Chapitre 9 : Ilusion

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Progressivement je trouvais ma place dans la famille de mon mari. Le personnel du château m'adressait un peu plus chaque jour, la parole.
Je n'avais plus ce vide en moi. Maintenant tout mon malheur d'être venu ici, c'était actuellement transformer en conte de fées pour enfants. Aussi la relation que j'entreprenais avec Andrew, c'était nettement amélioré.

Nous nous parlions de plus en plus, j'en ai appris des choses sur lui comme, par exemple : qui parlaient trois langues, qu'il était aussi très investi pour son royaume. À chaque fois qu'il m'en parler ces yeux pétiller de joie.
Hier nous avions eu une discussion assez gênante pour moi. La nuit de noces. Depuis une semaine presque tout le château nous demander : que s'est-il passait ?

C'était horrible !
Finalement, Andrew avait pris le problème en considération pour m'en parler. Mais je lui ai dit que je n'étais pas encore prête pour cette nouvelle étape, de ma vie.
Il s'était assis sur le lit à baldaquin, les mains poser sur ses genoux, le regard rassurant. Andrew m'avait dit ce jour-là qu'il comprenait mon choix, et qu'il attendra.

•••

Devant mon armoire en bois nacré, je m'attardais sur un choix de chapeau, j'optais alors pour un chapeau uni bleu.
Voyant mon reflet dans le miroir, j'avais changé. J'avais grandi. J'eus un petit sourire. La porte s'ouvrit laissant apparaître la silhouette d'Enrick.

- Mademoiselle, il resta sur le seuil.

- Bonjour.

Depuis la dernière croisade que j'ai eue avec le bras droit de mon mari, nous nous évitions en ayant la distance la plus convenable que possible.
Mon cœur se pressa dans ma poitrine.
J'eus les lèvres sèches juste en le saluant.

- Vous avez une lettre, rétorquait-il.

Toujours avec le sourire aux lèvres, je m'avançais vers lui. Enrick me tendit l'enveloppe que j'ouvris sans voir les descriptions écrites dessus.
En l'ouvrant je m'esclaffais de surprise.
Mes yeux se posèrent entre la lettre et l'homme qui était en face de moi.
Enrick regarda l'enveloppe que j'avais posée sur le plateau d'argent qu'il tenait de sa main droite.

- Une invitation pour un bal ! je m'emportais laissant apparaître de nouveaux trait facial encore inconnu.

- Un bal masqué, mademoiselle, sa voix était ferme et sec.

Je relevais les yeux de l'encre noire de la feuille, que je tenais entre les mains pour le fusiller du regard.

- Qu'à vais vous Enrick ? Vous n'avez pas l'air vous-même ?

- ... Je suis juste un peu fatigué, mademoiselle, ces prunelles caraïbes entrèrent en contact avec les miens.

- Je vous en pris de cesser de m'appeler, mademoiselle, appelée moi par mon prénom ! criai-je lâchant la lettre qui retomba au sol.

Il soupira d'un lourd souffle comme d'un énorme poids qu'il essayait de divulguer. Se redressant de toute ça hauteur, il prononça enfin le mot que j'attendais.

- Irmina, il le disait comme si c'était un mot mal placé.

Que t'arrive-t-il Enrick ?

Le regard fuyant vers moi je suivais, le trajet de ces prunelles vers le décor qui était derrière moi.
Le menton lever, j'atteignis son centre de vision, la pointe des pieds lever.
Je vous en supplie, regardez-moi Enrick.
Pourquoi me fuyait-il ?
Il cillait sans rien prononcé.

La Comtesse De DunstOù les histoires vivent. Découvrez maintenant