Il m'a kidnappé car nos cœurs sont liés

Partie 29 #IMKCNCSL"✨

🎧See you again🎧

•Salam, Bonjour bonne lecture 📖

TOC TOC !

Ma mère ouvre la porte, et sans attendre une seconde, je lui saute dans les bras. Ses bras réconfortants m'entourent, et je ressens enfin un peu de paix après tout ce chaos.
On parle, on rit, et elle me couvre de baisers comme quand j'étais enfant. Mais alors que je me perds dans ce moment d'amour maternel, son visage s'assombrit.

— Ma chérie, il faut que je te dise quelque chose, commence-t-elle doucement.

Je la regarde, inquiète.

— Elyakim... il est mort.

Le sol semble se dérober sous mes pieds.
À l'entente de cette nouvelle, je ne peux m'empêcher d'éclater en sanglots.
Non, pas lui. Pas Elyakim. Pas mon meilleur ami. Mon frère.

Mon cœur se brise une nouvelle fois, et je sens que cette douleur va me changer à tout jamais.

Dans la peau de Niyaad :

Aah, sa race. J'étire mes bras en me réveillant, réalisant que je suis encore sur le canapé du salon.
Je check mon téléphone : 11h du matin. Ah ouais, j'ai bien dormi.

Je me lève lentement, encore groggy, et mon regard tombe sur un vase cassé au sol. C'est quoi ce bordel ?
Je fronce les sourcils, mais décide de ne pas y prêter attention pour le moment. Je monte directement dans ma chambre pour prendre une douche.

Une fois là-haut, quelque chose m'interpelle : la robe de Natie est posée sur le lit.

Hier soir, ce dîner m'a fait du bien. Pendant un instant, j'ai vraiment eu l'impression qu'elle était ma femme.
Je l'aime bien, wAllah, pensais-je avec un petit sourire.

Je jette un coup d'œil dans la salle de bain, m'attendant à la voir, mais elle n'y est pas.
Mdrr, c'est une blague ? Je rigole nerveusement, un malaise grandissant en moi.

Je sors de la chambre et commence à chercher dans toute la maison. Rien. Pas de trace d'elle.

Je me dirige vers la chambre d'Ines. Elle dort comme une pierre, cette conne.

GIFLE !

— Eh, grosse folle, réveille-toi !

— Mhh... quoi, putain ? Arrêtez de me frapper, là, j'ai sommeil, grogne-t-elle en s'étirant.

— WAllah, ferme ta gueule et raconte pas ta vie. Elle est où, Natie ?

— Mais j'sais pas, moi ! J'me suis réveillée vers 9h avec les rayons du soleil dans le salon, j'suis montée dormir dans ma chambre. Je l'ai pas vue, l'autre là, dit-elle en haussant les épaules, visiblement agacée.

— Ok, marmonnai-je avant de sortir de sa chambre.

Je commence à paniquer intérieurement. Putain, elle n'a pas pu me la mettre à l'envers et partir.

Je retourne dans ma chambre, prends une douche pour essayer de calmer mes nerfs et réfléchir à ce que je vais faire. L'eau chaude glisse sur ma peau, mais elle n'arrive pas à apaiser cette tension dans ma poitrine.

Après ma douche, je m'habille rapidement et m'allonge sur le lit. C'est là que je sens quelque chose sous ma tête. Je me penche pour voir ce que c'est, et mon cœur rate un battement.

C'est la bague que j'avais offerte à Natie. À côté, une lettre avec mon nom écrit dessus.

Mdrr non. Non, c'est pas ce que je crois.
Mes mains tremblent en ouvrant la lettre. Chaque mot semble me frapper comme un coup de poing.

Cher Niyaad,
Au moment où je t'écris cette lettre, je suis dans ton bureau.
Toi, tu es je ne sais où et sûrement avec je ne sais qui.
Mhh alors, je me suis fait passer pour amnésique, car je voulais me venger de toi, pour tout ce que tu m'as fait subir.
Et au final, j'ai vu que tu étais quelqu'un d'assez bien. J'ai vu aussi que tu pouvais être un homme aimant, avec beaucoup d'attention. Mais... l'homme est faible, paraît-il.
J'en ai eu la preuve la nuit dernière.
Tu ne comprends sûrement pas. Eh bien, je t'ai vu, toi et Ines, dehors sur le transat, en train de faire vos cochonneries.
Je n'ai pas fait de scandale, car au final, tu n'es pas mon mari et encore moins mon mec.
Mais laisse-moi t'avouer que voir cette scène m'a tuée intérieurement, car je te croyais sincère envers moi, mais non.

À mon arrivée ici, quand je t'ai vu et reconnu, une part de moi était heureuse, puisque je t'avais retrouvé. Mais toi, tu m'en voulais pour des choses futiles et surtout pour des choses que je n'ai jamais faites.
Je prends Dieu à témoin, Niyaad, je t'ai toujours cherché, je t'ai toujours porté dans mon cœur.
Mais tu ne m'as jamais laissé te le dire, ni même m'expliquer mon départ quand nous étions enfants.

Tu te rappelles, le jour où une ambulance est venue me chercher à l'école ? J'avais perdu connaissance suite à une crise d'asthme. Ce jour-là, ma vie a changé à tout jamais. J'ai appris que j'étais malade, Niyaad. J'avais 7 ans et demi.
J'ai un cancer.
Les jours passaient, et ma santé se dégradait.
Je devais déménager pour être plus près de l'hôpital.
Les années ont passé, et malgré tout, j'avais l'espoir de te revoir, de te retrouver.
Mais toi, tu ne m'as jamais laissé m'expliquer. Tu m'as attaquée d'entrée.
Pendant ces quelques mois où je te faisais passer pour mon mari, j'ai vu un homme bon. Était-ce qu'une façade ? Dieu seul sait.

Niyaad, si tu m'avais demandé pardon, avec le temps, je t'aurais pardonné. Mais voir que tu jouais le mari aimant tout en baisant une autre, non, je ne peux pas l'accepter.
InshaAllah, je trouverai un homme bon avec qui me marier. S'il te plaît, ne cherche plus après moi. Si tu veux mon bonheur, laisse-moi vivre ma vie.
Je te souhaite plein de bonnes choses.
Prends soin de toi.

À jamais, Niyaad.
S : Natie

Je reste figé, incapable de bouger, les mots tournant en boucle dans ma tête.
Au début, j'avais envie de la tuer pour m'avoir laissé. Mais là... c'est tout le contraire.

Putain, elle m'a vu avec Ines... mais c'est rien, ça. J'suis un mec, merde.(ça n'excuse rien)

Je dois la retrouver. WAllah, je suis un gros bâtard.

Je relis la lettre une deuxième fois, et là...

Qu'est-ce que Niyaad remarque dans la lettre ?

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Bisous 💋✨