Partie 10 #IMKCNCSL"✨

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🎧Déja dix ans, y a si longtemps en y pensant on était des enfants, aujourd'hui j'ai grandis aujourd'hui ta grandis.🎧

•Bonjour, Salam, bonne lecture 📖

Je l'observe encore, lui aussi. Nos regards se croisent, et là... tout fait tilt dans ma tête.

— Moi (criant) : NOOOON ! C'EST IMPOSSIBLE ! TU NE PEUX PAS ÊTRE CELUI AUQUEL JE PENSE !

Je recule brusquement, me retirant du lit.
Mon cœur s'emballe. Je sens mes jambes trembler. J'ai envie de hurler, mais ma voix reste coincée dans ma gorge. Il ne peut pas être celui auquel je pense, c'est impossible.

Vous, vous demandez sûrement qui ?

Celui qui a hanté mes pensées jour et nuit pendant des années.
Celui pour qui j'ai refusé toutes relations amoureuses, parce que je m'étais accrochée à sa promesse.
Si c'est bien lui... pourquoi m'a-t-il frappée ? Pourquoi m'a-t-il kidnappée ?

Je l'ai cherché.
Pendant des années, j'ai tenté de le retrouver, mais en vain.
Et maintenant qu'il est là, je refuse d'y croire.

— Moi (tentant de garder mon calme) : Je t'ai regardé dans les yeux. Maintenant, dis-moi pourquoi je suis ici.
— Lui (avec un sourire en coin) : Mhh, je dirais que tu as déjà la réponse à ta question, vu comment tu as réagi, mon cœur.
— Moi (ébranlée) : C'est impossible... tu ne peux pas être celui auquel je pense. Lui, il n'aurait jamais osé lever la main sur moi.
— Lui (riant doucement) : Natie, ne sois pas naïve à ce point. Les années passent, et les gens changent.
C'est bien moi. Le petit garçon que tu appelais 'panda'. Mais je ne suis plus ce gamin innocent.
J'ai changé. Au risque de devenir un bâtard ou détestable, oui, j'ai changé.

Ses mots me frappent comme un coup de poing.
Les souvenirs affluent, des flashbacks de rires partagés, de promesses échangées. Comment le petit garçon adorable que j'ai connu a-t-il pu devenir... ça ?

Je suis à la fois choquée, triste, et terrifiée. Les émotions s'entremêlent, me submergent.

Son visage est neutre, impassible.
Il me fixe avec ce même regard froid et intense, mais je ne peux m'empêcher de chercher un vestige du "panda" que j'ai connu autrefois. Mais rien. Il est devenu un étranger.

Sans réfléchir, je me précipite dans la salle de bains et m'y enferme. Je laisse les larmes inonder mon visage. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ?

TOC TOC TOC.

— Lui (d'un ton autoritaire) : Ouvre-moi la porte.
— Moi (entre deux sanglots) : Sniff...
— Lui (plus fort) : Ouvre cette putain de porte ! Bordel de merde, ne m'énerve pas.
— Moi (hurlant à travers la porte) : À quoi bon ? Tu es déjà énervé ! Et de toute façon, ce n'est pas toi ! Ce n'est pas possible ! Tu ne peux pas être ce petit garçon que j'ai connu ! Tu as changé... changé à ce point !

Je perds le contrôle. La colère, la douleur, la déception explosent en moi. Je tape contre les murs, le lavabo, n'importe quoi pour tenter d'évacuer cette rage qui me ronge de l'intérieur.

Il m'avait promis une vie à deux. Une promesse d'enfants, certes, mais j'y ai cru.
J'y ai toujours cru.

Mes sanglots redoublent. Tout est brisé. Il a tout détruit.

Je l'entends crier derrière la porte, mais je ne l'écoute plus. Et soudain, la porte s'ouvre violemment.

Il est là, devant moi.

Je relève la tête, le regard embué de larmes, et le fixe. Sa présence remplit toute la pièce.

— Moi (craquant) : Il me faudra du temps pour accepter que ce soit bien toi. Tu vois, j'avais idéalisé nos retrouvailles. J'étais naïve, conne, stupide... tout ce que tu veux. Mais j'ai tout fait pour te retrouver. Et toi, qu'est-ce que tu fais ? Tu me frappes, tu me kidnappes. Pourquoi ? Pourquoi suis-je ici ?

Son sourire sadique s'étire légèrement.

— Lui : Mhh... laisse-moi t'expliquer. Tu dis m'avoir cherché, mais tu semblais bien occupée dans les magazines, toujours aux bras d'un mec différent. Ou dans des soirées. Tu crois que je n'ai pas suivi ton parcours ? Chaque photo, chaque article n'a fait qu'alimenter ma haine. Tu es partie sans te retourner. Et moi ? Je t'ai haïe pour ça. Voilà pourquoi tu es ici.

Sa voix est glaciale. Ses mots tranchent comme des lames.

— Moi (dévastée) : Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter autant de haine ? Explique-moi, au moins.
— Lui (soupirant, un sourire cruel) : J'en ai assez parlé. Sache juste une chose : ici, tu vas vivre un enfer. Tu vas travailler pour moi. Tu vas me rapporter gros, mon cœur.

Mon sang bouillonne.

— Moi (crachant) : Je ne travaillerai jamais pour toi. J'ai ma carrière, ma vie. Tu vas me laisser sortir d'ici, espèce de malade mental. Tu crois que je t'appartiens ? Tu es fou !

En une fraction de seconde, sa main se referme autour de ma gorge.

— Lui (froidement) : Oh, mais tu m'appartiens. Tu ne le sais juste pas encore. Et écoute-moi bien : ne me traite plus jamais de malade mental. Je ne suis pas fou. C'est toi qui m'as rendu fou. Fou de rage. Fou de haine.

Je lutte pour respirer.

— Moi (entre deux toux) : Lâche-moi... tu es un malade... sale psychopathe de merde !

Et alors, il me relâche, doucement, mais son sourire ne quitte pas ses lèvres. Il s'approche de mon oreille et murmure quelque chose.

Ce qu'il dit me glace le sang.

Qu'a-t-il bien pu chuchoter à l'oreille de Natie ?

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Merci pour votre soutien, mes petits chats ! 💋✨

Il m'a kidnappé car nos cœurs sont liés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant