Chapitre 25 : Mon amour

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Les invités me regardaient de travers. Je baissais la tête par la gêne occasionné. J'entendais des bruits de pas derrière moi, j'en accéléré ma cadence. Montant le premier étage, j'ouvris la porte de ma chambre avant de m'étaler sur mon lit rouge à baldaquin. Le regard vers le plafond, la porte s'ouvrit doucement. Je me cramponnais à la couverture, allongée sur le ventre.

- Je m'excuse de ma réaction envers nos invités Andrew, je cillais lourdement. 

- Je ne suis pas Andrew Irmina. 

Je me redressais énergiquement sur le matelas avant d'apercevoir, Bartholomew devant moi, le dos droit et les mains derrière lui. 

- Que faite vous ici ? M'avais vous suivit ? 

Il se rapprocha de moi. 

- Dès que je vous ai vus marcher frénétiquement, je me suis mis à vous suivre pour vous retrouvez. 

- Pourquoi ? disais-je en me retrouvant face à lui. 

Ses prunelles s'assombrissent, son rictus s'accentue. Sa bouche s'entrouvait laissant paraître l'odeur de son haleine de champagne. 

- Je tiens à vous dès le début. Je ne peux plus me passer de vous, je pense à vous tout le temps. Laisser moi être quelqu'un d'important pour vous. Je veux vous baisez les mains tous les jours en vous montrant mon affection envers vous. Je vous aime Irmina. 

Il retira son masque avec rapidité. 

- Je suis là devant vous pour vous. 

- Ce n'est pas possible, m'exclamais-je ne comprenant plus la situation. 

Je reculais de quelques pas en touchant le poteau du baldaquin, mes larmes tressaillaient tout le long de mes joues. Convulsivement, je me touchais les cheveux faisant des cercles sur mon crâne. 

- Ce n'est pas possible ! Pas vous ! mes pleures devenaient plus fébrile. 

- Laissez moi vous expliquez Irmina. 

Il posa sa main sur mon visage en faisant glisser son pouce sur mes joues toutes humides. 

- Je ne me moque guère de vous. Comment souhaitait tu que je t'aborde en ayant un brin d'intimité avec toi, il appuya son regard sur moi.

Je ne comprenais plus ce qui se passer. Était-ce un mirage ? Non seulement  c'était une réalité, mais en plus de tout c'était lui. Comment ? Mes pupilles faisaient des aller-retour avec les siennes. Nous communiquions ainsi avec le regard. Mais je n'y arrivais pas. Il s'assit près de moi, prenant ma main en otage dans la sienne, en caressant ma paume. 

- Quand je t'ai vu la première fois ici, je t'avais trouvé magnifique. Tu m'a éblouie dès qu'on a échanger nos premières paroles, même si je sais que je ne suis qu'une personne de passage dans ce château, il fit une pose en laissant en suspend sa phrase. Lorsqu'on c'est embrassaient je ne m'y attendais pas. Moi le bras droit de ton époux (il rit) c'était impossible. 

- Et ce Bartholomew alors ? 

Enrick se rapprocha plus encore de moi, que je pouvais sentir son souffle chaud sur ma nuque.

- C'était un masque pour pouvoir te voir Irmina. Tu sais toi-même que dès le début il y a eu une connexion entre nous. Et pourtant je sais aussi (il me relève la tête) que toi et Andrew ça ne va pas. Irmina soit avec moi, pour moi.

Debout sur mes talons, je faisais les cents pas passant de mon armoire au sofa. Enrick me jaugea avant de me rejoindre près d'un vase de roses. Bartholomew était Enrick, je me mis la main devant la bouche mordant frénétiquement ma joue de l'intérieur. Je refoulai quelques larmes. 

- Andrew est-il au courant ?

- Non. S'il te plaît dit quelque chose Irmina.

Le voyant pour lui faire face, mon adrénaline augmenta de toute puissance. Mes mains tremblaient silencieusement tandis que mon cœur battait violemment contre ma poitrine. Ma main lui caressa le visage, qu'il inclina sa tête pour en profiter d'avantage. 

- Dis quelque chose, répéta t'il une seconde fois.

- Comment vivre de cette amour alors que je suis mariée pour porter une alliance entre deux pays ? Si j'aime mon époux je serais une femme d'honneur. Si je ne l'aime pas pour en aimer un autre, qui suis-je alors ? Enrick si je suis avec vous cette alliance prendrai fin. Et uniquement pour cela je ne pourrai pas.

Mes larmes reprirent le dessus en finissant ma phrase. Serais-je devenue une putin aux yeux des autres ? 

- Que voulait vous Irmina ? son souffle chaud touche mes lèvres.

- De l'amour, dis-je intimider.

- Je pourrais vous en donner jours et nuits Irmina. 

- Non, je me détacha de son étreinte. Je ne pourrais faire de mal à mon époux même si...

Je m'arrêta un instant sentant l'atmosphère de la pièce se changer.

- Même si je vous aime. Je vous aime Enrick.

Enrick me rattrapa par la taille puis posa ses lèvres charnues contre les miennes. Cela réconforte le feu qui se propagea en moi. Son baiser était doux mais brute à la fois. Il fut intense. Ces mains parcouraient mon dos avant de s'attarder sur ma nuque, qu'il massa. J'enfonçais mes mains dans ses cheveux en n'en tirant que les pointes. Il recula légèrement faisant nous séparaient nos lèvres. Il posa son front contre le mien baissant les yeux sur mes lèvres rosit.

- Mon amour. 

La Comtesse De DunstOù les histoires vivent. Découvrez maintenant