Chapitre 18

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PDV Elena :

J'ai un mal de crâne pas possible. J'essaie d'ouvrir les yeux mais la lumière m'aveugle. Je cherche mes repères avant de remarquer qu'un bel Apollon dort profondément à mes côtés. Putain, qu'est-ce qui m'a pris hier soir ?

- Tu me dévisage.

Ses yeux sont toujours fermés mais je sens qu'il est bel et bien réveillé.

- J'te contemple.

Il rit doucement. Et je souris, lui carressant les cheveux.

- C'est flippant.

Je ris de plus belle avant de répondre :

- C'est romantique !

Il retire le coussin de derrière sa tête et le met dessus, me gachant la vue.

- Hé !

On éclate de rire. Ce rire si magnifique.. Stan est parfait quand il sourit.. Cet homme est parfait.. Puis je reviens à la dure réalité, nous sortant instantanéement de notre bulle.

- Où sont ton père et May ?

- Mon père en voyage d'affaire et May chez ma grand-mère. Faut que j'aille la chercher d'ailleurs. Tu m'accompagne ?

Il se lève du lit. Il est en boxer. Je peux voir ses muscles bouger dans ses mouvements. Je l'observe. Qu'est-ce qu'il est sexy !

- Arrête de me fixer !

Et là j'éclate de rire. Je n'arrive plus à m'arrêter.

- Tu rigole en plus ?

Il s'avance vers moi et se met à me chatouiller. D'abord le cou, puis sur les côtes et le ventre. Je hurle de rire.

- Stan ! Arrête je t'en prie !

Il me lâche, trop rapidement à mon goût, avant de se lever, et me jette mon téléphone.

- Il a sonné cette nuit, je voulais pas te réveiller.

En effet, j'ai 4 messages.

De : Caroline
À : Elena

Alors ? Tu ne préviens pas quand tu déserte le jeu ? Mdr, dis-moi comment tu vas. Bisous

De : Elena
A : Caroline

Mdr, je vais bien, et oui c'était un prétexte pour déserter. À Lundi ma belle

Les autres sont de ma mère.

De : Maman
A : Elena

Elena ? Tu rentres quand ?

De : Maman
A : Elena

Elena ? Répond, je m'inquiète..

De : Maman
A : Elena

Bon et bien je pense que tu ne rentreras pas mais je te fais confiance. À demain ma chérie.

Je lui répond donc :

De : Elena
A : Maman

Tout va bien, merci. J'ai dormi chez Caroline, je vais passer me changer et après je vais chercher May chez la grand-mère de Stan.

Je me lève et remarque que je ne porte qu'un tee-shirt blanc de Stan et mes sous-vêtement noir. On voit tout !

- Stan ?

- Ouais ?

- Est-ce qu'on..

Il éclate de rire. Son rire est contagieux. Je souris donc, mais attend néanmoins sa réponse.

- Tes fringues étaient pleines d'alcool. J'ai fais une machine de nuit.

Oh. Stan, Stan Carter a fait une machine de mes fringues. Wouah.

- Merci.

Il me les lance et je m'habille. Il est sous la douche, ce qui me laisse le temps d'observer sa chambre. Elle est grande, un lit trois personnes trône au milieu. Une grande armoire à glace à gauche. Une baie vitrée à droite. En face du lit, il y a un bureau. Dessus, on peut voir un cadre avec une photo de Stan et May, un autre de Stan petit, je le reconnais, et un homme. Son père ? Et le dernier, ils sont quatre. Stan, May, et un homme et une femme.

- Oui, c'est mes parents.

Je sursaute. Je ne l'avais pas vu rentrer.

- Tu m'as fait peur !

Il n'est vêtu que d'une serviette enroulée autours de sa taille. Tellement sexy..

Il prend un boxer, un jeans noir moulant et un pull noir et se dirige vers la salle de bain. Je décide donc de faire le lit. Quand il revient, il rit doucement.

- Qu'est-ce qui te fait rire ?

- Ça fait trois ans que le lit n'a pas été fait. Je change les draps, mais je ne fais pas le lit.

- Pourquoi ?

- Ma mère le faisait.

Son regard s'assombrit et il me lance :

- Tu veux prendre une douche ?

- Oui merci.

J'entre dans la douche, la sensation de l'eau chaude sur ma peau est divine. Je décide quand même d'activer un peu.

Je sors de la douche, commence à me sécher, et j'entend Stan discuter. Curieuse dans l'âme, je me poste à l'encadrement de la porte, de façon à ce que Stan ne me voit pas, mais que je puisse tout de même écouter.

- C'est clair.. T'inquiète, je ne perd jamais gros... La cerise sur le gâteau !... Ouais à plus.

Je retourne dans la salle de bain, et m'habille rapidement. Qu'est-ce qu'il voulait dire ? Il ne perd jamais ? Jamais quoi ? Peut-être juste un délire entre potes..

Quand je retourne dans la chambre, Stan est allongé dans le lit, mais il l'a défait.

- Désolé, histoire d'habitudes. Je me sens pas bien s'il est fait. On y va ?

J'hoche la tête et nous partons.

Arrivés dans la voiture, je demande :

- On peut passer chez moi ?

- Euh.. Ouais si tu veux.

Après dix minutes, on arrive dans mon quartier, puis Stan s'arrête.

- Je t'attends là.

Je descend de la voiture, entre, et monte en vitesse me changer, ma mère n'est pas là, comme d'hab. J'enfile un jeans troué bleu, mes bottines à talons noires, un pull noir en laine et mon manteau. Je descends, prend une bouteille d'eau. Je referme la porte derrière moi et remonte dans la voiture.

Le trajet se fait en silence. Enfin, Stan a mis la radio et je le surprend à fredonner les paroles de Nekfeu. Au bout d'un moment, il me dit :

- Tu pensais ce que tu disais hier ?

- De ?

PDV Stan :

- De ?

- Tu as dis que tu m'aimais.

Je souris légèrement en repensant aux circonstances de sa déclaration. Voyant qu'elle ne répond pas, j'ajoute :

- Si c'est juste parce que tu étais soûl je comprend.

- Non ! Je le pense. Tu le pense toi ?

Je ne répond pas, puis pose ma main sur sa cuisse. Je fais de petits cercles sur sa peau. Je devrais peut-être lui avouer. Et puis non.

- Oui.

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Voilà ! Dites moi si vous trouvez que ça va trop vite ou pas assez. Vos commentaires vont déterminer si je continue la fiction ou pas.

My Bad BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant