Poirier

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Je vois que cela ne plais pas. Mais bon que faut-il ? Que j'échoue juste pour le sourire des autres ? C'est à ce moment précis que j'ai commencé à réfléchir sérieusement. Actuellement , je suis dans la fins de mes premières études. Le bac quoi m'enfin je ne ferrais pas de blabla type le genre de texte que tout le monde connait pour conter ô combien c'est horrible et stressant. J'ai une période à remplir et je ne peux guère être présent et être aussi souple qu'avant. Sais-tu comment je sais tout cela ? Le silence. Je hais le silence. Messager de la fin. Mais je crois que tout le monde le sait. Je me demande même des fois si on ne joue pas de moi. Mais bon c'est trop le bordel dans ma petite tête. Je suis bloqué entre mes études et ma vie. Pendant quatre semaines , je serais inexistant. Mais autant inexistant que je n'entende rien ? Quand j'entend les contes de ma partenaire de crime , j'en suis triste , froissé , déchiré. Cela ne fait qu'une semaine et j'ai plus été interpellé par des clients que par mes proches , même mes parents ne font guère attention à moi. C'est simple le matin , je commence tard , onze heure pour se situer , je monte dans le bus , j'observe les gens attendant de pouvoir faire le quotidien , les rires des enfants , le regard vide des aînées , le stress et la panique des employés de bureaux qui me font rires , et avec un peu de chance parfois je croise un ou deux regards doux. J'arrive donc , je change de vêtement pour revêtir les couleurs du magasins , je vais fais ce que je dois faire. Couper , couper , couper , couper , mesurer , couper , couper , conseiller , fin. En attendant mon corps me dit , connard , connard , connard , connard , connard , connard , salaud , connard , connard , enculé. Je repars à dix-neuf heure le dos , la nuque et les jambes détruites et je redescend prendre mon bus , j'arrive chez moi à vingt heures. Je fais ça tout les jours , personne ne le voit en tout cas. Mais bon , je suis un petit fantôme. Le week end j'ai pas spécialement envie mais je regarde toujours mon téléphone , on sait jamais. Je crève de froid et de peur. J'ai pas envie de me retrouver seul. Mais bon , je dois encore être ultra parano comme d'habitude. Je suis juste un pauvre parano.

Guide de vie d'un jeune paumé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant