Chapitre 28

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Jeudi 24 décembre

Ce soir c'est le réveillon de Noël. Qui dit réveillon, dit famille réunie et cadeaux.

Ce qui veut dire que puisque mon père est sur Londres, et que ma mère voulait le revoir pour je ne sais quelle raison, il sera présent ce soir....

Je vais devoir supporter mon père toute la soirée.

J'étais avec ma mère et mon frère, en train de décorer la table de toutes sortes de paillettes et guirlandes lorsque quelqu'un toqua à la porte.

TOC TOC TOC

J'ouvris la porte et laissais entrer mes cousins, cousines.

Ces gosses sont si mal élevés ! Même pas un petit bonjour,  je leur en collerai moi !

J'offris une bise à ma tante et mon oncle et retournais peaufiner la décoration de table, j'allumais le sapin, les guirlandes électriques qui traversait le salon et les bougies présentes au centre de la table lorsque une autre personne se mit à toquer. J'ouvris la porte et retrouvais ma grand-mère.

21h30

Nous étions tous à table, une seule personne manquait au rendez vous.

Évidemment il s'agissait de mon père ! Mais qu'est ce qu'il fou bordel ? Ca fais 2 heures qu'on l'attend, on va finir par manger sans lui.

22h00

Ma mère a perdu tout espoir de le revoir, nous commençons à manger le plat chaud et toujours aucune trace de cette chose qui me sert de père, il est pas croyable !

Tient, on toque à la porte.

J'ouvris la porte et tomba nez à nez avec mon père, tenant un sac remplit de cadeaux.

Moi : Tient tient, mais qui voilà ? Serait ce mon père ?

Éric : Bonsoir, excusez moi du retard, j'ai eu un empêchement.

Ma mère arriva et lui sauta littéralement dans les bras, quand je dis littéralement c'est littéralement, le pauvre il ne pouvait même plus respirer.

Moi : Ah je suis déçue, tu n'as même pas emmené tes INCROYABLES enfants !

J'incise bien sur le mot incroyable.

Éric : Et bien non , je suppose qu'ils n'avaient pas tout à fait leur place ici !

Moi -d'un air sarcastique- : Oh mais tu te trompes ils sont de la famille après tout hein maman !

Ma mère me regardait avec des éclairs dans les yeux, je suppose que ça voulais dire que je devais la fermer à présent.

Ma mère : Tu arrives pile pour le dessert mon chéri, assieds toi !

Mon chéri ? J'ai loupé un truc non ?

Il est 0h00 et la distribution des cadeaux commencait :

Ma mère m'a offert un iphone 5 S , ma grand mère une montre etma tante et mon oncle m'ont offert de l'argent. C'était à présent au tour de mon père.

J'ouvris le paquet et remarquais un cadre, lorsque je le retournais, j'aperçus une photo, où nous nous trouvions ma mère, mon père, Luke, Lisa et moi les uns sur les autres, avec Pinky notre chien tout bébé. C'était la belle époque ! Pour la première fois depuis 7 ans je pris mon père dans mes bras et lâchais une larme sur son épaule qui m'avait tant manquée.

Moi -chuchotant à son oreille- : Merci papa, c'est le plus beau cadeau que je pouvais espérer.

Éric : Viens avec moi il faut que je te dise quelque chose...

Je me dirigeais avec lui dans ma chambre et je m'assis sur mon lit. Il fit la même chose et il me prit la main. Il m'inquiètait, ses yeux étaient rouges et gonflés.

Éric : J'aurai du te dire quelque chose depuis longtemps mais je n'en ai jamais eu le courage, ni à toi ni à ton frère.

Moi : Dit-moi.

Éric : Lola... ce n'est pas moi qui suis partit de la maison.

Moi  : Comment ça ? Tu ne nous a pas abandonné ?

Éric -baissant la tête- : Non... c'est ta mère qui m'a viré...

Moi : Mais... pourquoi ?!

Éric : Parce que je buvais beaucoup, à tel point que je devenais violent.

Moi : Est-ce la seule raison qui a poussé maman à te virer ?

Éric : Non... je n'en suis pas fier mais, je faisais aussi partie d'un gang...

Moi -en m'étouffant- : UN GANG ? Comment ça un gang ?! Ne me dis pas que cela a avoir avec la mort de Lisa ?

Éric -en soufflant- : Si...

Il commençait à pleurer.

Eric : Tout ça c'est de ma faute putain, c'est de ma faute si elle est morte....

Je lui caressais le dos tout en essayant de le calmer, je n'arrivais pas à y croire, mon père, celui que je pensais depuis toujours garagiste étais en fait le chef d'un des plus grands gangs de Londres : LES DEVILS.

Je lui demandais de tout me raconter, jusqu'au moindre détail.

Éric : Cela fait environ 25 ans que je fais parti de ce gang et comme tu dois sûrement le savoir, chaque gang à ces ennemis, notre gang ennemi étais THE DESTROY, et il y a 7 ans, ils ont monté un plan d'attaque contre mon gang. Puisque j'étais le chef, ils ont voulu s'en prendre à ma famille et il ont choisi de m'enlever un enfant, lisa... le temps que je découvre leur plan et que je me rende à la maison, il était déjà trop tard, je te voyais, toi, petite fille de 10 ans, en pleure devant le corps inerte de ta grande sœur... le mal était fait, impossible de revenir en arrière. Lorsque j'ai annoncé le décès de ta sœur à ta mère ainsi que les causes, elle n'a pas pu le supporter et m'a donc demandé calmement de quitter cette maison pour votre sécurité. Mais maintenant, tout est terminé, je n'ai plus rien à voir avec ces personnes et je compte bien rattraper le temps perdu.

Je restais passive, pensive. Je ne savais vraiment pas quoi dire, alors quoi de mieux que de se taire dans ces conditions !

Éric : Il faut également que tu saches que je n'ai jamais été avec une Sandryn et je n'ai jamais eu d'autres enfants que vous... ce n'était qu'une excuse pour que vous puissiez m'oublier et, donc garantir votre sécurité.

Moi -avec une petite voix- : C'est...c'est vrai ?

Éric : Je n'ai jamais aimé d'autres personnes que vous, j'ai vécu pendant 7 ans seul, dans un petit appartement le temps de régler toutes ces affaires.

J'étais tellement heureuse. Je couru dans ces bras.

Moi -chuchotant à son oreille- : Je t'aime papa, tu m'a tellement manqué !

Éric : Toi aussi si tu savais... Je t'aime plus que tout ma puce.


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Heaven or Hell ? [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant