Yours [GOT7 - Jackson]

Chapitre 26 : L'enfant n'est plus.

- Vous vous rappelez donc de moi, dit-il après avoir hoché la tête.

Je remarquais qu'il était attaché, et ne manquais pas de réaliser avec effrois qu'il devait alors très certainement faire partis de l'autre camps.

- Vaguement, répondis-je. Que fait-il ici ? demandai-je à Jaebum, qui suivait l'échange avec autant d'attention que celle qu'il porta à ma main glissée dans celle de Jackson à coté de moi, avant de relever les yeux vers celui-ci, le transperçant d'un regard si sévère que je le sentis s'éloigner de moi immédiatement après m'avoir lâché la main.

- Hum, intervint Jackson, en se raclant la gorge. C'est moi qui l'ai ramené. Il souhaitait te voir.

Je restais interdite devant cet homme dont je me souvenais à peine, et ce que m'en disait Jackson ne contribuait qu'à me le faire paraître d'avantage suspicieux.

- J'adore que l'on parle de moi comme si je n'étais pas là. Continuez c'est fort plaisant, se moqua celui-ci, dont le calme apparent me laissait supposer que son propre sort lui était totalement égal.

Cela me laissait déroutée.

- Expliquez moi. Vous vouliez me voir ? Je suis devant vous. Parlez maintenant.

Il s'appuya, le dos bien droit, contre le dossier de la chaise sur laquelle il se trouvait immobilisé, et releva la tête pour me rendre mon regard, que j'avais emplit de perplexité.

- Je suis heureux de voir que vous allez bien, commença t-il.

Son petit sourire se mua en un rire, qui non seulement était déplacé, mais me donnait carrément l'impression qu'il n'avait que faire du respect qui m'était dû.

- Toutefois, reprit-il, je vous conseille de profiter du peu de temps qu'il vous reste. Vous faites face à des ennemis très déterminés, me prévint-il. Ils vous trouveront bientôt.

Je fus immédiatement refroidie par ces paroles, qui me donnèrent autant l'envie de lui arracher la tête que de retourner me coucher dans la seconde.

Et dire que je m'étais levée pour entendre ça...

Merci bien.

- Je suis encore d'avantage déterminée à rester en vie, dis-je d'un ton froid. Quand vous aurez fini de faire le pitre, peut-être pourrais-je savoir une bonne fois pour toute ce que vous foutez là ? Où dois-je vous menacer de dépecer votre pute de mère pour la donner en pâture au chien que vous pouvez entendre aboyer dans la pièce d'à côté ? (Oui, il y avait vraiment un chien en train d'aboyer dans la pièce d'à côté).

- Depuis quand êtes vous aussi vulgaire ? railla t-il. Ce n'est pas parce que j'ai décidé de rejoindre le côté obscure de la force que vous devez menacer de vous en prendre à ma pute de mère. La pauvre, elle déteste les chiens.

Passant outre cette référence à Star Wars de très mauvais goût dans une telle situation, je sourcillais à peine en entendant confirmation du fait que la génitrice de cet impertinent de classe 7 appartienne à l'univers de la prostitution.

L'insulte « fils de pute » prenait donc ici tout son sens.

Intéressant.

- Vous étiez plus douce dans mon souvenir, renifla t-il, faussement nostalgique.

- Pourrais-tu faire l'effort de sortir autre chose que des conneries ? Tu te prend un peu trop à mon goût pour l'invité d'honneur, intervint Jackson d'une voix agacée.