Chapitre 20 : Vérité

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Pourquoi Irmina ? Pourquoi !
Dites-moi qu'est-ce qu'il a de mieux que moi !

Andrew se releva faiblement trouvant difficilement l'équilibre de ses pieds sur le sol. Il m'adressa un regard méprisant mélanger par de l'amertume et du dégoût, sa main glissa le long de son cou sans me lâcher d'une seconde. C'était la toute première fois que je le voyais dans un telle état. Ivre.

- Que vous arrive-t'il Andrew ? je me cramponnais au rebord du mur.

Il souriait sans en accompagner l'humeur qui allait avec.

- Comment avez-vous pu faire ceci ici dans ce château sous mon nez ?

- Mais de quoi parlez-vous ?

Il ne me répondait pas.

- Andrew ! hurlais-je à mon tour.

Son visage devenait rouge de colère, se massa les tempes frénétiquement sans me quitter des yeux. Durant un petit moment, je croyais que c'était fini dont je m'avançais vers lui quand tout d'un coup il cria d'énervement.

- Du baiser que vous avez échanger avec Enrick ! Vous l'avez embrasser ! Irmina vous êtes ma femme c'est à moi le devoir de vous embrasser et de vous enlacer. Mais pas lui ! Pas Enrick !

Je m'asseyais de stupéfaction de ce qu'Andrew venait de me dire. Comment était-il au courant ? Mes larmes commençaient une à une à mouiller mes pommettes.
Andrew faisait les milles pas dans toute la chambre rouge. Andrew était le dresseur et moi l'animal à dresser au pied. Mes paumes de mains frotter indéniablement l'affreuse couverture rouge. Ça m'en irrité les doigts. Le niveau de stresse s'empara encore plus de moi.

Mes yeux voyaient que mon mari me tourner autour. Telle un vautour. Je ne pouvais presque plus respirer. L'atmosphère de la pièce me rendais tout bonnement irritable à la moindre des choses que pouvait prononcer Andrew.

- Comment vous l'avez su ? disais-je doucement.

- Ne croyais pas qu'ici il n'y a que des murs, il y a aussi des yeux, les mains entrelacés derrière son dos il continua sa foulée.

Est-ce une servante ?

- Une servante Andrew ?

Il secoua la tête.

- Alors qui ça peut bien être ? répondis-je du tac au tac.

- Ma mère, finit-t'il par répondre en arrêtant sa marche le regard rivée sur un portrait d'une femme pas très jeune.

La Grande Mère ? Non ce n'était pas possible. La Grande Mère !

Il reprit cette fois en me regardant :

- Ce soir-là, ma mère avait entendu des pas de bruits provenant du premier étage. Puis après quelques minutes, croyant que c'était un dérangement de dehors elle entendis des voix s'élevaient. Ma mère se dirigea vers le bruitage en question quand elle vous a aperçu en vous embrassant, finit-il de dire en contemplant le tableau.

- ...

J'entendis un long soupire de sa part.

- Andrew je...

Il me coupa dans mon élans en disant :

- Vous n'osez même pas que je vous touche ni même que je vous embrasse en public, où même lorsque nous sommes seuls. Et vous avez oser accepté avec lui.
Je devrais sûrement aller voir la cour royale pour annuler ce mariage.

Je me leva directement du lit me posant devant lui, lui cachant la vue de cette femme habillée en duchesse de la petite noblesse.
Oh non Seigneur ! Par pitié pas ça ! Mon larmes continuaient d'affluer en abondance sur les pommettes. Mes pupilles briller faiblement.

- Je vous en supplie Andrew ne faites pas ceci, n'annulait pas le mariage. J'ai fauté et j'en assume les conséquences de mes actes. Mais par pitié n'annulait pas ce mariage, j'entrecroisa mes doigts entre eux.

- Irmina, grognait-il. Promettait-moi, que ceci de ne ce reproduira plus ?

- Je vous le promets.

- Et aussi promettait-moi de ne plus parler ni croiser Enrick ici, suis-je bien clair ? me demanda-t'il en me repoussant une mèche de cheveux.

- Oui vous l'êtes, ma lèvre inférieure trembla silencieusement.

Ne plus revoir Enrick ?
Mais quand fais-je pouvoir faire quelque chose qui nuise pas à mon entourage ou même à l'alliance.

La Comtesse De DunstOù les histoires vivent. Découvrez maintenant