Je me réveille toute en sueur, j'ai encore fait ce rêve, ce rêve qui hante mes nuits depuis plusieurs années maintenant. Je n'arrive plus à me l'enlever de la tête.
-Mon amour, j'aimerais que tu viennes voir quelqu'un avec moi, il va pouvoir t'aider avec ton esprit, me dit Fabien, avec sa voix endormi, il est trop sexy.
Quoi? Qu'est-ce que je dis là?
Tu as dit qu'il était sexy, me dit Fanny.
Merci, comme si je ne le savais pas.
-Je vais très bien, je n'ai pas besoin que quelqu'un m'aide.
Il fronce les sourcils.
-Tu te fous de moi? Tu ne t'es pas vu quand tu dors, tu as commencé à faire des convulsions et ton corps c'est fait envahir par des spasmes.
-Ce n'est rien, je te le jure.
-S'il te plaît ma princesse, dit-il en me regardant comme un petit chien battu.
Je le regarde droit dans les yeux, des milliers de papillons sont apparus dans mon ventre, comme la première fois qu'on s'est rencontré. Une envie irrésistible de l'embrasser, de le toucher et de le sentir près de moi, m'envahi le corps. Je regarde l'heure, 7h.
-Arrête avec tes surnoms débiles, on ne se connait pas et ça me donne envie de vomir.
Je souffle, me sentant mal d'avoir réagit de cette façon, mais c'est vrai quoi, on ne se connait pas du tout!
-Je vais prendre une douche, dis-je.
Au moment où je pose les pieds sur le sol, des mains me prenne la taille et me ramène dans le lit, collé à Fabien.
-Reste, dit-il.
-Laisse-moi y réfléchir... non!
J'essaye de sortir de son emprise, mais il referme ses bras sur mon corps de façon protectrice et m'embrasse le cou. Des frissons me parcourent le corps et il sourit contre mon cou, fier de son coup. Il veut jouer à ce jeu, alors on va jouer. Je me retourne et me met en califourchon sur lui et commence à lui donner plusieurs baisers sur le cou tout en remontant sur la ligne de sa mâchoire. Je commence à sentir une bosse se former dans son pantalon, je souris et me lève pour aller dans la salle de bain. Il grogne de mécontentement. Je rentre fière de mon coup dans la salle de bain, au moment où je ferme la porte, la tête de Fabien vient se poser sur mon épaule gauche et il me chuchote à l'oreille d'une voix sensuel :
-Qu'est-ce qui te fait dire que j'en ai finit avec toi?
Je le repousse violemment hors de la salle de bain et m'enferme à double tour. Je l'entends rigoler de l'autre côté de la porte. Pourquoi j'ai fait ça?
Pour te venger? Me suggère Fanny.
Je me déshabille et entre dans la douche, ça fait tellement du bien, le contact de l'eau chaude sur mon corps détend mes muscles. Après une quinzaine de minutes, je sors de la douche, comme l'imbécile que je suis, j'ai oublié de me prendre des vêtements. Je tourne la poignée et jette un coup d'œil pour voir s'il est là. Comme je ne voyais pas très bien, je sors de la salle de bain et regarde autour de moi, il est couché sur le lit et m'observe, un sourire au visage. Bon, j'avoue je n'aurais pas dû le chauffer, mais là, c'est lui qui a commencé! Je cours jusqu'au dressing et m'habille d'un jean, d'un chandail blanc et d'une veste en cuire noir. Lorsque je sors du dressing, Fabien me plaque au mur et me dit :
-Bébé, ce n'est pas bien ce que tu viens de me faire, mais après, tu oses sortir de la salle de bain, avec pour seul tenue, une serviette?
Je le regarde et lève un sourcil.
-Je sais me contrôler, mais pas à ce point-là! Si tu savais comment j'ai dû me retenir pour ne pas te sauter dessus et te marquer!
Je le regarde, essayant de me retenir pour ne pas rire, mais peine perdu, des larmes coulent sur le bord de mes yeux tellement je ris. Fabien lève les yeux au ciel avant de prendre mon menton et de me forcer à le regarder droit dans les yeux plante, ce qui me fait arrêter de rire. Il m'embrasse sur la bouche, un baiser rempli d'amour et te passion, après quelques secondes, il s'arrête brusquement et se lève, ce qui me fit grogner. Il sourit, fier de lui.
-Tu n'aurais pas dû t'en prendre à moi mon amour, aller viens, on va manger.
Je lui jette un regard noir et passe à côté de lui en le bousculant avec mon épaule, il grogne et me met sur son épaule, mes deux pieds quittent le sol et me visage se retrouve face à face avec son dos musclé. Il fait exprès, j'en suis sûr, il sait que je déteste être comme ça! Il me dépose sur le comptoir et se retourne vers moi.
-Qu'est-ce que tu voudrais manger ma chérie?
-Arrêtes avec tes surnoms à la con! J'aimerais bien manger des crêpes s'il te plaît.
-Madame est rendu gentille?
Je m'approche de lui et colle mon bassin au sien, je lui chuchote avec ma voix la plus sexy :
-Si tu savais à quel point je peux être gentille...
Je me retourne et sors dehors, il y a une grande terrasse avec une immense piscine, je mets mes pieds dans l'eau et commence à réfléchir. Je suis vraiment cruel avec lui, je le laisse toujours en plan, mais bon, je trouve ça super marrant. Après quelques minutes, une bonne odeur de crêpes me sort de mes réflexions et je vois Fabien mettre des assiettes avec des crêpes sur la table de jardin. Je m'approche de lui et lui donne un bisou sur la joue.
-Merci, dis-je.
-De rien princesse.
Je lui jette un regard noir et mange les crêpes que mon âme-sœur m'a faites. Après, je débarrasse la table et fais la vaisselle, pendant que lui écoute la télévision. La vitre qui se trouvait derrière moi éclate en mille morceau et quelqu'un met sa main devant ma bouche pour étouffer mes cris. Il met un pistolet sur ma temple et lorsque Fabien arrive, l'homme lui dit :
-Comment ça va p'tit frère?
Alors comme ça, c'est son frère.
-Lâche-la Ben.
-Hummm... non.
Fabien soupire.
-Qu'est-ce que tu veux?
-Tu sais très bien ce que je veux, alors c'est soit que je deviens l'alpha ou bien, ta chère petite âme-sœur se prend une balle dans la tête.
Il vient vraiment de me traiter de petite?
Je pense bien que oui, dit Fanny.
Il va le regretter ce chien!
Merci à ceux qui ont commencé ma nouvelle fiction, je devrais publier un chapitre tous les trois jours. N'hésitez pas à laisser des commentaires et de voter, merci beaucoup.
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Ma Luna, mon combat[correction]
Loup-garouJe suis Freya Thompson, j'ai deux meilleures amies, Summer Wilson et Olivia Anderson. Nous sommes toutes les trois des loups-garous, venant de la même meute, mais lorsque la meute fut attaquée, la meute au grand complet est morte, ne laissant que tr...