Crayon

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Je crois que depuis peu , à vrai dire depuis le jours ou ma solitude sentimentale s'est tue , qu'un bordel s'est présenté face à moi. Le grand dilemme que j'ai lu dans leurs yeux. L'amour ou les amis ?La question pathétique je sais , mais , je sais pas , c'est la première fois. Ils nous ont regarder comme si on étaient des animaux. Eux qui étaient si ouvert d'esprit et alerte au moindre problème. Ca m'a fait rire , bien rire je devrais dire. Eux qui se revendiquait ouvert et extravertie , je n'y crois plus. J'ai lu dans leurs yeux que leurs paroles n'étaient que poussière , pas un mot , pas un signe , juste un regard pesant et insistant pour nous dire de partir. C'est dommage , je pensais qu'ils étaient des amis parfaits. Regarde , avant même que ma relation amoureuse ne débute , ils étaient là , à chanter et rire avec moi , depuis ce jours , je parle bien d'une journée bien spécifique. Celle ou je l'introduisais. J'étais si heureux ce jours là , de me dire que , ça y est , je pouvais cesser de mentir et dévoiler une nouvelle facette de moi. Cette joie s'est ternie si vite. Je suis rentré dans le bar , tout le monde s'amusait , j'introduis , silence. J'aurais pas pensé à sa. Pas à ce silence assourdissant , ravageur , pervers presque satyrique. Ce jours , je ne me suis pas éterniser. On est parti manger à vingt heure. On est revenu vers minuit , le même silence , j'essayais d'aider le mouvement mais non. Je te jure , c'est faible venant de mes amis. Et encore , ce n'étais rien comparé à hier , nous arrivions dans le bar , le même silence accompagné de ce regard destructeur criant que la normalité s'était enfuit dès l'instant ou j'ai franchi le bar. Nous sommes restés une demi heure , tellement l'ambiance était devenue pitoyable. Je l'entend encore hurler : "Oh mon dieu , c'est ton copain ?!" Grande gifle dans la gueule. On continuait à boire tout les deux et elle s'approcha pour me dire qu'elle partait , elle me fit la bise puis regarda mon copain et lui fit juste un geste de la main. Là , j'étais en colère. Vraiment et triste à la fois. Je me suis levé après fini mon verre et nous sommes partis. Pour de bon. Je m'en suis pris plein la gueule par mon copain ce qui créa une brèche silencieuse , qui ne m'aidait pas. J'avais besoin de parler , non , j'avais commis une faute. Nous nous ne sommes pas adresser la parole jusqu'au restaurant. J'étais vide , triste , en colère et seul. Je ne voulais pas ça , et je l'ai pris dans mes bras , j'en avais tellement besoin. Il accepta mes bras et nous sommes entrés , nous parlions de nouveau. J'étais apaisé. Nous sommes rentrés chez moi après le repas , et nous étions allonger , désormais , sur mon lit , nous regardions un film , j'étais dans ses bras forts et musclés , quand le film se termina , j'étais fatigué , lui aussi. Mais comme à la première fois , nous n'avions pas dormi , trop occupé à s'aimer. Le lendemain , je l'ai raccompagné à la gare pour le voir s'éloigner de nouveau.

J'ai réaliser que le bonheur à un goût différent , bon ou mauvais , rien de positif et rien de négatif.  

Guide de vie d'un jeune paumé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant