Partie 6 #IMKCNCSL"✨

7.9K 501 43
                                    

🎧I'm scared, so scared🎧

Bonjour, Salam bonne lecture 📖

Je n'ai même pas pu finir ma phrase que je sens mon corps tomber.

| TROU NOIR |

Petit à petit, je reprends conscience. Mes paupières sont lourdes, mon esprit confus. Un frisson parcourt mon corps avant même que mes yeux ne s'ouvrent complètement.

AAAAAH ! 😱

Je hurle en réalisant qu'un cafard énorme grimpe sur moi, ses pattes froides et répugnantes parcourant ma peau.
Je veux l'éjecter d'un geste violent, mais mes mains sont ligotées. L'impuissance et le dégoût m'envahissent, et je me débats autant que possible en criant.

En regardant autour de moi, je découvre que je suis dans une petite pièce exiguë et terriblement sale. Les murs sont grisâtres, craquelés, et une unique fenêtre poussiéreuse laisse passer un filet de lumière. Un matelas encore plus sale est posé dans un coin, couvert de tâches douteuses.
Où suis-je ?

Mon exploration visuelle est interrompue par une voix rauque et agacée.

— ... : TU VAS LA FERMER TA GUEULE, OUI ? ON T'ENTEND DEPUIS BAMAKO.

La situation n'a rien de drôle, mais un sourire furtif s'échappe malgré moi à l'entente de cette remarque. Pourtant, je ne vois toujours pas la tête de l'homme qui vient de parler. Puis, lentement, une silhouette apparaît devant moi.

Un homme masqué

Il porte un jogging gris délavé et n'a pas de t-shirt, exposant un torse marqué par des cicatrices et des tatouages. Mais ce qui attire mon attention, c'est la cagoule noire qui cache son visage. Seuls ses yeux, perçants et énervés, sont visibles.

— ... : Je peux savoir pourquoi mademoiselle gueule comme un mouton ?
— Moi (en panique) : Putain, regarde là ! Il y a un cafard énorme sur moi, enlève-le, je t'en supplie. Je déteste ça.
— ... : Ahahah ! Un cafard ? Sérieusement ? Tu cries comme si on t'égorgeait ?
— Moi (criant) : Bah OUI !

Mais avant que je puisse dire autre chose, il s'approche rapidement, pose sa main sur mon cou, et commence à serrer.

— ... : Tu m'as réveillé pour un putain de cafard ? T'es sérieuse là ?

Son emprise se resserre de plus en plus. Mon souffle devient court, ma tête tourne.
Je commence à paniquer, mes jambes s'agitent, mais je ne peux rien faire.

Soudain, une autre voix résonne dans la pièce.

— ... : Lâche-la, Ni... (il s'interrompt, comme s'il allait dire son prénom). Enfin, le patron a dit que si elle a le moindre problème, c'est notre tête qui est mise à prix.

Le premier homme lâche immédiatement ma gorge, me laissant tousser et reprendre mon souffle.

— ... : Mais t'as pas entendu comme elle gueulait ? Pire qu'une alarme à incendie ! Tu sais très bien que le sommeil, c'est sacré pour moi.
— Autre homme : Ouais, ouais, ferme-la et monte. Je m'en occupe.

Le premier homme marmonne quelque chose dans sa barbe, puis quitte la pièce, non sans me lancer un dernier regard noir.

Le deuxième homme

L'homme qui reste porte lui aussi une cagoule, mais il semble plus calme que le précédent. Je ne peux distinguer que ses yeux, marron clair, qui me fixent un instant avant qu'il ne s'approche.

— Moi : S'il te plaît... enlève ce cafard. Il ne cesse de grimper sur moi. J'en peux plus.

Il soupire, lève lentement la main, et attrape l'insecte avec une précision presque exagérée. Enfin débarrassée, je lâche un long soupir de soulagement.

Il m'a kidnappé car nos cœurs sont liés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant