La Prophétie (Klaus Mikaelson fiction)

L'échange

J'arriva devant la maison où Marcel avait pris ses quartiers, là où nous avions été attaqués Klaus et moi.
Je pris une grande inspiration et je franchis le pas de la porte pour me retrouver dans la cour intérieur de la maison.

-Marcel ! criai-je son nom à plein poumons.

Quelques secondes plus tard, une trentaine de vampire m'entouraient me laissant aucune possibilité de fuite mais j'étais déterminée à retrouver Klaus.

-Montre toi ! l'appelai-je à nouveau.

Puis il apparut en une fois devant moi qu'à un mètre de ma personne. Mon souffle devenu saccadée mais je sentis une énergie de mon ventre comme si mon bébé me disait de ne pas avoir peur. Je touchai mon ventre et je repris une respiration plus que normale.

-Tu es venue..., lâcha Marcel en souriant. Et seule en plus !
-Où est-il Marcel ?
-Là où il ne peut te faire du mal.

A cette phrase je fus comme vexée. Klaus ne me ferait jamais de mal ! Marcel lui était amusé de cette situation et avait l'air déjà vainqueur.

-Je sais que tu veux ma mort Marcel mais je suis venue pour faire un échange. Laisse-moi le voir...

Marcel sembla réfléchir à ma proposition puis il fut un signe de la main à un de ses sous-fifres. Ce dernier sortit de la pièce et revenu quelques minutes plus tard traînant le corps de Klaus qui était enchaîné et dont la bouche était fermée via une sorte de muselière. Sûrement avaient-ils peur des morsures toxiques d'hybride.
Le vampire lâcha brutalement Klaus inconscient au sol. Mes yeux ne pouvaient pas se détacher de lui. Marcel l'empoigna par les cheveux et lui donna une gifle assez violente pour que je sursaute.
Les yeux de Klaus s'ouvrirent lentement, je pouvais sentir sa douleur. Quand son regard croisa le mien, je vis de la terreur dans ses yeux. Il avait compris pourquoi j'étais là et avec le peu de force qu'il avait il essaya de se débattre.

-Laisse-le partir, m'exclamai-je.

Marcel rit à ma demande.

-Tu crois que je vais vraiment le laisser partir alors je vous ai tous les deux ?!

Les autres vampires rejoignirent le rire de Marcel. Je regardai Klaus qui avait arrêté de se débattre.

-Non, je crois, continua Marcel, que je vais te tuer sous ses yeux..

Marcel s'approcha encore plus près de moi avec son sourire malsain. Mon cœur se mit à battre de plus en plus vite quand je vis les veines noires sous les yeux de Marcel.
Il allait planter ses crocs quand tout d'un coup il fut projeté en arrière. Mon bébé m'avait à nouveau protégé.
Tous les vampires autour de moi ne surent quoi faire alors j'en profita pour me ruer sur Klaus et essayer de défaire ses liens. Puis je me dis qu'il valait mieux que je le rende plus fort en le laissant boire de mon sang alors j'enlevai sa muselière et lui tendis mon poignet. Klaus hésita mais finalement il s'abreuva de mon sang.
Mais je fus en un coup projetée en arrière, j'atterrissai sur une chaise qui se brisa sous mon poids. Quand je relevai la tête, Marcel se ruait sur moi. Mon premier réflexe fut d'attraper un des pieds en bois de la chaise brisée et quand Marcel fut à ma hauteur de lui enfoncer dans l'abdomen. Il me regarda surpris de mon action mais enleva vite le bout de bois de son ventre. Marcel m'attrapa par le cou et me souleva pour que je n'ai plus les pieds au sol. L'air commençait à manquer.

-Tu vois Klaus, commença-t-il. J'ai réussi à te faire souffrir après tout.

Marcel jeta un coup d'œil toujours me tenant par le cou vers l'endroit où devait se trouver Klaus mais il n'y était plus. Je vis la panique traversée des yeux noirs, il me relâcha inquiet de savoir Klaus en liberté.
Je m'étalai sur le sol tenant ma gorge pour m'aider à mieux respirer à nouveau.

-Où est-il ?! cria Marcel à son armée de vampires.

Une silhouette rapide traversa sans cesse la pièce. Les muscles de Marcel devinrent tous aussi raide qu'un bâton.

-Attrapez-le ! ordonna Marcel.

Malgré ses ordres, aucuns des vampires obéirent. Ils étaient tous figés de peur.
Puis d'un coup cette silhouette s'arrêta devant moi et je vis le visage de Klaus pendant une demi seconde avant qu'il me prenne par les bras et que le paysage autour de moi défila à une vitesse incroyablement rapide.
Puis le paysage se stabilisa, je n'étais plus dans la maison de Marcel mais dans une petite ruelle sombre du Quartier Français, Klaus en face de moi. On se regarda pendant une seconde avant que je le prenne dans mes bras. Il m'avait manqué !

-Tu m'as manqué.., lui soufflai-je dans l'oreille.

Je sentis son étreinte se serrer plus fort à mes mots. Son toucher, sa présence m'avait manqué malgré le fait que je sois parti pour ne pas me retrouver les deux frères, Klaus était tous les jours dans les pensées.
Il se dégagea de mes bras et me regarda de haut en bas et son regard s'arrêta sur mon ventre bien rond. Il s'accroupir pour être à la hauteur du bébé et plaça ses mains sur mon ventre. Cette vision de lui le fit sourire.

-Maintenant je peux entendre distinctement son petit cœur battre, m'expliqua-t-il.

Klaus se releva et plongea ses yeux dans les miens avant de m'embrasser passionnément comme le faisait ses marins qui étaient partis pour de longs mois de missions et qu'ils retrouveraient leur promises.
Klaus me prit par la taille et encore une fois le paysage défila autour de nous, on ne cessa pas pour autant de s'embrasser. Cette fois-ci le paysage s'arrêta dans une chambre de je ne sais quelle maison.
Notre baiser devint de plus en plus torride mais d'un coup je sentis une vive douleur dans mon ventre.