Il m'a kidnappé car nos cœurs sont liés

Partie 46 #IMKCNCSL"✨

🎧Il faut t'oublier tout peut s'oublier. Oublier le temps des malentendus, le temps perdu.🎧

•Bonjour mes fleurs bonne lecture 📖

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Enfin dans mon lit, je m'endors comme un bébé.

|1 mois plus tard|

Aujourd'hui, c'est le grand retour à Paris. Eh oui, chaque bonne chose a une fin.

Ces quelques mois ici m'ont fait énormément de bien. J'ai rencontré des gens formidables, et j'ai même pu m'expliquer avec Niyaad.
Au lendemain de mon anniversaire, maman m'a demandé de l'inviter à déjeuner ici avec Ezna. Niyaad n'a pas refusé, et pourtant, il aurait pu.

Après le repas, alors que maman et Ezna prenaient le thé sur la terrasse, lui et moi sommes allés marcher sur la plage. Au début, la discussion était assez banale, mais ensuite, il m'a parlé de ses envies, de comment il imaginait l'avenir.
Je ne savais pas qu'il pensait autant...

Enfin bref, vous vous demandez sûrement si nous sommes ensemble ? La réponse est simple : non.

Je ne vais pas mentir, une partie de moi l'aime toujours malgré tout ce qu'il m'a fait.
Mais une autre partie, plus sombre, le déteste presque autant.
Je lui ai fait comprendre que c'était impossible entre nous. Peut-être que, dans d'autres circonstances, ça aurait pu marcher. Mais pas là.

Il est finalement reparti en France sans même me dire au revoir. Cependant, il a pris le temps de dire adieu à ma mère. Avant de partir, il lui a laissé une boîte pour moi. À l'intérieur, il y avait... la bague qu'il m'avait offerte.
Je ne la porte pas, mais je la garde précieusement. 💍

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Les valises sont prêtes, maman aussi. Nous regardons une dernière fois la suite, puis je ferme la porte. Une vague de tristesse m'envahit. Cet endroit a vu tellement de choses... mes fous rires, mes moments de réflexion, mes conversations profondes avec maman et Ezna.
Tout restera gravé en moi.

Dans le hall de l'hôtel, Ezna nous attendait. Elle avait les yeux rouges, presque en larmes. Maman aussi avait du mal à cacher son émotion.

Ezna : Bon, c'est le grand jour. Je savais que ça allait arriver, mais je voulais que ça soit le plus loin possible... snif.
Moi : Non, tata Ezna, ne pleure pas, s'il te plaît ! Puis, tu sais, ce n'est pas un adieu. Tu pourras venir nous voir à Paris.
Ezna : Je le sais, ma fille. Mais vous allez vraiment me manquer. Je me suis beaucoup attachée à vous deux.
Maman : Raah, snif, Ezna... nous aussi. Mais comme dit Natie, tu es la bienvenue chez nous. Tu viens quand tu veux, ma sœur.
Ezna : Merci... vous êtes ma famille.

On se prend dans les bras. J'avais une boule dans la gorge. Ces adieux me faisaient mal.

Juste avant de monter dans le taxi, quelqu'un me saisit le bras. Je me retourne... c'est Shakil.

Shakil : Tu pars sans me dire au revoir ?
Moi : Maman, dis au chauffeur que j'arrive.
Maman : D'accord. Au revoir, Shakil. Prends soin de toi.
Shakil : Au revoir, Khalti. Bon voyage, et revenez quand vous voulez.

Je me tourne vers lui.

Moi : Je ne t'ai pas dit au revoir parce que, depuis qu'on s'est expliqués, tu n'as plus donné signe de vie.
Shakil : Je n'ai pas accepté que tu m'aies utilisé pour rendre jaloux ton mec.
Moi : Déjà, ce n'est pas mon mec, et je ne t'ai pas utilisé... enfin, je suis désolée.
Shakil : C'est bon, c'est du passé. Prends soin de toi, Natie.
Moi : Toi aussi. Un jour, tu trouveras la bonne. C'est tout ce que je te souhaite.
Shakil : La bonne, elle est là, face à moi...

Je lui souris doucement, puis il tend une chevalière.

Shakil : Tiens, ton mec l'a oubliée dans la suite. Si tu le vois, donne-la-lui.
Moi : Merci... prends soin de toi.

Je pars sans me retourner, mais je l'entends rire. Il mérite quelqu'un qui pourra l'aimer comme il le veut, mais ce n'est pas moi.

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Le vol était tranquille. Une fois chez moi, maman s'est reposée directement. Moi, je me suis installée dans le salon, fatiguée mais heureuse de retrouver notre appartement.

Pourtant, depuis mon retour, j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose. Je m'endors sur le canapé.

Quand je me réveille, je suis dans mon lit. Je ne comprends pas comment j'y suis arrivée.
Je descends au salon et j'entends... Niyaad.

Je reste derrière la porte pour écouter.

Maman : Elle est revenue différente, tu sais. Elle sourit, mais ce n'est pas pareil. Elle a souvent l'air pensive. Et la mort d'Elyakim n'a rien arrangé.
Niyaad : Elyakim ? C'était son mec ?
Maman : Non, c'était comme son frère... il était toujours là pour elle, même quand elle était à l'hôpital.
Niyaad : À l'hôpital ? Pourquoi ? Elle m'a dit qu'elle avait eu une leucémie, mais je pensais que...
Maman : Oui... c'était une période très difficile.

Ma mère prend une pause, puis elle lui pose la question :

Maman : Sois sincère, tu l'aimes, ma fille ?

Je retiens mon souffle, prête à entendre sa réponse. Mais juste avant qu'il ne parle...

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Bisous mes fleurs 🌸✨💋