La nuit. Ma nuit. Cette nuit.
Catastrophique.
Je n'arrivais plus à m'assoupir à partir de trois heures et demie du matin.
Le corps tremblant comme une feuille du mois de décembre, je convulsais.
Toutes mon anatomie ne me suivait pas.
Je ne contrôlais plus mes mouvements.
Mon front était en sueur, mes cheveux quand t'a eu n'avait guère la même apparence que la veille.Je ne me sentais pas bien du tout.
L'impression de plus se contrôlez m'agacer. Ma température corporelle grimpa encore et encore, ayant les yeux clos, j'essayais d'avoir une respiration convenable. Malheureusement, j'avais plutôt l'apparence de suffoquer, mon corps était enroulé dans cette épaisse couverture rouge.
Il fallait impérativement que j'aille à la salle de bains pour, me rafraîchir le visage. Andrew dormait à point fermé.L'eau me dégoulinait d'entre mes mains. Sentir cette sensation de fraîcheur sur le visage me fit sentir légèrement mieux. Posant ma main sur mon front j'analysai la température.
Cette chaleur insoutenable venait tout juste, de se dissoudre. Franchement, je regrettais amèrement le rêve que j'avais faits cette nuit. Ce maudit rêve m'avait fais faire des convulsions instantanées.•••
- Comment t'allais vous Irmina ? Andrew réajusta sa veste marine aux boutons argentés.
- Cette nuit je ne me sentais pas très bien.
Il se rapprocha de moi posant une main sur mon visage, puis de son pouce il caressa ma joue. Pivotant la tête le regard observateur ; il plissa les yeux en ayant les sourcils froncés et aussi les, lèvres pincées.
- Que s'est-il passé cette nuit ? sa voix grave se métamorphosa en une toute petite voix chuchotante.
- J'ai eu des convulsions.
D'un geste que je n'aurais imaginé de la part d'Andrew, il se rapprocha encore un peu plus de moi. Juste quelques centimètres d'écart nous séparer. Il posa son front contre le mien en s'abaissant à ma hauteur. Mon cœur rata presque un battement. Nous étions peau contre peau, moi et lui.
Ma chaleur corporelle remonta en trombe. Son front était comme qui disait brûlant. Andrew garda sa main sur ma joue en faisant encore des mouvements circulaires avec son pouce.Éternité.
Ce moment m'a parue t'être une éternité. Relevant la tête pour me regarder il souriait de malice. Son sourire était captivant. Je n'arrivais plus à garder ce contact visuel.
Me perdant dans mes pensées je me disais : comment je pouvais penser à mon époux à cet instant, alors que mon esprit était habité par le visage d'Enrick.
Maintenant je ne savais plus vraiment sur quel pied danser. J'appréciais un peu plus mon époux chaque jour, car je le voyais s'ouvrir à moi. D'un autre côté il y avait Enrick le bras droit d'Andrew. J'aimais passer mes journées à discuter avec lui car c'est le premier homme, que j'avais vu quand je suis venue ici.- Votre front est encore chaud, voulez-vous que j'appelle quelqu'un pour qu'il, vous examine, il fixa ma mâchoire.
- Non merci. Ça doit sûrement être le climat de la chambre, ai-je dis en fixant un bouton argenté.
Cela dit il y avait une vérité sur ma réponse, le climat et l'ambiance de cette instant c'était radicalement métamorphoser. Il faisait très lourd dans cet pièce. Toute cette grande pièce venait presque de se rétrécir pour nous étouffer dans ce moment peut-être intime.
Est-ce que c'est vraiment un moment intime ou plutôt, un moment qui m'intimide ?
- Vous me plaisiez Irmina, son front n'était plus contre le mien.
- Oh.
- Je suis attiré par vous, par votre personnalité ainsi que de votre façon de communiquer ainsi que celle de danser.
Mon ventre se noua de mille nœuds à l'estomac. Mes battements de cœur s'affolèrent. Andrew venait de m'annoncer qu'il était attiré par moi.
Je n'arrivais plus à réfléchir.
Il resta devant moi le regard assombri, les lèvres entrouvertes. Un nœud dans ma gorge m'empêcha d'y répondre.
J'en avais la certitude que je ne lui plaisais pas, mais à l'heure actuelle moi et lui nous avions fait énormément d'efforts. Comment devais-je prendre cette déclaration aussi imprévue soit-elle ?•••
L'horloge fit un bruit de tic tac.
Toute l'après-midi j'étais resté avec Charlotte de Neville. Elle m'expliqua sa rencontre avec son époux. Ma belle-sœur me raconta qu'elle n'eût guère de sang royal coulant dans ces veines.
Je n'en revenais pas.
Par la suite elle me disait qu'elle est Daniel cela devait rester secret jusqu'à la révélation de leurs relations secrète.
Je n'en croyais pas mes oreilles.Un instant elle s'arrêta de parler sentant une contraction arriver. D'un geste elle tenait l'accoudoir de sa chaise en se penchant en avant. Charlotte de Neville grimaça de douleur, sa respiration fit saccader par cette vague de contraction intensive.
Reprenant ces esprit elle était devenu rouge. Le dos collé à son dossier de chaise elle se calma, et me raconta la suite de l'histoire.- Puis quand m'a relation avec Daniel a été révélé la Grande Mère voulait nous séparer pour toujours. Mais cela n'a pas fonctionné car deux mois après il m'avait invité au château pour me demander de devenir sa femme, souriait-elle le regard rêveur de cet instant.
- Qui vous a révélé ? ai-je dis.
- C'était Enrick, elle baissa les yeux vers son ventre arrondi.
- Je ne comprends pas, ai-je dis incrédule.
Elle reprit une nouvelle fois une grande respiration.
- Enrick était le meilleur ami d'enfance de Daniel, quand nous nous sommes rencontrés moi et lui le courant était très bien passé. Le petit problème c'était qu'Enrick avait perdu ses parents par une affreuse maladie, il a été accueilli ici comme un fils de noble.
- Ensuite ?
- Le temps passa et moi et Daniel nous nous mit ensemble à l'âge de quatorze ans. Mais lors de mon seizième anniversaire Enrick a lâché la grappe.
Il était allé le dire à la Grande Mère qui me chassa du château, Daniel en voulait à Enrick.Comment cet homme aux yeux caraïbes aurait pu tous dévoilés ?
- Lui en veux- t-il toujours ?
- Oh que oui, riait ma belle-sœur.
Vraiment je n'arrivais pas à y croire, qu'Enrick puisait faire quelque chose comme ceci à son meilleur ami d'enfance. Je le voyais pourtant si différent que maintenant je douterais presque sur lui.
- Andrew est-il au courant ?
- J'en doute fortement Irmina.
VOUS LISEZ
La Comtesse De Dunst
Historical Fiction⚠️PUBLICATION LE MERCREDI⚠️ - C'est une fille ! C'est une fille ! Les cloches retentissaient, ce jour-là. Le 15 octobre 1755, en Pologne à Varsovie. - Vive la comtesse de Dunst. J'étais née. Le palais était conquis ce jour-là, tout le monde dans...