« Le corps de ma mère était étalé, un loup tenait dans sa gueule un papier, un filet de sang coulait le long de ses dents, il grognait. Il se tenait au dessus de son corps, la défendait-il ou voulait-il la dévorer ? Soudain le sol se déroba, le loup chuta et vint s'écraser contre la roche d'une falaise, du sang coulait le long de ses flancs. Tout à coups le loup se transforma en un homme, un homme ... [...] Ce n'ai pas possible pas ça, pas nous ! »
Je sursautai, je passai ma mains sur mon visage humide, inspectant les alentours, espérant que personnes n'avaient remarqué m'on tourment. Le train entrait en gare, extirpant le téléphone de mon sac je constatai que cela faisait 5 heures que je dormais. Je descendis du train, les jambes flageolantes et un trou béant au creux de mon estomac. Je ne savais pas ou j'étais, une grande ville se dressait devant moi. Au moins elle ne pourrait plus m'appeler.
Je marchai pendant quelque temps, airant dans les rues de cette ville inconnue. Je tombai sur un parc, les réverbères encadraient le chemin qui menait à une jolie petite marre. Je m'installai sur un banc juste une face de cette flaque bleu foncé qui avec le souffle léger du vent, reflétait la lumière qui provenait des étoiles. Bizarrement, ce lieu inconnu me procura un sentiment de sérénité. Les bruits provenant du parc me bercèrent. Je m'endormis sur le banc et passai une nouvelle fois une nuit mouvementée ce qui me fallut comme réveil la rencontre avec le sol humide du parc ! Il était encore tôt, je me réinstallai doucement sur le banc, et pris le temps d'admirer les rayons du soleil qui se glissaient progressivement sur l'eau claire. Je fermais les yeux pour profiter de ce moment de paix, je les ouvris doucement lorsque le soleil vint réchauffer mon visage. C'était agréable de sentir un peu de chaleur, pas une chaleur lourde mais douce comme une caresse, ce qui me rappela ma mère lorsqu'elle venait me réveiller le matin en me caressant doucement le visage. À ce souvenir, j'ouvris brusquement les yeux. C'est alors que je le remarquai.
Un jeune homme se trouvait sur un banc situé de l'autre côté de la petite marre, il m'observait. Je l'examinai, il était de taille moyenne, il possédait un joli visage marqué pas les expressions. Il se leva et fit le tour du bassin pour marcher dans ma direction. Il s'arrêta à quelques mètres de moi et me tendit un sachet que je n'avais pas remarqué lorsqu'il se trouvait de l'autre côté, je le saisis et regardai quelques instants le sachet, puis relevai les yeux. Il n'était plus là ! En un temps record, le jeune homme s'était envolé, volatilisé ! Qui était cet homme et pourquoi avait-il fait cela ? Il m'avait sûrement prise pour une SDF.
J'ouvris délicatement le sachet, je trouvai à l'intérieur un croissant, du pain, du fromage, une bouteille de coca et un morceau de papier soigneusement plié. Je pris un morceau de croissant et dépliai le papier. Je découvris une petite clef qui tomba entre mes doigts et quelques mots :
Un lieu pour dormir,
Une aide pour survivre,
Un souhait se réalise !
Qu'es que cela voulait dire ? J'observais autour de moi, quelques enfants jouaient à la balle, deux trois couples se baladaient mains dans la main. Tout le monde paraissait gai. Je me levai, ramassai la clef qui se trouvait à mes pieds et parties à la cherche du lieu qu'ouvrirait cette petite clef. Je me perdis dans les rues alentours au parc et poussant mes recherches plus loin, toujours plus loin, je me retrouvai vite à l'extérieur de la ville. La nuit tombait et je n'avais absolument rien trouvé. Je marchai jusqu'à une ferme abandonnée qui se trouvait à l'entrée de la ville, n'ayant aucun repère, je mis installai pour y passer la nuit.
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Short StoryLe rêve, la pluie, la neige, mourir. Voilà comment pourrais se résumer ma vie aujourd'hui... Et même si l'on croit que c'est le pire qui puisse arriver et bien l'on se trompe... Le pire c'est d'apprendre qu'on vous a toujours menti, qu'on vous a to...