ALIE Tome 1 Et 2

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Chapitre corrigé je vous ai mis une photo de Alie et Liam, mais chacun ses goûts, donc vous êtes libre d imaginer qui vous voulez,... bonne lecture en espérant que ça vous plaira ...ah oui le chapitre est un peu long, il était important, donc désolée par avance mais contente de passer plus de temps en votre compagnie😊

Le trajet de Marignane -ville où j'ai pris l'avion- à Madrid n'a pas été bien long, si bien qu'il n'a pas réussi à calmer mon appréhension. Après avoir dépassé les contrôles de douane et récupéré ma valise, j'inspire profondément avant de franchir la porte qui mène à l'endroit où ont lieu les retrouvailles familiales.

Je me décide enfin à avancer et cherche du regard le visage de ma tante Rosa qui reste introuvable. Cependant, j'aperçois une pancarte avec « Mademoiselle Campos » écrit dessus. L' homme qui la tient, est un grand quadragénaire aux cheveux grisonnants. La chemise blanche qu'il porte fait ressortir une carrure assez imposante,il a l'air d'entretenir son corps.Un pantalon noir, des chaussures vernies, le visage rasé à la perfection, il est assez élégant. Autour de ses yeux noirs ébène, je perçois les fameuses rides dites de « patte d'oie » signe d'un homme souriant. Il est vrai qu'aucune hostilité n'émane de lui, au contraire il paraît assez agréable.

Je lui fais signe et m'approche de lui. Il vient également à ma rencontre,tout sourire.

-Mademoiselle Campos !s'exclame-t-il d'une voix rauque, quel plaisir de vous rencontrer enfin. Rosa n'arrête pas de parler de vous mais elle n'avait pas précisé que vous étiez aussi charmante, ajoute-t-il toujours avec ce sourire attendri figé au visage. Je suis Hernesto.

Je lui souris,à mon tour, par politesse. Heureusement que nous parlions espagnol à la maison, je m'aperçois que je le comprends toujours parfaitement.
Il me prend ma valise et me dirige à son véhicule.

En chemin, je me demande alors ce qu'il représente pour ma tante, un ami ? Un amant ? Un mari ?? Non impossible... Elle a déjà été mariée à l'époque, mais le malheureux est décédé d'un cancer. Elle était tellement dévastée que ma mère l'a rejoint en Espagne et a passé un mois complet pour la soutenir. Rosa avait quitté la France pour suivre feu José qui a été muté ici, et depuis elle n'est plus jamais repartie.

On arrive devant un véhicule mais il doit y avoir un soucis, il s'agit d'une limousine ! Ma tante n'a jamais été très riche, je me demande vraiment où j'ai bien pu atterrir.

Je m'installe donc à l'arrière de l'auto, dans ce luxe inhabituel et sans intérêt pour moi à vrai dire. Le chauffeur met le contact et commence à sortir de l'aéroport. Je passe tout le trajet à contempler les paysages. Le soleil est resplendissant, la légère brise rafraîchit quelque peu l'air étouffant de ce mois d'août. En ouvrant la fenêtre, l'odeur des pins s'insinue dans l'habitacle et je le respire profondément. Ma mère adorait ce parfum... A cette pensée, je remonte aussitôt la vitre.

Nous longeons une longue route sinueuse, avec de la verdure à perte de vue.

-Nous sommes arrivés Mademoiselle Campos, me dit le chauffeur, vous allez vous plaire ici.

« Mademoiselle Campos ? », pourquoi m'appelle-t-il comme ça et non par mon prénom alors que ma tante lui a apparemment beaucoup parlé de moi. J'ai vraiment du mal à comprendre.

Nous arrivons devant un énorme portail en fer forgé noir, le genre de portail qui donne sur les villas des stars américaines. Hernesto compose un code sur le clavier digital, le portail en s'ouvrant dégage une vue spectaculaire. Nous longeons une allée bordée d'immenses platanes. Les lumières présentes entre chaque arbre, doivent resplendir en pleine nuit et embellir cette allée qui est dejà magnifique avec ces dalles marbrées.