Vengeance *terminée*

Chapitre 22

Louis ne dit rien, il se contente de me réconforter par sa présence. Il pose une main sur ma cuisse tandis que je m’effondre contre son épaule. 

Ressaisis-toi Romy.

Quelques minutes plus tard, je relève ma tête en reniflant. Je réussis à me calmer et fixe la fenêtre. 

-Tu n’es pas obligé de venir tu sais. Dit-il. Je ne voulais pas te causé autant de chagrin.

-Non, non. Dis-je en reniflant. Je devais t’accompagner. Il le fallait. 

Un faible sourire se dessine sur ses lèvres puis il m’imite en regardant au travers de la fenêtre de la voiture.

-Où on va? Dis-je tout en fixant le paysage.

-À l’autobus. Dit-il.

-Et dans combien de temps arrivons-nous?

-Dix secondes. Dit-il, un sourire en coin.

Je laisse échapper un rire rauque.

Je sens la voiture initier un virage et nous arrivons à un immense stationnement barricadé de clôtures. Une foule de personne sont attroupées autour et laissent poussé des cris. Je vois un gros autobus rouge et la voiture se stationne derrière celui-ci, de manière à ne pas être vue. Un homme en veston nous ouvre la portière. Louis me prend la main pour sortir mais je reste figée à l’intérieur. 

-Qu’est-ce qu’il y a? Me demande-t-il en se penchant vers moi.

-Il y a plein de monde… Dis-je.

-Il faudra t’y habituer. Tu verras avec le temps les foules vont faire partie de ta vie, ce n’est pas si mal. Dit-il. Je suis là, tout va bien aller.

Il me sourit et me tend la main, laquelle que j’agrippe fermement. Nous marchons à pleine vitesse jusqu’au bus. Le bruit est très fort. J’entre et Louis fait quelques saluts et entre à son tour. Je remarque que le bus est encore plus grand vu de l’intérieur. Les autres membres du groupe y sont déjà. Je vois mon reflet dans le miroir du chauffeur, j’ai les yeux tous rouges et boursoufflés. Génial.

-Ah salut Nancy! Me dit Harry avec un clin d’œil.

-Romy… Dis-je la tête basse. 

-Allons au fond. Me dit Louis.

Nous nous dirigeons à l’arrière. Zayn se lève.

-Les boys! La tournée commence! Cri-t-il.

-Hiiiiiiha! S’écrit Niall. 

Le bus démarre et nous voici en route vers le premier concert. Je m’appuis la tête contre la fenêtre. Louis pose une main sur ma cuisse et je me retourne pour le regarder, tout souriant. 

-Si tu veux faire demi-tour il n’y a aucun problème. Me dit-il.

-Je ne regrette aucunement. Je soupire. Il faut juste que je m’y fasse. 

Je sourie.

Et que la tournée commence!

***

Nous sommes présentement à Portsmouth. Il doit être minuit dépassé. Nous sommes dans le hall de l’hôtel, attendant nos chambres. Il y a des fans autour de l’hôtel. 

Nous montons dans l’ascenseur. Nous sommes tous au même étage, chacun une suite. C’est fou comment c’est énorme! Louis a fait exprès de demander d’avoir une chambre communicante à la mienne. Je trouvais ça très chou. Je ne prends même pas la peine de défaire mes bagages que je me change en pyjama et me laisse tomber sur le lit. 

J’essais de dormir mais j’en suis incapable. Le visage de mamie et Julie me reste imprégner dans ma tête. Je me tourne et retourne dans mon lit sans résultat. Je me lève et marche doucement, pied nus. Je cogne à la porte de la chambre à Louis. 

Je vois un Louis fatigué, ne portant qu’un slip, les yeux petits me regarder, perplexe.

-Ça va? Dit-il.

-Je n’arrive pas à dormir. Dis-je, tout bas.

Il ouvre ses bras pour me laisser entrer et je me glisse sous ses couvertures, qui ont imprégnées son odeur si bonne.

Il se joint à mes côtés et nous restons un bon moment en silence. Je suis couché sur le côté, fixant le mur tandis que Louis est juste derrière moi, son souffle chaud frôlant le dessus de ma tête. 

-Tu t’ennuis de Julie et de ta grand-mère, non? Dit-il.

J’eu un petit pincement au cœur. Je déglutis, sans répondre.

Il soupire. Je me retourne face à lui, nos nez se touchant presque.

-Louis, Dis-je. J’ai une arme dans ma valise. 

Il se recule instinctivement, surpris. 

-Quoi?

-J’ai une arme dans ma valise. Une arme à feu, un fusil!

-Mais qu’est-ce que tu fou avec ça Rom’? Dit-il en se relevant le torse avec ses coudes.

-Je veux tuer l’assassin de mon père. Dis-je, ayant soudainement chaud au visage.

Il ferme les yeux et hoche la tête.

-Dormons. Dit-il, en me flattant les cheveux. Je dois être en forme demain. 

Je souris et me replace en ma position initiale. Il me donne un baiser sur le derrière de la tête. 

Le touché de son torse musclé contre mon dos me fait des frissons. Il glisse son bras sous moi, j’y dépose ma main et m’endors