Chapitre 12 : L'homme au masque

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- J'apprécie énormément les bals masqués, et vous ? son masque blanc lui cachait le visage jusqu'au niveau des pommettes.

- À vrai dire, ceci est mon premier bal masqué, je me tourne vers lui en ayant un bref regard sur la fontaine se trouvant en face de moi.

L'homme masqué pivota vers moi où je pus apercevoir un léger, haussement de sourcils suivit d'un pincement des lèvres.

- Est-ce une plaisanterie ? dit-il d'une voix surprise.

Je hochais de la tête.

- Mais d'où venait vous jeune demoiselle ? il me regarda.

Je m'esclaffais assise sur ce banc. Ma gorge se noua. Comment lui dire que je venais de Pologne dont j'étais l'épouse d'un duc. Puis qu'en fait mon mariage avait été pré-organiser pour une jeune fille de seize ans, je balbutiais à ce moment précis sur mes mots. Lui dire ou plutôt garder le secret par peur d'être révélé ? Je repris une profonde inspiration qui me fit du bien.

- De Pologne, répondais-je la gorge sèche.

En prononçant le pays de mon enfance, j'eus un sentiment de soulagement, d'avoir été pré révélé d'un poids catastrophique. L'homme au masque releva, le menton en ouvrant de grands yeux ébahit, où je pus voir de belles prunelles turquoises. C'était rare que quelqu'un me fasse une telle expression du visage, entre un mélange de surprise et de stupéfaction. À cause de son masque ces traits faciaux semblaient totalement inexistants. Sa mâchoire bien carrée se détendit.

- C'est extraordinaire de venir de si loin pour ainsi découvrir le monde, s'enthousiasmait-il le sourire aux lèvres. Que venait vous chercher ici en Angleterre ?

Un mariage entre deux alliances ? Un mari inconnu ?

Je baissais la tête vers ma robe rose pastel mes boucles blondes m'aveuglaient les yeux. Un coup de froid me fit frissonnait de toute mon anatomie par cette simple question. Surtout venant d'un homme que je ne connais point et pourtant, auxquelles je m'y confiais en toute ouverture de parole. Mes larmes commencèrent à me piquer les yeux, je pus en essuyer une de mon pouce, en toute discrétion. Depuis mon arrivée en Angleterre aucun homme ne m'avait jamais poser la question : que venait vous chercher ici en Angleterre ?

- Une harmonie de vie.

- Expliquez-vous, c'est-à-dire ? m'interrogeât-il.

- Eh bien, commençais-je, une harmonie différente de celle de la Pologne, un endroit paisible.

Il hochait de la tête en signe de reconnaissance.

- Je comprends ce que vous dites, il plissa des yeux, comment vous vous appelez ?

Je me redressais en réajustant mon masque noir en dentelle qui à mon goût me mis en valeur. Ces prunelles turquoise s'étaient assombries par la pénombre du soir.

- Je me prénomme Irmina et vous, je l'interrogeais en jouant avec mon bracelet rose.

Il souriait d'un sourire grandissant ou une belle dentition apparus devant mes yeux observateurs de cet homme-là.

- Bartholomew, fils d'un duc de province, sa voix était douce.

- Oh.

- Sans vouloir être trop curieux ou même indiscret, quel âge vous avez ? son front se plissa en quelques petites rides fines.

J'ouvris grand la bouche.

- Vous êtes un homme curieux, cela va s'en dire, m'esclaffais-je.

Bartholomew commença instantanément à avoir un éclat de rire en regardant, ma bouche grande ouverte. Le voir rire me radoucit en douceur, son grain de voix lorsqu'il éclatait d'un fou rire ressemblait à un bruit viril masculin. Je ne pouvais plus me cacher le visage si l'on ne comptait pas, le masque mais ce rire me fit de tout petit pincement à l'estomac. Et pour la première fois le bout de mes doigts me picoter. Il soupira.

La Comtesse De DunstOù les histoires vivent. Découvrez maintenant