Il m'a kidnappé car nos cœurs sont liés

Partie 28 #IMKCNCSL"✨

🎧Tu as tes trophées je sais combien tu aimes les exhiber, les astiquer, et les aligner mais je ne suis pas ton trophée bébé.
Je ne te laisserais pas m'exhiber, m'astiquer ou m'aligner avec les autres.🎧

•Bonjour, Salam bonne lecture 📖

Je lui souris doucement et pars dans la cuisine pour découper les parts du gâteau. Une fois seule, je sors discrètement de mon soutien-gorge cette fameuse poudre blanche.
Vous vous demandez sûrement ce que c'est. Eh bien, c'est du Zy', une drogue que Niyaad vend. Les effets secondaires ? Hallucinations, somnolence, et une déformation complète de la réalité. Parfait pour mettre en œuvre mon plan et m'échapper ce soir.

Je verse la poudre dans un petit récipient, y ajoute du sucre glace, puis mélange soigneusement jusqu'à ce qu'il soit impossible de différencier les deux. Une fois satisfaite, je saupoudre délicatement ce mélange sur deux parts du gâteau, celles qui iront à Ines et Niyaad.

Le piège est prêt.

En revenant dans le séjour, je tiens les assiettes avec un sourire innocent.
— Venez, on déguste le gâteau dans le séjour. Ce sera mieux, non ?

— Ouais, t'as raison ! répond Ines avec enthousiasme, sans se douter une seule seconde de ce qui l'attend.

Je leur tends leurs parts, Ines en premier, puis Niyaad.
— Commencez sans moi. J'ai oublié ma part dans la cuisine, je n'ai que deux bras 😊, leur dis-je avec une fausse légèreté.

— Reviens vite. Moi, j'attaque, dit Niyaad en prenant une première bouchée, visiblement impatient.

Je retourne calmement dans la cuisine pour récupérer ma propre part, cette fois sans aucun "ingrédient spécial". Je reviens m'asseoir avec eux, et dès ma première bouchée, Niyaad commence à me complimenter.

— Il est vraiment incroyable, ton gâteau. J'en veux encore ! dit-il, le sourire aux lèvres.

Ines acquiesce, visiblement conquise elle aussi. Parfait. Mon plan se déroule à merveille.

— Je vais chercher le reste. Vous allez vous régaler, dis-je en me levant.

Dans la cuisine, je saupoudre généreusement le reste du mélange sur tout le gâteau. Niyaad adore le sucre glace, alors je suis sûre qu'il ne pourra pas résister. Quand je reviens avec le plat, il me l'arrache presque des mains.

— T'es la meilleure, lance-t-il avant de prendre une nouvelle part, rapidement suivi par Ines.

Je commence à manger lentement ma propre part, prenant un malin plaisir à les regarder se gaver sans aucune idée de ce que je leur ai fait.

| Une heure plus tard. |

Ils sont avachis sur le canapé, complètement hors service. Niyaad dort profondément, une main pendante sur le côté, tandis qu'Ines murmure des mots incohérents dans son sommeil.
J'ai même cassé un vase à quelques centimètres d'eux pour tester leur réaction, mais rien. Absolument rien.

C'est le moment.

Je file dans le bureau de Niyaad pour récupérer mon sac à main et mon téléphone.
Ensuite, je prends la lettre que j'avais écrite plus tôt.
Dans la chambre, je me change rapidement. Je détache mes cheveux, enlève ma robe et enfile un jean confortable, un pull, et mes baskets.

Je regarde une dernière fois la chambre. Elle a été ma prison, mais aussi l'endroit où, malgré tout, j'ai ressenti des moments de tendresse. Je pose la lettre sur le lit, accompagnée de la bague qu'il m'avait offerte.
Je ne peux pas la garder. Elle représente trop de mensonges.

Dans le séjour, je m'approche de Niyaad. Il a l'air si paisible en dormant, mais mon cœur est en miettes.
Je me penche doucement et chuchote à son oreille :

— Ça aurait pu se passer différemment. Tu m'as déçue... brisée. Mais malgré tout, je t'aurais pardonné. Sniiff... Mais maintenant, il est trop tard.

Les larmes coulent sans que je puisse les retenir. Je dépose un baiser léger sur son front, une dernière marque d'affection que je ne comprends même pas moi-même. Une de mes larmes tombe sur ses lèvres, et je détourne rapidement le regard, le cœur serré.

Je me dirige ensuite vers Ines, qui dort toujours à poings fermés. Sans hésiter, je lui colle une gifle phénoménale.

— S?{#£}'mmm... laisse-moi dormir... Zzz ZzZz, marmonne-t-elle dans son sommeil, complètement ailleurs.

Un sourire satisfait étire mes lèvres en voyant la marque rouge de ma main sur sa joue. Elle dort toujours.

Je me rends dans le garage de Niyaad. Une véritable galerie de voitures de luxe se dresse devant moi. Il en a cinq. S'il en perd une, il ne va pas faire un drame, hein ? Je prends les clés accrochées au mur, choisis une voiture, ouvre le garage, et démarre le moteur.

Je jette un dernier coup d'œil à la maison. Tant de souvenirs, bons et mauvais. Mais il est temps de partir. Adieu, Niyaad.

Je démarre à toute vitesse, le cœur lourd mais décidé.

| Trois heures plus tard. |

Je suis enfin arrivée chez moi. En arrêtant la voiture devant la maison, les larmes montent immédiatement. Je vais revoir ma mère, mon refuge, mon pilier.
Mais quelque chose en moi me semble brisé, et je ne peux pas l'expliquer.

Je frappe doucement à la porte.

TOC TOC !

Quand elle s'ouvre, ma mère apparaît, et je fonds immédiatement dans ses bras.

— Maman ! dis-je en pleurant, l'étreignant comme si ma vie en dépendait.

Elle me couvre de baisers, heureuse de me revoir, et me tire à l'intérieur.
Nous parlons, rions, et partageons ce moment de retrouvailles précieuses.

Puis, elle s'arrête, son expression change. Je vois dans ses yeux qu'elle a quelque chose à me dire.

— Ma chérie... commence-t-elle doucement. Il faut que je te dise quelque chose...

Dans la peau de :

• Qu'est-ce que la mère de Natie lui annonce d'après vous  ?

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Bon week-end à vous bisous mes fleurs ✨🌸💋