Chapitre 16

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Ce week-end, j'ai ou plutôt nous avons le plaisir de recevoir ma grand-mère maternelle à la maison. Mimi, c'est comme cela que je l'appelle est vraiment la femme la plus douce que je n'ai jamais connue. Elle est vraiment très différente de ma mère, toutes les deux n'ont pour ainsi dire rien en commun, sauf d'être mère et fille ainsi que leur génétique physique évidente. Ma grand-mère est une sacrée femme, elle arrive tout droit de Russie et elle a un sacré caractère, mais un cœur en or. Elle vient s'installer pour ces deux jours. Sachant que je repars lundi matin, je veux profiter d'elle au maximum cela fait bien quatre ans que je ne l'ai plus vu.

-Comment vas-tu ma chérie ?

Je l'aide à se poser en douceur dans le canapé où elle s'enfonce lentement. Une fois assise, elle lâche un petit soupir et rigole en me regardant. Je lui rends par un sourire et m'assieds en face d'elle.

-Bien, Mimi. Je suppose que ma mère t'a déjà tout raconté de ma vie ?

Ma mère et Mimi, on beau être différente et assez peu fusionnelle, elles prennent des nouvelles l'une de l'autre. Ma mère ne manque jamais de l'appeler chaque mercredi et ma grand-mère ne loupe jamais aucun appel. Mimi hoche la tête pour me le confirmer et je ne peux m'empêcher de sourire, c'est deux là sont incroyables.

-J'aurais aimé l'apprendre de toi, par contre. Dit-elle en prenant un air sévère.

Il fallait bien que ma mère tienne son côté réprobateur de quelque part. Mimi reprend tout de suite après un air plus doux, elle, je sais qu'elle rigole au moins.

-Ne te tues pas trop au travail ma chérie. Tu es jeune, profite. D'ailleurs, un petit homme dans ta vie ne te ferait peut-être pas de mal, un homme que tu pourrais aimer pas comme un ami.

Mimi doit faire référence à Alex, ma mère parle beaucoup trop.

-Mon travail est tout ce qui m'importe pour le moment Mimi. Je n'ai pas besoin d'homme, un ami me suffit et puis je ne serais pas capable d'entretenir une relation. J'ai beaucoup trop à faire. Dis-je en secouant la tête.

-Ma petite chérie, tu me rappelles ta mère à parler comme ça, encore et toujours le boulot. Et un ami, ma chérie, ne peut pas vraiment te combler et puis qui te parle de relation à longue durée ?

Mimi pose sa vieille petite main toute ridée sur mon genou et me fait un clin d'œil. Choquée, j'ouvre grand les yeux. Comment ma grand-mère peut évoquer de pareilles choses ? C'est dégoûtant.

-Grand-Mère es-tu vraiment en train de proposer ce que je pense ?

-Voyons ne sois pas si insouciante, jeune fille. Je suis russe, je te rappelle que rien ne peut me choquer. Ne te fait pas d'idée, les femmes Flayers ne peuvent pas garder d'hommes dans leur vie. D'une manière ou d'autre, il leur est enlevé, mais nous pouvons au moins nous amuser.

Mimi a une vieille superstition comme quoi toutes les femmes de la famille perdent leur mari d'une manière...ou d'une autre. Je suis toujours autant sous le choc et plus aucun mot n'arrive à franchir la barrière de mes lèvres. Ma grand-mère me parlant de sexe, j'aurai vraiment tout entendu.

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Daniel est repassé samedi et Mimi n'a pu s'empêcher de faire quelques réflexions sur Daniel et moi...ensemble. Ensuite, elle s'est bien installée dans la maison. Ses affaires trainent un peu partout ce qui agace profondément ma mère.

Mimi revient de sa chambre avec un paquet de cartes assez spécial dans les mains et prend place à la table à dîner. Cassandra et moi, nous faisons de l'œil pour nous demander si l'une comprend et j'entends ma mère marmonner quelque chose derrière moi pendant que mimi fait glisser ses cartes sur la table.

Je ne suis pas qualifié [ Terminée ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant