Le plan

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J'en avais marre de tout !

Peu de temps après, mon garde du corps reçu un appel. Il répondit

-« Tout va bien... Oui son téléphone a sonné...Elle semble ailleurs...Je fais attention à elle... je vais la ramener. »

Je m'arrêtais lorsqu'il prononça ses derniers mots.

-« Je ne veux pas y retourner. »

-« J'ai reçu un ordre, je dois obéir. Ne me forcez pas à utiliser cette arme pour vous faire entendre raison.»

Les images du coup de feu et des hurlements me revinrent en mémoire. Je ne voulais pas être la prochaine victime.

Sans la moindre résistance, je retournais sur mes pas.

Alors que la maison était devant moi, je la regardais comme si elle était hantée. Tout me faisait peur ici.

Lorsque je franchis les portes, je montais les escaliers et claquais la porte.

Personne ne vint. Au moins Carlos avait compris que j'avais besoin de tranquillité.

Mais cela fut de courte durée.

Le diner arriva et je devais me préparer pour ce moment si contraignant.

Je mis une robe trapèze noire et des talons à aiguille.

Blasé par ce qui m'entourait, je descendis les marches. Nina semblait en concurrence alors que moi, je ne rêvais que de déclarer forfait.

Carlos était assis ainsi que Nina.

Je pris place et fixais mon assiettes, espérant disparaître.

Le repas se fit dans le silence le plus pesant qui soit. A la fin du repas, je me levais pour disposer mais Carlos en décida autrement.

-« Nina, je dois parler à Emma. Peux-tu nous laisser seul ? »

A cet instant, les idées les plus noires me vinrent à l'esprit. Il voulait se débarrasser de moi, il voulait me faire disparaître...

Lorsque la porte se referma, je réussis tant bien que mal de garder mon calme.

-« Je sais que tu as tout vu. »

C'était donc ça les raisons pour m'entretenir en tête à tête.

-« Je ne dois pas être surprise. Elle est ta femme moi, je ne suis rien. »

-« Elle l'est devant la loi. »

-« Et devant dieu, mardi si je ne m'abuse. »

-« Je pensais que tu me faciliterais la tâche. »

Une digue se fissura. La rage voulait sortir

-« Si moi je me servais de toi pour baiser mais que tous les soirs, je retrouvais mon fiancé ou mon mari et que je m'envoyais au septième ciel, crois-tu que tu réagirais autrement ? »

Il me fusilla du regard.

-« Je ne veux même pas l'imaginer car l'homme qui osera poser la main sur toi, sera mort. »

Je levais la tête fière de la réaction que j'avais obtenue.

-« Tu ne pourras pas assister au mariage. Juan m'a demandé une faveur. Il veut que tu fasses ta présentation devant des investisseurs et j'ai accepté. »

Trop magnanime

-« Pour une fois, je pense aussi que nous sommes sur la même longueur d'onde. »

Opération spécialeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant