souvenirs...souvenirs

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Ah la fameuse question ?

-« Non. Il est mon meilleur ami. Nous sommes proches. Tu dois le savoir, non ? »

-« Oui, je le croyais. »

Steve me tendit ma montre

-« Tu dois toujours l'avoir sur toi. On ne sait jamais. Elle permettra de savoir où tu es en toutes circonstances. »

Je la pris et la, mis à mon poignet.

-« Que faisons-nous demain ? »

-« Nous repartirons. Il ne faut pas laisser de trace. »

-« Tes amis nous rejoignent. »

-« Dans quelques jours. »

-« Et ensuite ? »

-« Je te mettrai à l'abri et je m'en irai. »

Pourquoi cette phrase me mettait au supplice ?

-« Nous ne restons pas ensemble ? »

-« Emma, il va te falloir du temps. Tout ce qui s'est passé avant, n'a plus lieu aujourd'hui. »

-« Mais j'ai besoin de savoir tout ce qui s'est passé avant ? »

-« Si tu as besoin de moi, je serai toujours là. Tu es venu une fois me chercher, tu retrouveras le chemin s'il le faut. »

-« Comment ? »

-« Je connaissais très bien ton père. »

-« Tu as été avec lui dans l'armée ? »

-« Oui. C'était un véritable mentor pour moi. »

Cela me réjouissait de savoir que Steve avait connu mon père, un homme fabuleux, que j'adorais par-dessus tout.

L'ambiance se détendit progressivement, lorsqu'il me raconta des anecdotes sur les missions et sur les moments qu'ils avaient partagés.

Pour une fois, je n'étais pas tendue ou dans l'incompréhension.

Me souvenir de mon père était tellement rassurant, cela faisait ressortir en moi tellement d'émotions.

Eddy nous rejoignit et il alluma la télévision.

Apparemment, les médias relayaient ma disparition.

-« Pourquoi ? »

-« Carlos contrôle les médias. En faisant cela, il facilite la communication. Quelqu'un risque de te reconnaître. »

Des images de moi circulaient et Carlos avait convoqué la presse pour leur faire part d'un portrait.

A ses côtés, se tenait une femme chic et élégante ainsi qu'Elsa.

-« Qui est-ce ? »

-« La femme de Carlos » répondit calmement Steve.

Il était marié ?

Mais quand ?

J'étais bouche bée.

-« Je croyais qu'il m'aimait. »

-« Il t'aime à sa façon Emma. Mais dans son milieu, les mariages arrangés sont fréquents. »

-« Je vivais avec lui comme sa maîtresse ? » Dis-je écœuré

-« Il t'a imposé sa volonté. Tu n'avais pas le choix. »

-« Et Elsa, elle a dut comprendre pour toi ? »

Opération spécialeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant