Chapitre 6

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Il m'a laissé encore une fois une note sur mon bureau avec des articles que mes confrères ont rédigés, à moi maintenant d'en faire des critiques. Je dois dire que même si je suis tout à fait qualifié pour le faire, je me sens mal à l'aise de critiquer leur travail. Je le fais en espérant qu'ils ne voient jamais ce que j'écris bien que quelques critiques soient positives, la moitié pour moi, même des plus grands rédacteurs est à retravailler.

À midi pile, je sors de mon petit carré et je pars déjeuner. Après m'être servi, je prends mon plateau et je cherche du regard une place ou m'asseoir. Je préfère largement quand il n'y a personne, là tout est plein ! Alors que je commence à désespérer, une voix et des gestes assez confus me fait dire que l'on s'adresse à moi. J'avance un peu et je remarque Maria et John attablé au fond de la pièce près de la machine à café.

-Salut Bethany. Commence John.

-Bonjour, vous allez bien ?

-Oh oui chaton, tu avais l'air un peu perdu, écoute, je te l'ai déjà dit tu peux toujours venir nous trouver ici. Dit Maria.

Je hoche la tête quant à son ton qui se veut être le même que celui d'une maman, ce qui est assez bizarre contenu de la personne que j'ai à mes côtés.

-Comment se passe ton job ici ? Continue-t-elle.

-Bien...Monsieur Browlling m'a demandé de faire une critique des articles des autres employés ! Dis-je à voix basse.

Je mets ma main sur ma bouche réalisant que peut-être, ils en font partie et je deviens gêné.

-Outch, les pauvres pourquoi t'a-t-il demandé de faire ça ? Demande à son tour John.

-Je pense que ça aiguisera mon sens de la critique pour faire celle du défilé.

-Il t'a demandé de faire la critique du défilé de Milan ?

Je hoche la tête alors que mes collègues ont tous les deux les yeux ronds. Un temps de silence s'installe avant que Maria reprenne son éternel sourire.

-C'est super, on s'y verra ! Alex et moi sommes les photographes, c'est nous qui faisons toutes ces belles photos pour les magazines.

Je suis soulagé de savoir qu'ils n'écrivent pas d'article et que donc je ne les ai pas critiqué, je comprends mieux aussi pourquoi ils sont si détendus et à part des autres. Leur job est super, je n'ai eu qu'à voir les photos de tous les articles et surtout sur le premier où leurs photos étaient vraiment magnifiques.

-Je dois dire que ça me rassure, je n'avais pas vraiment envie de me retrouver seule avec lui. Soupirais-je.

Mes deux collègues sont pris d'un énorme fou rire à la suite de ma phrase, attirant quelques regards vers notre table. J'attends patiemment qu'ils se calment et m'expliquent.

-Chaton, c'est le mec le plus coté du moment il n'y a aucune chance pour que tu restes avec lui à cette soirée. La horde de filles va t'en empêcher et croit moi celle-là ne sont pas des fans c'est bien pire que ça, ce sont des femmes d'affaires ou des croqueuses d'hommes. Dit Maria.

-Ou de diamant. Je peux te dire que le combat se fait rude entre elles, elles se font les pires crassent juste pour pouvoir approcher notre sex-symbol. Dit John en mangeant.

Après tout, il m'a seulement demandé de l'accompagner, mais il n'a jamais dit qu'il resterait avec moi. J'en déduis qu'ils ont raison et cela me va très bien, je préfère largement rester avec eux et laisser ses filles s'emparer de Br'Appolon.

-As-tu une tenue ? Me demande subitement Maria.

-Je pensais mettre un tailleur simple.

-Oh, ça s'est interdit à ce genre de soirée, même Maria qui n'aime pas ça fait un effort et porte une belle robe digne des divas d'Hollywood. Ricane John.

Je ne suis pas qualifié [ Terminée ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant