Partie 9 #IMKCNCSL"✨

7K 466 32
                                    

🎧J'sais pas si c'est la bonne
J'veux pas qu'elle touche mon coeur de trop près🎧

•Bonjour, Salam, Holà bonne lecture 📖

| Dans la peau de Niyaad : |

Hello, c'est moi, Niyaad.

Pas besoin d'applaudir, je sais que vous avez hâte de tout savoir sur moi.
Alors, allons droit au but. Moi, c'est Niyaad, 20 ans, tout droit venu d'Algérie.
Ici, on m'appelle le patron.
Pourquoi ? Parce que je suis à la tête d'un empire, un réseau qui roule sur le haram.
Drogue, filles, pouvoir. Je contrôle tout et même toi.

Je sais ce que vous pensez. C'est mal, Niyaad.
Épargnez-moi vos sermons, j'ai choisi cette vie.
Tu marches ou tu crèves, et devinez quoi ? Je marche.

La petite Natie, là, celle que j'ai kidnappée récemment ? Ce n'était pas un hasard.
Le hasard, ça n'existe pas.
Je la voulais, donc je l'ai prise. Point final.

Vous trouvez ça cruel ? Vous êtes choqués ? Parfait.
Ce qui compte, c'est que j'obtiens toujours ce que je veux, de gré ou de force. Et si je te veux, crois-moi, je t'aurai.

Aujourd'hui, je revenais de la salle de sport.
Besoin de me défouler, de libérer un peu cette colère que je traîne partout avec moi. Honnêtement, je ne voulais pas en arriver là avec elle, mais elle m'a cherché.
C'est jamais de ma faute. Je suis un nerveux, je réagis à l'instant, et quand on me pousse, je frappe.
(Eh oui, dans mon monde, Niyaad n'a jamais tort.)

Ça fait de moi quelqu'un de détestable ?
Probablement. Mais, franchement, je m'en tape.

En remontant par l'escalier privé, loin des gars du bas qui n'oseraient de toute façon jamais me poser de questions, je marchais tranquillement dans le couloir.
Je comptais retourner dans ma chambre, prendre une douche, et... jeter un œil sur la petite là-bas.
Mais au moment où je tourne dans le couloir, je la vois.

Elle est là, cette petite insolente, qui marche comme si elle était chez elle.
Elle est censée être dans MA chambre, mais non, madame est dans le couloir, prête à descendre les escaliers.
Je fais un pas en arrière, me glisse discrètement derrière une porte et l'observe.
Elle avance, hésitante, ne sachant pas encore qu'elle est surveillée. Je souris légèrement.

Qu'est-ce que tu fais, petite ?
Tu crois vraiment que tu vas t'en sortir comme ça ?

Lorsqu'elle pose un pied sur la première marche, je bondis.

I Retour dans la peau de Natie : |

J'allais pour descendre quand une main puissante attrape mon poignet.

Je me retourne brusquement, et là, je le vois.
Un homme, pas beaucoup plus âgé que moi. Grand, musclé, un visage à la fois dur et... beau.
Mais ce n'est pas ce qui me frappe. C'est son regard.

Ses yeux me scrutent avec une intensité dérangeante. Pendant un instant, je ne peux ni parler, ni bouger. Il est furieux.

- Lui (froidement) : Qui t'a dit de sortir de la chambre? Et pourquoi tu portes mon pull ?
Qui t'a autorisé à toucher à mes affaires ? QUI?
Sa voix est glaciale, tranchante comme une lame. Je bégaye, incapable de trouver mes mots.

- Moi (faiblement) : Je.... je...
- Lui (agacé) : Je je quoi ? Parle, ta mère.

Je prends une grande inspiration, mes mains tremblant sous son regard.
- Moi: Je ne voulais pas rester enfermée dans une chambre qui ne m'appartient pas. Et pour le pull... je sortais de la douche. Mes vêtements étaient pleins de sang.

Je sens les larmes monter malgré moi. Mon cœur bat à tout rompre. Il est effrayant, mais fascinant.

- Lui : Bien. Écoute-moi bien : si je te laisse quelque part, tu y restes. C'est compris? Et mes vêtements, tu ne les touches plus. Ce n'est pas ton daron qui les a payés.
- Moi (murmurant) : Allah y rahmo.

Sa réaction est surprenante. Pendant un instant, il reste silencieux, puis il me pousse doucement dans la chambre. Il y entre également, refermant la porte derrière lui.

Il se dirige directement vers la salle de bain, me laissant debout près de la porte.
Je suis sûre maintenant. C'est lui. C'est sa voix que j'ai entendue. C'est lui qui m'a frappée.
Je ferme les yeux un instant, essayant de calmer mes pensées.

Qu'est-ce qu'il va me faire ?
Qu'est-ce qui m'attend ici ?

Lorsqu'il ressort de la salle de bain, une serviette autour de la taille, je détourne immédiatement le regard.
Il s'avance tranquillement vers le lit, s'y installe, puis me fixe.

- Lui : Viens ici.
- Moi: Non, merci. Je préfère rester debout.
Je sens son regard s'intensifier. Il se lève lentement, s'approche, et sa voix se fait plus grave.

- Lui: Quand je dis quelque chose, tu le fais. T'as compris?
— Moi (le regardant dans les yeux) : Sans vouloir te défier... je t'ai dit que je préfère rester debout.

Sa mâchoire se crispe. Un sourire froid se dessine sur son visage.
- Lui : Mmh. Je vois que les coups ne t'ont pas suffi.
Il m'attrape brutalement par les cheveux et me tire vers le lit.

- Moi (hurlant) : Aïe, mes cheveux ! Putain !
- Lui : Ta gueule. La prochaine fois, je ferai pire. Petite keh à mojito.

Je reste assise sur le lit, fixant le mur en face de moi. Son regard, je le sens. Il me fixe, et ce silence pesant devient insoutenable.

- Lui : Regarde-moi dans les yeux.
- Moi: Pour quoi faire ? J'aime bien ton mur, il est beau.
- Lui: Ta gueule. Ne discute pas. Fais-le.

Je soupire, prête à prendre encore des coups si je désobéis. Mais avant de le faire, je pose une question :

- Moi : Pourquoi je suis ici ? Pourquoi on m'a kidnappée ?
- Lui : Regarde-moi dans les yeux, et je te dirai tout.

Je me tourne lentement, mes yeux croisant enfin les siens. Bleu-gris. Glacials.
Hypnotisants.

Il a ce truc, ce mélange d'arrogance et de danger. Et là, un souvenir frappe mon esprit comme un éclair.

- Moi (effrayée, reculant légèrement) : Non... NON ! C'EST IMPOSSIBLE. TU NE PEUX PAS ÊTRE...

Que va découvrir Natie ? Qui est vraiment Niyaad ?

N'oubliez pas de voter &, commenter ®, et partager ! Merci pour votre soutien, mes petits chats

Il m'a kidnappé car nos cœurs sont liés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant