Je ne suis pas qualifié [ Terminée ]

Chapitre 29

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Je fuis. Je commence à dévaler les escaliers et je m'arrête quelques secondes pour enlever mes escarpins et aller plus vite. Castiel me suit de près dans les escaliers et cri après moi. Il semble être dans une colère noire, mais je le suis aussi. J'ai eu raison de dire ce que j'ai dit. S'il ne m'avait pas engagé rien de tout cela ne serait arriver. Pas d'Anthony dans notre vie, pas de rencontre au bureau, pas de fiançailles et pas de diner aux chandelles gâchées.

-Tu te comportes comme une enfant ! Reviens ici !

Je lève la tête pour le voir quelques étages plus haut et je lui tire la langue.

-Alors j'espère que tu fermeras les yeux comme tu le fais pour nos amis !

Je ne perds pas de temps et me remets à descendre les escaliers. Une fois en bas sachant que je ne peux pas prendre la limousine sans Castiel, j'attrape au plus vite un taxi. J'entends Castiel hurlait mon prénom et je referme la portière. J'indique l'adresse au chauffeur et il démarre. L'adrénaline et l'urgence de la situation ne me permettent pas de réaliser ce que nous sommes en train de faire et je me dis que c'est mieux ainsi. Suis-je en train de rompre avec lui ? L'ai-je déjà fait ? Pourquoi nos moments sont toujours gâchés par un élément extérieur ?

-Vous devriez y aller, si vous ne voulez pas que votre petit ami ne vous rattrape.

Sans m'en rendre compte, le taxi s'est arrêter devant l'immeuble et je me tourne vers la vitre arrière pour voir si Castiel ma suivi jusqu'ici, mais je ne vois personne à l'horizon.

Je jette des billets au chauffeur et sors du taxi. Je me fais attraper et plaquer contre celui-ci.

-Ne fait pas ça, Bethany.

Castiel est furieux en face de moi et me tient le poignet et le corps fermement plaquer contre le véhicule.

-Eh oh, les amoureux, allez vous reconcilliez ailleurs que sur mon véhicule. J'ai du travail moi !

Castiel me manie comme une poupée pour me plaquer de nouveau et cette fois contre le mur de mon immeuble. Le taxi repart et je me retrouve coincé.

-Je pensais avoir rompu avec toi.

La situation est excitante, grisante et dérangeante. Malgré ce que veut mon corps, ma tête reste en colère, mais je vois qu'il s'agit du même combat chez Br'Apollon.

-Il en faut bien plus pour se débarrasser de moi, ma belle.

-Tu ne m'empêcheras pas de faire ça.

-Tu crois ?

Castiel sourit machiavéliquement et plaque ses lèvres sur les miennes. C'est un coup bas. Malgré moi, je réponds a son baiser avec plus de ferveur encore que lui n'en met. Ma raison se perd dans ses émotions et dans un dernier souffle de conscience, je lui mords la lèvre. Il me lâche et j'en profite pour m'échapper. Je passe la porte de mon immeuble et la referme juste au moment où Castiel veut passer. Quel dommage, il faut un code pour ouvrir. Castiel qui a aussi repris ses esprits tape contre la vitre de la porte.

-Bethany, ne fait pas ça ! Ouvre cette porte !

Je lui lance le même sourire qu'il ma fait et je grimpe les escaliers quatre à quatre pour arriver à mon palier. L'heure a sonné. De l'autre côté, j'entends la télé allumée et je n'attends pas plus pour entrée.

Quand je vois Alysson confortablement installé, je ne trouve plus cela amusant du tout. Ma colère revient au galop et je me mets en rogne. Je pourrais lui dire toutes les phrases que j'ai rêvé de lui balancer quand j'y pensais dans les escaliers ou le taxi, mais là tout de suite plus rien ne me vient.