Marcellus

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La route défila devant mes yeux. La nuit était tombée, ma mère conduisait la caravane, alors qu'à l'habitude c'était le rôle de mon père.

-Je suis désolée, maman, lâchai-je après un long silence.
-De quoi tu parles ? s'étonna ma mère.
-Tu as beaucoup perdu, m'expliquai-je, dans cette histoire. Papa...

Quand je prononçai le nom de papa, je vis les yeux de ma mère une grande peine.

-Maman, je suis vraiment désolée !

Je me sentais vraiment mal pour elle mais elle se retourna vers moi avec un sourire.

-Mon ange, commença-t-elle, tu n'y peux rien. Ton père nous a montré une terrible facette de lui et j'ai bien peur qu'il veuille se venger bientôt.
-Tu penses que c'est lui qui a envoyé les sorcières pour me tuer ?
-Ça serait possible, m'avoua-t-elle.


***

On arriva enfin le lendemain matin en Louisiane après une nuit de route.
Je décidai qu'on s'installe dans les bois aux alentours de la Nouvelle-Orléans. Le campement s'installa en plus ou moins deux heures.
Mon téléphone sonna alors que je discutais avec les gens de la meute de la prochaine pleine lune qui avait lieu dans quelques jours. C'était Klaus.

-Allô ? décrochai-je.
-Tu es bien arrivée ? demanda Klaus.
-Oui, nous avons fini de nous installer dans les bois autour de la ville.
-Est-ce que ton pacte a besoin de toi maintenant ?
-On parlait de la prochaine pleine lune mais je pense que nous avons fini, dis-je en regardant les autres qui acquiescèrent. Pourquoi ?
-J'aimerai te montrer quelque chose... Je passe te prendre dans un quart d'heure.

J'acceptai et Klaus raccrocha. Je prévins ma meute et surtout ma mère que je m'absentais et donnai comme tâche de s'approvisionner en nourriture pour une semaine.
Après ça je me dirigeai vers le point de rendez-vous que Klaus m'avait donné. J'attendu quelques minutes avant que sa voiture ralentie à mon hauteur.
Klaus m'ouvrit la porte tout en restant au volant.

-Hello, ma douce, me salua Klaus.
-Bonjour, Klaus, répondis-je en souriant.

Je montai à ses côtés et je ne savais pas quoi faire. Devais-je l'embrasser ? Ou devais-je seulement lui lancer un petit sourire timide ? Finalement je l'embrassai sur la joue d'un baiser furtif.
Je vis un petit sourire se dessiner sur ses lèvres. Klaus démarra et il s'engagea sur la route.

-Alors qu'est-ce que tu veux me montrer ? demandai-je curieuse.
-C'est une surprise, me répondit Klaus amusé.
-Je n'aime pas les surprises..., mentis-je.
-Tout le monde aime les surprises, mon ange. Et puis j'ai entendu ton cœur s'emballer quand tu as prononcé ces mots.

Un petit rire sortit de sa bouche et je fis semblant de lui faire la tête, je fixai la route par ma fenêtre. Pendant deux minutes, on ne se parla plus.

-Tu vas vite voir, lâcha finalement Klaus en s'arrêtant devant une grande maison du 19e siècle.

Klaus sortit de la voiture et vint m'ouvrir tel un vrai gentleman.

-Merci, dis-je en attrapant sa main pour m'aider à sortir.

Il ferma à clef sa voiture et prit mon bras pour que le mien et le sien s'enlace.

-À qui appartient cette maison ? demandai-je en observant la magnifique architecture du bâtiment.

-À moi, dit Klaus avec une pointe d'enthousiasme.

Je le regardai pour être sûre qu'il ne me mentait pas, mais non il ne blaguait pas.
On entra dans cette maison. Elle était magnifique, une énorme cour intérieure était derrière l'énorme porte d'entrée, là où devait se garer les voitures tirées par des chevaux autrefois.

La Prophétie (Klaus Mikaelson fiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant