Imagine

Chapitre 20

Je n'en croyais pas mes yeux, je me croyais dans un rêve, j'étais bluffé.
Une énorme maison moderne se trouvait fasse à moi. Elle était presque entièrement blanche, il avait juste quelques parties du murs en bois. Une villa de luxe, et quand je dis de luxe, je ne parle pas qu'à moitié.
"Architecture contemporaine" pensais-je, telle une intello.
Nous avions fait un très long voyage en voiture pour arriver jusqu'ici, presque une journée entière. J'ai eu plusieurs fois des nausées dans les tournant quand nous montions au sommet de la montagne, mais franchement, maintenant que nous y étions, je me disais que ça en valait largement la peine. Oui, cette villa était là toute seule, tout au dessus d'une montagne, sans aucuns voisins dans les alentours.
Et le paysage, encore plus bluffant que le reste !
Une fois remise de mes émotions, je me tournai vers les autres pour voir ce qu'il en était d'eux. Ils avaient tous la bouche grande ouverte, excepté Bruno.

- Vous n'avez encore rien vu les gars, dit celui ci en s'avançant vers la maison, suivez moi !

Nous marchions silencieusement sur les pas de Bruno qui se dirigeait vers l'entrée du rez-de-chaussée. Il ouvra une grande porte et nous emmena a l'intérieur.

- Ici, c'est la salle de jeu, ou plutôt la cave, comme dirait mon beau père.

Il avait prononcé ces derniers mot avec un accent bourgeois.
Que des murs blancs. Des photographies artistiques assez sombres en noir et blanc y étaient accroché un peu partout. Il y avait des photos de personnes, de paysages, d'objets, toutes sortes de choses différentes mais qui mises ensemble donnaient quelque chose de très ressemblant.
Un grand fauteuil noir au milieu de la pièce, un écran plasma juste en fasse. J'entendis des petits cris de joie et ne comprenais pas tout de suite pourquoi, puis je vis une ps4, ce qui expliquait tout.
Ce qui attirait mon attention à moi, c'était la pièce d'a côté, séparée de celle ci juste par une grande baie vitrée. Une piscine intérieur s'y trouvait. Elle était gigantesque, et l'eau incroyablement bleu. J'y apercevais même un jacuzzi. Une onde de joie monta en moi. Je me demandais tout de même par où on y entrait.

- C'est par ici, me dit Bruno comme si il avait lu dans mes pensées.

Il entra dans un couloir toujours blanc comme le reste qui se trouvait juste à côté de cette vitre mais que je n'avais pourtant pas vu. Nous le suivons tous et trouvons des cabines le long de se couloir avant de se retrouver de l'autre côté de la vitre, côté piscine.

- Je rêve, lâcha Fi les yeux écarquillés.

- Et non, intervint Bruno, c'est bien la réalité ! Il y a des avantages aux divorces des parents. Suivez moi, ce n'est que le début !

***

Nous étions dans le salon. Non pas celui de "la cave", ni celui près de la cuisine, mais dans le troisième salon. Oui, trois salons. La nuit commençait à tomber Bruno nous avait servis un verre de champagne avant de nous expliquer comment ça se passerait. Tous assis dans de grands fauteuils blanc super confortable, buvant notre champagne devant la vue panoramique que l'énorme mur en verre laissait apparaître. Nous nous trouvions actuellement dans le vide, aucune constructions en dessous de nous, juste des montagnes enneigée. Cette partie de la maison était juste grandiose. Cette fois ci les photos accrochées au mur n'étaient pas sombre mais clair, blanches, comme chaque détail de la pièce. Il y avait juste ces nombreuses plantes verte qui donnaient de la couleur.

Nous nous étions arrangés pour savoir qui partagerait la chambre de qui. Moi, j'allais dormir dans une chambre de deux avec Julien. Camille n'appréciait pas beaucoup que j'abandonne mes amies comme ça mais elle allait devoir s'y faire. Elle dormait de toute façon avec Fi et Mélissa. Mélissa, voilà une raison de plus pour laquelle je n'aurais quand même pas dormi avec. Bruno Guillaume Ellie et Maxime partageraient la même chambre, tandis que Louis et sa copine Alison en partageront une autre.

- Santé ! cria celle ci avec un magnifique sourire qui laissait apparaître ses dents blanche et ses jolies petites fossettes.

Elle leva son verre vers nous et nous fûmes tous de même. J'étais jalouse de cette fille. Avec ses boucles brunes qui tombaient jusqu'au dessus de ses hanches et sa peau parfaite qui n'avait ni acné, ni cicatrice, ni maquillage, juste un peux de blush qui rosissait ces joues. En plus de ça elle avait des formes parfaites, des seins de la taille qu'il faut et...

- Est ce que tu es entrain de mater les seins de cette fille ? me chuchotât Julien qui se trouvait à côté de moi, je dois m'inquiéter ? 

- Non Julien tu ne dois pas t'inquiéter, je la jalouse juste...

- Une fille parfaite qui jalouse une fille banale ? Je n'en vois pas l'intérêt.

Je souris, même si je savais que j'étais loin d'être parfaite.

- Arrête de dire des conneries, t'es bourré.

- Après une gorgée de champagne ? Oui, certainement.

Il me fit un clin d'œil et prit une nouvelle gorgée.

- C'est embêtant, me chuchota-il très près de moi, il va falloir que tu m'aborde jusqu'à ma chambre.

- Jusqu'à notre chambre, le corrigeai-je, j'aimerais bien mais... J'arriverai pas à te porter.

- Très bien, c'est moi qui te porterai.

Il posa son verre sur la table, me prit le miens des mains et le posa lui aussi avant de se lever et me porter dans ses bras. Je laissai échapper un rire.

- Les gars, on fatigue un peu, on va aller se coucher. dit Julien avec beaucoup trop d'enthousiasme que pour que les autres puissent le croire.

Je ricanai en observant la tête de tout le monde.

- Mais vous avez même pas commencé votre verre, répondit Ellie probablement déçus que je le lâche déjà.

- Pas grave, ça en fera plus pour vous !

Sur ces mots, Julien tourna les talons et m'emmena dans un couloir au hasard.

- J'adore quand tu ris, me soufflât-il les yeux brillants.

Mon cœur s'emballa, je nageais dans le bonheur. Je répondis par un baiser puis me fis une réflexion.

- Julien, on a pas encore de chambre.

- C'est pas grave, regarde.

Il ouvrit la première porte qu'il vit et tomba tout de suite sur une magnifique chambre comportant juste un lit double. Trois murs sur quatre étaient en vitre, ce qui voulait dire qu'encore une fois ils on voyaient toutes les montagnes, se trouvant dans le vide.

Julien qui me portait toujours me posa délicatement sur le lit et me retira mes chaussures avant de retirer les siennes se servant juste de ses pieds, car ses mains étaient occupées à caresser le long de mon corps pendant que sa bouche embrassait la mienne passionnément.
Les meilleures vacances que j'aurais jamais passé de toute ma vie commencèrent à cet instant précis.