Partie 47 #IMKCNCSL"✨

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🎧J'ai l'impression d'inspirer mon dernier souffle, j'ai l'impression de faire mes derniers pas. Regarde toutes ces années où j'ai pleuré.🎧

•Bonjour, Salam bonne lecture 📖

Nooon ma mère à oser demander ça ? Nooon j'étais toujours à l'écoute, je voulais entendre sa réponse.

Il allait parler, mais d'un coup, je commence à avoir des palpitations, je suis en sueur, ma vue se brouille, et...

TROU NOIR.

• Point de vue extérieur

Niyaad et la mère de Natie, Eiram, étaient toujours dans le salon.

Niyaad allait répondre quand un bruit sourd se fit entendre, comme une chute.

Eiram se leva d'un bond, paniquée. Elle se précipita dans le couloir pour voir ce qui s'était passé, et ce qu'elle vit la laissa figée.

Natie gisait au sol, inerte.

— Eiram : Ya Allah, ma fille !

Elle poussa un cri qui résonna dans tout l'appartement.

Elle s'accroupit près de sa fille, tentant désespérément de la réveiller, mais Natie ne bougeait pas. Les larmes montèrent rapidement aux yeux d'Eiram, la panique se lisait sur son visage.

Alerté par ses cris, Niyaad se précipita dans le couloir.

Lorsqu'il vit le corps immobile de Natie, son cœur manqua un battement.

— Niyaad : NATIE !

Il se jeta à genoux à côté d'Eiram, ses mains tremblantes cherchant un signe de vie. Il posa deux doigts sur son cou pour vérifier son pouls. C'était faible, presque inexistant.

— Niyaad : Réveille-toi, Natie, s'il te plaît ! C'est pas le moment, putain, réveille-toi !

Pour la première fois depuis longtemps, Niyaad sentit des larmes lui monter aux yeux. Lui, l'homme que rien ne semblait atteindre, se mit à pleurer ouvertement.

— Eiram : Il faut l'emmener à l'hôpital, vite !

Niyaad ne perdit pas une seconde. Il prit Natie dans ses bras avec précaution et courut vers la sortie.

[•••]

Dans la voiture, la tension était palpable.

Niyaad roulait à une vitesse folle, son cœur battant la chamade.

— Eiram : Natie, tiens bon, ma fille ! Tiens bon, on arrive !

Eiram, assise à l'arrière avec Natie allongée sur ses genoux, continuait de murmurer des prières.

Quant à Niyaad, les mains crispées sur le volant, un torrent de larmes lui coulait sur les joues.

— Niyaad (murmurant) : Tiens bon, Natie. Je t'en supplie, tiens bon. Tu peux pas partir comme ça. Pas maintenant. J'ai besoin de toi.

[•••]

Une fois arrivés à l'hôpital, Niyaad freina brutalement devant l'entrée.

Il sortit de la voiture comme un fou, ouvrit la portière arrière, et prit Natie dans ses bras.

Il courut à l'intérieur, criant à pleins poumons :

— Niyaad : AIDEZ-MOI ! C'EST MA FEMME ! ELLE A BESOIN D'AIDE !

Les gens dans la salle d'attente le regardèrent, surpris par son désespoir.

Un médecin accourut vers lui.

— Médecin : Qu'est-ce qu'elle a ? Depuis combien de temps est-elle comme ça ?

Eiram, à bout de souffle, expliqua :

— Eiram : Elle a une leucémie... Elle est tombée tout à coup... On ne sait pas ce qui s'est passé...

Le visage du médecin se durcit à l'entente de ce diagnostic.

Il appela immédiatement son équipe. Deux infirmiers arrivèrent avec un brancard, prenant Natie des bras de Niyaad.

Ils partirent en courant avec elle dans les couloirs.

Niyaad et Eiram étaient impuissants face à la scène. Ils regardaient la porte se refermer derrière leur fille, priant intérieurement pour un miracle.

[•••]

Niyaad : Ça fait trois jours maintenant. Trois putain de jours qu'elle est branchée à toutes ces machines.

Je ne peux plus dormir, ni manger. Chaque seconde passée à la regarder dans ce lit me détruit un peu plus.

Les médecins ont essayé de lui transfuser du sang, pensant qu'elle était anémique, mais son corps rejette tout.

Je passe mes journées ici. Khalti, elle, essaie d'être forte, mais je vois bien qu'elle est brisée.

Ce soir, elle a voulu parler.

— Khalti : Tu te rappelles de ma question, avant que Natie ne tombe ?
— Moi : Oui, pourquoi ?
— Khalti : J'ai ma réponse.

Je détourne le regard, mal à l'aise.

— Moi : Quelle réponse ?
— Khalti : Tu l'aimes. Et pas comme une sœur, comme tu essaies de me faire croire.
— Moi : C'est pas vrai, c'est pas ça...
— Khalti : Arrête, mon fils. J'ai vu ton regard. Tu l'aimes profondément. Tu souffres pour elle. Mais dis-moi, pourquoi t'es-tu éloigné d'elle ? Pourquoi elle est comme ça aujourd'hui ?

Sa voix est douce, mais ses mots me percutent comme une gifle.

— Moi : Parce que je suis un connard, Khalti... J'ai fait des choses impardonnables. Je l'ai brisée, et je m'en veux tous les jours.
— Khalti : Dis-moi, qu'est-ce que tu as fait ? Je te promets d'essayer de comprendre.

Je baisse la tête, honteux.

— Moi : Khalti... Je l'ai kidnappée.

Et là ....

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Il m'a kidnappé car nos cœurs sont liés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant