Opération spéciale

Check-up

Je pensais que les choses s'apaiseraient mais ce ne fut pas le cas. En effet, Carlos fit appel à son médecin personnel pour m'ausculter. J'avais vraiment l'impression d'être une jument dont on évaluait les capacités pour le futur né.

Le médecin vint dans ma chambre et me posa une série de question. Bien sûr Carlos assistait à tout notre rendez-vous.

-« Quel âge avez-vous ? »

-« Vingt-cinq ans. »

-« Avez-vous déjà eu des enfants ? »

-« Non. Mais je ne vois pas à quoi ça rime tout ça. Je suis en pleine santé. »

-« J'ai besoin d'évaluer vos antécédents. »

-« Je pense que nous allons en rester là. »

Je me levais furieuse et tentais de partir mais Pedro me rattrapa et m'attrapa avec force le bras.

-« Lâche-moi, tu m'entends. »

Il rit avec son cure dent dans sa bouche.

-« Ne joue pas avec moi. »

-« N'essaie pas de m'impressionner. Tu n'y arriveras pas. »

-« Je pourrais en un clin d'œil te mettre à terre. »

-« C'est tellement simple face à une femme sans défense. »

Avant qu'il puisse serrer davantage mon bras qui commençait à devenir rouge, Carlos arriva devant nous.

-« Tu peux la lâcher. »

Pedro obéit et me laissa. Il remit en place son costume et s'en alla.

-« Je. Ne. Suis. Pas. Ta. Chose ! »

-« Si tu le prends sur ce ton, et biens soit. »

Il claqua des doigts et deux gardes du corps arrivèrent.

Je me débattis comme je pus mais malheureusement je ne pouvais rien faire face à ces dobermans.

Le docteur arriva avec une seringue.

-« Non ! »

-« Ne t'inquiète pas Emma. Ce n'est pas grand-chose. J'ai besoin d'un petit échantillon de ton sang. »

Je me débattis et donnait des coups de pieds dans les tibias des colosses qui me retenaient mais ces derniers commençaient sérieusement à me tordre le bras.

Puis alors que j'utilisais toute mes dernières forces dans ce combat perdu d'avance, Pedro arriva avec un mouchoir. Il le posa sur mon visage et l'odeur en moins de temps qu'il ne fut m'endormit.

Je ne pouvais plus bouger, mes muscles ne m'obéissaient plus et mes yeux se fermaient.

Du chloroforme, ces connards voulaient m'assommer.

Et puis plus rien....

J'étais allongé et ma tête me faisait souffrir atrocement.

Je ne me souvenais pas de grand-chose mais je savais que j'avais froid et que j'avais soif.

Doucement, j'ouvris les yeux et la lumière du néon m'ébloui.

Je regardais rapidement autour de moi mais je ne reconnaissais pas l'endroit.

Je tentais de me lever mais une nausée remonta. Sans trop réfléchir, je courus vers la seule porte ouverte.

Heureusement pour moi, c'était la salle de bains. Les toilettes me permirent de me soulager mais rapidement j'inspectais les lieux. Tout ici était simple, voir sommaire.

Je ne sais pas exactement ce qui s'était passé mais j'avais déjà des appréhensions sur ce que Carlos avait prévu pour moi.

Lorsque je me levais, je repartis vers la chambre où un lit et une commode était disposée.

Je regardais dans l'armoire et découvrit uniquement un jeans et un survêtement.

Eh bien, pour une surprise, cela en était une.

Je tentais de trouver une fenêtre mais il n y 'avait aucune ouverture vers l'extérieur. Je devais certainement être dans un sous-sol, lorsque j'observais les murs.

Je m'asseyais sur le lit, tentant de rassembler les souvenirs des derniers instants dont je me souvenais. Quelques bribes me revenaient et lorsque je touchais mon bras, je découvris un pansement.

La piqure ! Je me souvenais de mettre débattu mais après on m'avait mis un mouchoir sur le visage.

Carlos avait eu ce qu'il voulait, alors pourquoi j'étais ici ?

....

Désolé pour le vocabulaire parfois un peu vulgaire, mais la situation ne serait pas réaliste sans ces mots.