Chapitre 30

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L'impression que ma vie s'est écroulé. Je cherche désespérément ce qui a clocher dans ma vie pour en arriver là. Je suis dans le taxi avec Alex pour rentrer à l'appartement et je n'angoisse même pas de retrouver Alysson. La seule personne pour qui je m'inquiète et qui obnubile mes pensées c'est Castiel. Que fait-il ? Où est-il ? Comment va-t-il ?

La main d'Alex me fait revenir à la réalité quand il attrape la mienne. Ma main est toujours aussi froide maintenant alors que la sienne est devenue moite avec le chauffage de la voiture. Je le regarde, toujours se sourire simple qui se veut rassurant sur son visage. Ses cheveux châtains sont encore en bataille, preuve qu'il ne s'est pas coiffé depuis hier. Il a toujours sur lui son haut de pyjama qui consiste en un t-shirt blanc et son jean bleu est délavé à force de lavage répété. Il adore ce jean.

-Ça va aller. Tout va se régler, tu vas voir.

Je le regarde dans ses yeux marron et je vois le doute subsisté en lui. Il n'en a aucune idée. Aucune preuve. Comment le pourrait-il ? Il n'est pas devînt.

Arrivées à destination, nous sortons de la voiture sous le ciel gris de Paris. C'est ce que j'aime le moins ici, le temps. Il fait presque tout le temps gris et cette fois-ci pour combler mon malheur, il pleut. Je laisse Alex régler la note alors que je tends mes mains, paumes vers le ciel pour recevoir la pluie.

Quand Alex revient vers moi avec son parapluie bleu électrique, il me pousse pour fermer la porte du véhicule et me cri dessus.

-Bethany, qu'est-ce que tu fais ? Tu es déjà malade, ce n'est pas la peine d'en rajouter ! Abrite-toi.

Je fais ce qu'il me demande même si le trajet entre la voiture et le hall de l'immeuble équivaut à cinq pas. Alex tape le code et referme le parapluie pendant que je passe la porte. Alors que je me dirige vers les escaliers, Alex passe devant moi.

-Il vaut mieux que je passe en premier, juste au cas où.

Il hausse les épaules et je roule des yeux. Je suis fatiguée, je ne compte pas repartir dans une dispute avec Alysson. Surtout que toute trace de colère a été balayer par les relaxants que l'on m'a donné à l'hôpital. Je ne me sens pas comme sur un nuage où tout va bien, où l'on est heureux. Je me sens plutôt flotté, comme un fantôme, un esprit léger qui flotte et navigue.

Alex ouvre la porte de l'appartement avec cérémonie et me fait passer en premier. La première chose qui me vient est le calme environnant. J'entends seulement le bruit du moulinet de la machine à laver en dessous du plan de travail de la cuisine. La télé est éteinte, mais pourtant Aly est bien installée dans le canapé. J'enlève mes bottines en gardant un œil sur elle et je remercie Alex de m'avoir pris des vêtements assez basiques pour sortir de l'hôpital.

-Je ne voulais pas prendre ta chambre si tu voulais te reposer.

Je lance un regard à Alex qui me fait signe de continuer ce début de discussion. Le ton est froid c'est comme si on avait jeté de l'eau glacée sur un steak tout juste cuit.

-Merci.

Mon ton est aussi froid que le sien, mais beaucoup plus bizarre et Alex se gifle le visage. Je ne sais pas quoi faire, en effet je suis fatiguée et j'aimerais me reposer, mais cette situation me pèse sur les épaules. Si elle a éteint la télé c'est bien pour que nous parlions, non ?

Alex part dans sa chambre et je prends sur moi pour aller sur l'autre partie du canapé, en face d'elle.

-On peut parler ?

Elle n'a pas l'air énervé, mais toujours agacée et je n'arrive pas à savoir si c'est dû à son caractère ou à ses hormones. Aly fait un coup de menton pour m'inciter à prendre la parole en premier. Elle place ses bras croisés au-dessus de son gros ventre.

Je ne suis pas qualifié [ Terminée ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant