Mes pas étaient lents dans le couloir. J'en savais bien la cause. Andrew m'avait dit de retrouver la Grande Mère, dans le salon de musique. Elle voudrait peut être me questionner sur ma grossesse. Cela ne faisait que quelques semaines que j'avais appris la nouvelle, du nouveau arrivant dans la famille de mon époux. Moi-même je ne pourrais pas prévenir ma chère mère, ni même Anita. Hier j'ai reçu une lettre d'Anita m'évoquant la santé désastreuse de ma mère. A ce qu'elle m'avait dit, elle aurait une grosse toux qu'il ne passait guère. J'y est répondu ce matin. Faites que ma chère mère ailles bien.
- Entrer.
La porte grimça quand je l'a refermée derrière moi. La Grande Mère était assise sur un charmant fauteuil beige enrichie de broderie d'or. Je m'asseyais devant elle, une aigreur dans la gorge.
- Servez-nous du thé je vous prie, elle jaugeât une domestique du coin de l'œil.
Celle-ci s'exécuta sans broncher, elle nous servit avant de repartir vers ses occupations. La Grande Mère, me tendait ma tasse fumante que je pris délicatement.
- Donc, comme ça vous serez en plein événement ?
- Oui.
- Cela va faire maintenant plus d'un mois que vous l'êtes. Nous espérons tous apercevoir un garçon franchir ces portes.
La Grande Mère buvait une gorgée de son thé vert. En m'observant de la tête au pied.
- Quand vous en serez à votre troisième mois, je vous enverrez un médecin qui fait parti de la famille. Il vous oscultera pour nous informer de votre situation de femme en attente.
Je reposa ma tasse de thé en ayant presque pas touché son contenu.
- Grande Mère, et si c'est une fille ? Ce n'est pas très grave l'importance que l'enfant soit en bonne santé.
Elle s'esclaffa en reposant sa tasse de thé violemment sur la petite table basse en verre. Je sursautais au bruit en posant ma main d'une façon instinctive, sur mon ventre.
- Malheur ! Malheur à vous si vous mettez au monde une fille ! Enfin. Sa ce voit, qu'en Pologne on ne ce soucis guère de l'héritage à transmettre. Ici en Angleterre, nous voulons perdurer dans le temps et dans les siècles prochains à venir.
La Grande Mère se redressa de son siège avant de vouloir se lever, d'une façon grossière. Ses talons claquaient sur le bois, la porte claqua. Je me retrouvée seule dans cette grande pièce remplit d'instrument de musique. Je ne comprenais guère, pourquoi la naissance d'une fille serait mal vue de la famille de mon époux et de la cour. Mes larmes arrosées mes joues en posant mon regard sur ces instruments, qui ne demandés qu'à être joués pour un événement. Je me releva, les mains sur mon visage. J'avais bien compris que la Grande Mère ne m'aimait pas, je le concevée.
Mais toute fois, il fallait je pensais passé outre à cela. Moi-même, je la respectée pour le rang qu'elle avait à la cour, mais inversement elle me voyait comme une étrangère. Ce seras qu'à l'instant où un garçon naitra, qu'elle me reconnaitra. Je touchais mon ventre légèrement arrondis, en murmurant à moi-même :
- Tout iras bien mon bébé, je serais avec toi.
***
A peine, avoir pénétré le seuil de ma chambre, je voyais au loin Enrick en pleine discussion avec Andrew. Tout deux de m'avaient guère aperçut entrer dans la pièce. Je n'arrivais pas croire, que devant moi j'avais mon époux et l'homme qui m'idolâtré. Je provoquais une petite toux, pour leur faire comprendre ma venue. Tout deux me regardèrent surpris. Andrew ordonna quelque chose à Enrick avant que celui-ci quitta la pièce sans un mot et surtout sans un regard sur moi. Je sentis une pointe me percée le cœur.
- Vous avez fais vite. J'ai aperçu ma mère partir en trombe en direction du jardin, il fronce les sourcils en s'approchant.
- Nous avons eu une interaction sur le même sujet, que j'ai eu récemment avec vous.
- L'enfant ? son ton devient viril.
- Oui, j'ai abordé un sujet qui l'a...
Sans comprendre ce qui c'était produit, Andrew me plaqua sur le lit en me prenant par épaules. Je pris peur, mes larmes affluées telle une pluie battante. Ses mains remontées jusqu'à mes poignets, pour que je ne puisais plus bouger.
- Cela suffit Irmina ! il cria fort.
- Je vous demande pardon Andrew. Je voulais juste lui faire accepter que si cette enfant est une fille cela n'a rien de mal, je frissonnais à chacun de mes mots.
- Pardon ? La fille portera malheur dans cet famille, pour nous c'est une énorme perte en matière d'argent, de vie social et de dot.
Il se redressa de sa position au dessus de moi, me lâchant les poignées.
- Cet enfant est un garçon ! il pointa du doigt mon ventre de manière dominante.
Ses yeux étaient rongés de douleur et de colère. Ils étaient rouges, rouges sang. Pour la première fois de ma vie, c'était la première fois qu'un homme me touchée de cette manière. Même en Pologne, mes valets et majordomes ainsi que mes professeurs, n'avaient pas osés une fois produire ce que faisais mon époux. Je voulus vomir, par la charge d'émotions que j'eus en cet instant. Andrew se releva, faisant le tour de la chambre telle un prédateur. Je n'osais plus bouger.
Et pourtant, je fus prise de léger tremblement, je ressentis une force remonter en bas. Je me redressais à toute allure, je me positionnais près du trône en déversant le liquide verdâtre. Je n'arrivais plus à me relever, ma faiblesse me perdait. Toutes mes forces m'abandonnées. Juste par mes cris de douleur au niveau de mon bas-ventre. Andrew entendit mes émois, se précipita vers moi, il me porta dans ses bras, m'allongea sur le lit à baldaquin et me recouvrit avec cette couverture épaisse que je n'appréciée guère. Mon visage semblé être devenu d'une couleur morne, d'une femme étant presque prête à partir.
- Je vais appeler un médecin, je reviens.
***
- Alors qu'a-t-elle ?
Le docteur rangea ses flacons dans sa mallette, en observant mon époux d'une façon très savante.
- Prenez soin d'elle Andrew, car si elle continu...
- Pourquoi vous arrêtez vous de parler ? Dites-moi.
- L'enfant est en danger dans son état.
Andrew se rendit après cette annonce anéanti de cet nouvelle.
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La Comtesse De Dunst
Ficción histórica⚠️PUBLICATION LE MERCREDI⚠️ - C'est une fille ! C'est une fille ! Les cloches retentissaient, ce jour-là. Le 15 octobre 1755, en Pologne à Varsovie. - Vive la comtesse de Dunst. J'étais née. Le palais était conquis ce jour-là, tout le monde dans...