Michael à les yeux fermés lorsque je me réveille. Je sais pourtant qu'il ne dors pas et que tous ses sens sont en alerte. Je regarde l'heure à son poignet, 7h00 du matin. Je suis épuisée mais calme et je sais qu'après une douche brulante tout sera rentré dans l'ordre. J'ai réussi à me sortir de cette crise, et quelque part je suis fière de ce que j'ai pu accomplir. Sans mes amis, sans le Dr Burck et Michael rien n'aurait été possible. Je sais que nous allons pouvoir combattre cet homme. Je le savais hier, aujourd'hui j'en suis certaine.
J'ai toujours ma main posée sur le coeur de mon partenaire, je crois que c'est un nouveau TOC que j'ai développé et cela ne me dérange pour rien au monde. Il a entremêlé ses jambes au miennes, son bras droit supporte ma tête comme oreiller. Il ne m'a pas lâché de notre courte nuit. Comme pour se rassurer lui aussi. Je finis par lever ma main libre et malgré moi lui caresser tendrement le visage. Il faudrait que je le lui dise....
Hélas même maintenant, je n'arrive pas à m'y résoudre. Je sais à présent que ce n'est pas seulement à cause de mon enfance ou de mon passé. Je suis juste terrifiée à l'idée d'admettre mes sentiments à cet homme et risquer de le perdre. Je ne suis pas certaine de m'en remettre si une telle chose devait arriver.
Je reste à le regarder de longues minutes, profitant du calme de la maison de Daniel et Jennifer, truffées de gadgets et complètement insonorisée. Dans ma panique de la veille, j'ai oublié que cette maison était une véritable forteresse numérique, même le jardin. Il n'y a pas de vis à vis et il est impossible d'y pénétrer sans passer par la maison. En plus du code, Jen a cachée une caméra. Si la reconnaissance faciale de fonctionne pas, les portes se verrouillent et les alarmes se déclenchent. Elle a poussé la sécurité jusqu'à l'appel automatique vers nos portables. Quelle idiote ai-je pu être.
Je soupire et mon partenaire semble se rendre compte du faible mouvement de ma poitrine. Je ne peux m'empêcher d'avoir le coeur serré d'émotions et de culpabilité. Il n'a pas dormi comme il aurait du...et ce, juste pour moi. Je soupire de nouveau, me réprimandant, sachant pertinemment que j'aurai fait la même chose pour lui.
Je caresse ses lèvres du pouce. Il sourit sans ouvrir les yeux et niche sa tête dans le creux de mon cou inspirant profondément. Il est dans mes bras a présent et je resserre mon étreinte. Michael Kyson, homme à femme reconnu, est accro à l'odeur de mon shampoing et ma crème de corps. Nous avons tous deux nos addictions visiblement. Cela me fait sourire, il inspire de nouveau comme s'il avait suivit le fil de mes pensées et cette fois je ne peux m'empêcher de rire.
«Tu te moques de moi Stewart. » Lança Michael tout sourire.
Il n'avait toujours pas ouvert les yeux et n'avait pas quitté le creux du cou de sa partenaire. Elle hocha la tête, puis se pencha et posa ses lèvres contre celle de son amant.
« Cerise et Vanille. »
Elle sentit la surprise le gagner lorsqu'enfin il ouvrit les deux. Elle sourit de plus belle et il cru que son coeur allait s'envoler. Dieu que c'était bon de l'entendre rire et de la voir sourire. L'orage était passé, il était si fière d'elle et il ne pensait pas qu'il aurait pu l'aimer plus encore après les évènements de la veille. Il avait eu peur comme rarement dans sa vie et elle l'avait appelé lui. Elle lui avait demandé son aide. Ils étaient sauvés, quoi qu'ils leurs arrivent ils serait toujours partenaire, amis, amant. Il le savait.
« Tu croyais que je ne m'en était pas aperçu? » Lui demanda-t-elle.
Elle déposa de nouveau ses lèvres sur les siennes puis finit par se détacher et enfin poser ses yeux vert dans le bleu azur de Michael. Il haussa simplement les épaules sentant que la suite de la conversation n'allait pas être si drôle que cela. Il l'a laissa reprendre.
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Seconde chance
Ficção GeralSarah Stewart a tout perdu. Mari et Enfant. Après une descente aux enfers, elle essai de remonter la pente. Aidé par ses amis, sa seule famille. Son équipe au FBI.... Début du prologue: Je ne sais plus très bien quelle heure il peut être. Deux, troi...