Je marchais pour retourner chez moi, quand je sentis une goutte de pluie tomber sur mon visage. En trois secondes, un déluge total se déversait. Je commençai à courir en regardant où je pouvais trouver un abri. J'aimais bien la pluie, mais pas quand j'avais des sacs pleins les bras. Je fus soulagée lorsque je remarquai un petit abri près d'une gigantesque maison en brique blanche surmontée d'un toit rouge.
Je restai là, toute trempée et tremblante, attendant que cette satanée pluie cesse enfin! À ma grande surprise, la porte d'entrée s'ouvrit. Oups. Je n'avais pas pensé au fait qu'il y aurait peut-être des gens dans cette maison qui pourraient se demander ce que foutait une fille devant chez eux à attendre. Ne voulant pas qu'ils me voient s'ils sortaient de leur maison, je me retournai dos à la porte, tentant de prendre une attitude des plus normales. Ce n'était pas la meilleure cachette, mais je ne voulais pas me faire mouiller encore plus que je ne l'étais déjà. J'attendis ainsi patiemment quand j'entendis des pas derrière moi. Les pas s'arrêtèrent et je sentis un regard posé dans mon dos. Je décidai que le mieux était de me retourner pour expliquer la situation à l'inconnu. Je me retournai tranquillement et vit que l'inconnu n'était nul autre que Dimitry. Il me regardait, l'air de se demander ce que je faisais ici mais en même temps, je vis qu'il était ravi de me revoir.
— Je peux te poser une question? dit-il enfin, brisant ce silence quelque peu gênant.
Je le regardai agacée.
— Je ne crois pas être en mesure de te dire non, lui répondis-je, me demandant quelle pouvait bien être cette question.
Il s'avança un peu vers moi, s'accotant sur la clôture du perron.
— En effet, dit-il, m'aurais-tu suivis jusqu'ici, pour savoir où j'habite? ajouta-t-il, à la blague.
Je le regardai en plissant les yeux le trouvant absurde. Quel con!
— Tu as tout deviné, lui révélai-je feignant d'être démasquée. Je t'ai suivi. Je me suis cachée dans les buissons pour ne pas que tu me vois et j'ai même regardé par la fenêtre de ta chambre, pour observer ton joli visage.
Il me regarda en plongeant ses yeux dans les miens, pendant qu'un sourire en coin apparaissait sur son visage. Il descendit les marches, s'avança jusqu'à être à coté de moi et releva son manteau sur nos têtes, en guise de parapluie. Nos visages étaient presque collés. Il me regarda de ses intenses yeux noisette.
— Aurais-tu dit que j'avais un joli visage?
Salaud. Je me retournai vers lui. Il n'avait pas qu'un joli visage, il en avait un magnifique. Ce qu'il pouvait être agaçant parfois.
— Tais-toi, dis-je en roulant des yeux.
Il me sourit.
— Viens, me dit-il.
Nous montâmes les marches pour arriver à sa porte d'entrée. Il passa devant moi pour l'ouvrir et j'entrai dans sa maison. Elle comportait une immense entrée. Les pièces étaient à aires ouvertes ce qui nous permettait de toutes les apercevoir rien qu'en balayant une fois du regard à partir de l'entrée. C'était splendide. Tout était luxueux. Il était riche, ça ne faisait aucun doute. Il enleva ses souliers et je fis de même en déposant mes sacs du magasin pour fournitures d'animaux près de la porte.
— Tu es toute trempée, m'indiqua-t-il pendant qu'il accrochait son blouson sur l'un des crochets.
— Ah oui?... Je n'avais pas remarqué, dis-je en désignant mes vêtements mouillés.

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Limonade
Fiksi RemajaJe mis ma main sur son torse. L'empêchant d'aller plus loin. - Ne fais pas ça... Il arrêta d'avancer, mais continua tout de même à caresser mon dos. - Faire quoi? il semblait perdu. - Tu le sais bien, lui répondis-je. - T'embrasser? il semblait é...