.

- De rien, et tu dors dans la chambre d'amis.

Nous rions tous et je monte montrer à Stan où se trouve la chambre d'amis. 

- Bonne nuit princesse.

- Bonne nuit Stan.

Il m'embrasse le front et entre se coucher. Je fais de même, et je ne tarde pas à tomber dans les bras de morpée.

J'entend un cri perçant, et sursaute dans mon lit. Ce n'était qu'un rêve. Je me recouche mais entend crier plus fort désormais. Je me lève et cours vers les cris. C'est la chambre de Stan. Je n'hésite pas et entre. Il est tout plein de sueur, son torse, nu, est trempé. Il tremble, et pleure. Je l'attrape par les épaules et le secoue. 

- Stan ! Stan ! 

Il se réveille en sursaut et son regard passe de la terreur au soulagement. Il passe sa tête dans mon cou, et je lui caresse doucement le dos. 

- Restes avec moi, s'il te plaît..

- Bien sûr.

C'est alors que la porte s'ouvre et une petite voix chuchote :

- Tanou ? T'as vu les monstres encore ?

- Oui mon ange, ce n'est rien.

- J'ai peur, je peux domir avec vous ?

Il me lance un regard interrogateur. je répond à se place :

- Bien sûr ma chérie, viens.

Elle grimpe sur le lit et s'installe entre Stan et moi, s'endormant aussitôt. Stan dort il me semble.

- Stan ?

- Hum ?

- Tu fais souvent des cauchemars comme celui-là ?

- Oui. Toutes les nuits.

- Et comment tu les gères ? 

- May me réveille chaque nuit, et s'endort avec moi. C'est elle qui calme mes crises.



My Bad BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant