Yours [GOT7 - Jackson]

Chapitre 30 : Joyeux foutoir.

PV Valentina

« Vous allez bien ? »

3 petits mots, formant une question presque insignifiante, mais dont la réponse relevait d'une importance capitale à mes yeux.

J'avais envoyé ce sms à quelques personnes, avec le téléphone que je m'étais acheté à la hâte lors de ma sortie avec Keira la veille.

Cela faisait un long moment que j'attendais une réponse, et pourtant, personne ne m'en avait adressé ne serait-ce qu'une ébauche.

Dans l'obscurité de ma chambre, de laquelle je contemplais fixement le plafond, je ne pouvais refréner les images sombres qui faisaient leur apparitions devant mes yeux grands ouverts, faisant singulièrement fi de ma volonté de les garder loin de mon esprit.

Des corps sans vie, baignant dans une marre de sang, affichant des grimaces de douleur et de peur... et moi marchant au milieu de ce charnier humain, souillant un peu plus mes pieds de vermeil à chacun de mes pas.

Un cauchemar.

Je secouais la tête en soufflant bruyamment, et changeais de position.

Je n'étais pas plus rassurée sur l'état de mes proches que je n'avais de Jackson dans mon lit, malheureusement.

- Crétin, marmonnais-je, dans mon oreiller.

Il aurait pu saisir cette chance, mais il n'était pas venu.

Tant pis pour lui.

Mais pour moi aussi, en même temps.

Sa présence me faisait du bien, d'une manière que je ne devais certainement pas plus comprendre que lui, mais j'en constatais généralement les effets aussitôt.

De même pour ma Libido, cette petite coquine.

- Dis, tu te rappelle de la sensation que ça nous a fait, la première fois ? Et la deuxième ? me demanda t-elle justement de son habituel ton aguicheur.

- Nooooon, pas maintenant, laisse-moi tranquille, pensais-je.

- Ah les adolescentes... tellement sensibles, poursuivit-elle, à la manière d'une indétrônable connasse qui n'avait rien à perdre.

- Mais bordel, soupirais-je en la bâillonnant avec ce qui me tomba sous la main, avant de la pousser dans une cage pour l'y enfermer, au moins le temps de dormir un peu.

Où elle aurait bien été capable de me maintenir éveillée pendant des heures.

- Mmmmmmmph ! protesta t-elle en écarquillant les yeux.

- Bonne nuit, conclus-je, sans plus lui accorder mon attention.

Une agréable chaleur se permit d'attirer mon attention, tandis que j'étais perdue dans les brumes du sommeil.

Une voix féminine me réveilla tout à fait.

- Maman ? marmonnais-je pâteusement en relevant la tête.

Mais non. Que disais-je ?

Ma mère était morte, voyons.

J'ouvris les yeux en sentant la grâce même imprégner mes traits fatigués tandis que j'étais sauvagement aveuglée par une lumière enchanteresse et regardait distraitement autour de moi.

J'étais allongée au milieu d'un champs de fleurs.

Et ma mère se tenait devant moi, toute vêtue de blanc.