Partir

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    Le reste du concert se passa à merveille. Sabrina ne repointa pas le bout de son nez, ce qui était parfait. Sarah nous assura qu'elle lui avait fait peur, probablement en lui montrant son poing, pendant que Dimitry et moi étions aux toilettes et qu'elle ne reviendra plus nous embêter. Ce qui ne m'étonnait pas d'elle.

    Dès que le concert fut terminé, après les applaudissements et les ovations, nous partîmes en direction de l'hôtel. Nous étions tous exténués, alors, nous nous séparâmes dès notre arrivée pour nous rendre dans nos chambres respectives. La chambre dix-huit pour Sarah et Tristan, et la dix-neuf pour Dimitry et moi.

    Un lit à la couverture crème était installé au centre de la pièce. Les murs était peint bleu et la salle de bain était blanche. À gauche se trouvait une commode où était posé le bagage de Dimitry. À droite se trouvait la fenêtre, ainsi que ma valise et une télévision était postée devant le lit. C'était une chambre assez jolie.

    Je farfouillai dans ma valise, à la recherche de mon pyjama. Mais tout ce que je trouvais était du linge de rechange pour le lendemain, en l'occurrence rien que je ne pouvais mettre pour dormir. Sarah avait intentionnellement omit de me mettre un pyjama dans ma valise. Traîtresse!

    — Sarah, grognai-je.

    Je soupirai de mécontentement. Que pouvais-je faire? Je ne pouvais débarquer en pleine nuit dans sa chambre, ni dormir nue.

    — Qu'y a-t-il? me demanda Dimitry qui était de l'autre côté de la chambre.

    Je me retournai vers lui.

    — Sarah à fait ma valise et...elle n'y a pas mis de pyjama.

    — Je devrais aller la remercier, me dit-il, un sourire narquois sur les lèvres.

    Je me déplaçai vers la porte.

    — Je vais aller la voir pour lui dire ma façon de penser et lui emprunter des vêtements pour dormir, lui dis-je avant de passer la porte.

    — Attends, m'interpela Dimitry.

    Il fouilla dans sa valise et y dénicha un chandail qu'il me lança.

    — Ils doivent déjà dormir à l'heure qu'il est. Enfile ça, me proposa-t-il.

    Il avait au moins compris que l'option de dormir nue était impensable.

    — D'accord, me résignai-je. Merci.

    Je partis dans la salle de bain pour me changer. Je mis son ample chandail qui m'arrivait mi-cuisses et l'embarras s'installa en moi. Bien que ce fût idiot, j'étais gênée d'être vêtue de cette manière devant lui, mais c'était mieux que de ne rien porter. J'en ressortie pour découvrir Dimitry, ne portant qu'un boxer. Ce simple fait fit monter le rouge à mes joues. Je me déplaçai jusqu'à mon bagage pour y mettre mes vêtements toujours humides.

    Les yeux rivés sur ma valise, je sentis les bras de Dimitry entourer ma taille. Il commença à déposer des baisers dans mon cou et me retourna rapidement face à lui pour presser ses lèvres contre les miennes. Ses mains parcouraient mon corps, pendant que les miennes caressaient son torse. De la chaleur émanait de nous, je sentais mon corps surchauffer. Nous reculâmes pour arriver jusque sur le lit. Il releva la tête pour me regarder dans les yeux. Tout ce que j'y vis était du désir. Je me demandai s'il y voyait la même chose dans les miens. Il me fit un sourire des plus sincères, avant de m'embrasser en redoublant d'ardeur. Ses touchers semblaient brûler ma peau, pendant que je montais mes mains vers son cou pour l'attirer plus près de moi. Son corps qui était par dessus le mien m'écrasait, mais cela ne me dérangeait pas. Tout ce à quoi je pensais, c'était à ses lèvres.

LimonadeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant