Lorsque je me réveille enfin, les joues encore humide de larmes, William est assis au bord de mon lit, il me regarde. Je sursaute et recule vers la tête de lit.
- T'es pas bien ! je dis une main sur le cœur.
Il ne dit rien, se contentant de me dévisager bizarrement. J'essaie de me calmer un peu, qu'est-ce qu'il fait là bordel, à me regarder dormir comme un vieux pervers ? Je croise son regard, il se jette aussitôt sur moi. J'allais crier, mais quand je me rends compte de ses intentions, ses lèvres sont déjà sur les miennes et son corps écrase le mien.
Il m'embrasse avec une telle passion que ça me consume instantanément. Plutôt que de l'écarter et le jeter du lit, je l'entoure de mes bras et entrouvre les lèvres pour livrer passage à sa langue. Il lâche un gémissement qui résonne à l'intérieur de mon corps. Il s'empresse de me retirer mon sweat-shirt, je lui obéis. Mes seins ne sont plus que retenu par mon débardeur. Il lorgne ma poitrine avec une envie non dissimulée. Je saisi également son maillot et le fait passer par-dessus sa tête, je suis tout aussi impressionnée par sa musculature. Mon corps s'enflamme et prend le contrôle. Nous ne sommes plus que caresses et baisers. Je ferme les yeux lorsque je le sens glisser vers mon short. Ses doigts effleurent mon intimité et je gémis. Mes hanches vont malgré moi à l'encontre de ses doigts. De son autre main il assaille mes seins, me forçant à gémir une nouvelle fois.
Je rouvre les yeux, je suis autant choquée qu'étonnée de voir Tyler assis sur le lit en train de me soulever pour m'ôter mon short. William ne proteste pas et continue sa douce torture. Ils agissent chacun sans se soucier de l'autre, menant individuellement leurs caresses sensuelles. Je ne sais pas quoi faire, leur dire d'arrêter, non j'aime bien trop ça.
Un vague souvenir titille ma mémoire mais je suis incapable de deviner de quoi il s'agit. Je n'y réfléchi même plus quand Tyler se déshabille à son tour. Je ne suis plus qu'une petite chose haletante entre leurs mains. Je ne saurai dire lequel me procure le plus d'effets : William qui me découvre et me caresse avec passion ou Tyler qui fait battre mon cœur plus fort dans ma poitrine ? Mon cerveau va exploser tant le plaisir est intense.
Tyler change de position est se retrouve entre mes jambes, William disparait quelques secondes de mon champ de vision, je n'ai d'yeux que pour Tyler qui saisit ma culotte et commence à la faire glisser sur mes jambes. J'anticipe le moment avec impatience et gémit en poussant mes hanches contre lui. Il me regarde dans les yeux et des flammes semblent me consumer de l'intérieur. Il s'arrête un moment pour me dire lentement:
- Je t'aime.
Dans un sursaut je me réveille dans mon lit, seule et pantelante. J'ai la respiration saccadée par ce rêve si réel. Aussitôt je me traite d'idiote pour avoir imaginé tout ça. Mais t'es pas bien Charlie ! Malgré moi je sens que je serre les cuisses, la sensation de manque ne veut pas partir. Je prends mon visage entre mes mains pour me cacher tant je suis gênée de ce rêve. Ma conscience aux abonnés absents depuis un moment lève les yeux au ciel. Tient la revoilà qui me fait la leçon. Je m'affale dans mon lit. Je hurle dans mon oreiller et serre les poings pour évacuer ce sentiment qui me déstabilise. Je hôte mon sweat-shirt avec colère et le jette contre la porte de ma chambre. J'ai à peine le temps de regarder mon réveil que j'entends taper à ma porte, un léger coup. Mon pouls s'accélère et je me sens rougir face à cette réaction.
Je me ressaisis et invite mon visiteur à entrer.
- Papa ?
Je suis étonnée et déçue ce qui perce parfaitement dans ma voix, s'en est presque gênant. Il porte son uniforme, il est rayonnant malgré les évènements. Je me demande comment il fait pour paraitre aussi jeune. Moi je dois certainement être desséchée avec toutes les larmes que j'ai versées. Il n'a que quelques cheveux blancs sur les tempes, des rides au coin des yeux et autour de sa bouche. Pour la gente féminine de son âge, il doit être considéré comme un canon de beauté. Après tout il n'est pas si âgé que ça, il faut dire que maman m'a eue quand elle été jeune alors il en va de même pour lui.
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FORCE D'ESPRIT
Teen FictionJe m'appelle Charlie j'étais du genre banal avant. Avant quoi ? Avant que ces enfoirés ne tuent ma ... Putain ! J'ai pas eu le choix, j'ai du changer sinon j'y serai certainement passée moi aussi. Il m'a sauvé, vous savez le héros de toutes ces his...